La Cour des comptes a organisé, hier à Alger, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne, un séminaire portant sur «Les perspectives des réformes budgétaires et comptables découlant de la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois des finances».
L’avenir du secteur public économique reste une des préoccupations majeures de l’heure. Faut-il le maintenir sous perfusion, en y injectant des sommes colossales de l’argent public afin de sauver les emplois ou lui chercher des solutions, c’est-à-dire des repreneurs pour certaines entreprises, avec tout ce que cela implique sur le plan social ?
La mise en œuvre de la réforme budgétaire, dans le cadre de la loi organique 18-15 relative aux lois de finances, entrera dans sa deuxième année en 2024.
Les récentes déclarations des autorités sur le niveau réel du PIB de l’Algérie, et qui n’a pas manqué de susciter alors sinon l’étonnement du moins toutes sortes d’interrogations, semblent être bien plus qu’un simple effet d’annonce.
Afin d’encourager l’accessibilité à ce moyen de communication qu’est l’internet, le gouvernement prévoit dans le projet de loi de finances 2024 de reconduire «l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée, jusqu’au 31 décembre 2025» pour les frais et redevances liés aux services d'accès fixe à internet, ainsi que les charges relatives à la location de la bande passante destinée exclusivement à la fourniture du service internet fixe.
e projet de loi de finances 2024 prévoit un déficit budgétaire de 6170,0 milliards de dinars (–17,4% du PIB) contre -5526,0 milliards de dinars (–16,4% du PIB), en prévision de la clôture de l’année 2023, et un déficit du Trésor représentant -7073,2 milliards de dinars (–19,9% du PIB) en 2024.
Le projet de loi de finances 2024 prévoit de nouvelles dispositions fiscales. De nombreux produits alimentaires de base seront ainsi exonérés d’impôts. L’Exécutif cherche, à la faveur de ces mesures, à soutenir le pouvoir d’achat des ménages à l’heure où l’inflation – c’est démontré – reste encore assez élevée et se trouve ancrée dans les produits alimentaires industriels et les légumes frais. La vente des produits, comme les céréales destinées à la fabrication des farines (farines courantes et supérieures, semoules, pain), sera exemptée de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
L’inflation a atteint 9,7% sur les huit premiers mois de 2023, celle des produits alimentaires atteignant 14,0%. Après des années d’inflation relativement modérée, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 7,2% en 2021, puis 9,3% en 2022.
Ces trois dernières années, en particulier depuis février 2022, les pays MENA ont enregistré des taux d’inflation élevés qui sont dus en partie aux dépréciations monétaires et à l’inhabituelle turbulence des termes de l’échange», selon une étude «Trouver le juste équilibre : emploi et salaires en temps de crise dans la région MENA» du bulletin d’information du groupe de la Banque mondiale paru en octobre 2023.
Un rapport du Bulletin d’information économique de la région MENA du groupe de la Banque mondiale expose les dernières prévisions macroéconomiques de la région et examine l’aspect humain des chocs macroéconomiques survenus ces quatre dernières années.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a annoncé, mercredi dernier, en réponse aux questions des députés sur le projet de loi des finances rectificative 2023, que les mesures prises par les autorités publiques, notamment en assurant l’abondance des matières premières, la régulation et la subvention des prix, contribueront à réduire le taux d’inflation en baisse continue depuis plusieurs mois.
Le ministre des Finances, Laziz Faid, a présenté hier en plénière le projet de loi de finances rectificative 2023 devant les membres de l’APN. La séance de la deuxième journée, aujourd’hui, sera consacrée à la poursuite des débats et aux réponses du ministre des Finances.
A la faveur d’un projet de loi en préparation, le gouvernement compte faire aboutir cette réforme qui rassemble dans un texte de loi les différents aspects régissant l’activité, à savoir les contrats d’assurance, les assurances obligatoires, l’assurance Takaful, l’assurance-crédit à l’exportation, l’organisation et contrôle de l’activité.
Les chiffres clés de la LFR -2023 montrent que le déficit budgétaire s’est rétréci par rapport à la loi initiale, puisqu’il passe, selon nos calculs, de 6694,9 milliards de dinars à 5780 ,8 milliards de dinars.
La mission du FMI à Alger au titre de l’article IV la semaine dernière, dont la réunion technique a été présidée par le ministre des Finances, devra à l’issue de ses travaux déterminer les forces et les faiblesses de notre système économique. Une évaluation devra être effectuée comme de tradition et poser un diagnostic sérieux sur l’état de notre économie.
Les statistiques de l’ONS (Office national des statistiques) sur le commerce extérieur de marchandises au premier trimestre 2023 font état d’une baisse des prix à l’exportation et à l’importation.
Les experts et opérateurs du secteur, cette semaine, seront très attentifs à l’évolution du marché pétrolier. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a gagné 1,98% à 88,55 dollars, son plus haut prix depuis novembre.
Les rencontres de haut niveau entre les Etats-Unis et la Chine se multiplient depuis des mois. Les déclarations aussi. Au troisième jour de sa visite à Pékin, la secrétaire américaine du Commerce, Gina Raimondo, a estimé que les deux premières puissances doivent «faire plus, ensemble», face aux problèmes de la planète.
Gina Raimondo, dont la visite en Chine doit durer jusqu’à demain, est la quatrième responsable de l’administration Biden à se rendre dans le pays asiatique cette année.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a expliqué, début juillet dernier, les nouvelles dispositions qui caractérisent le nouveau texte de lois en préparation sur le foncier économique.