Il n’y a pas d’échappatoire, il n’y a pas d’issue, laissons Beyrouth derrière nous, la mer nous fait face, nous renaissons», déclamait le grand poète palestinien Mahmoud Darwiche en février 1983 devant le Conseil national palestinien réuni à Alger.
Que signifie l’invitation officielle adressée à l’Algérie pour être «membre partenaire» des BRICS+ ? A l’issue du sommet des BRICS+ qui vient de se tenir en Russie, l’Algérie a été invitée au même titre que douze autres pays pour être «membres partenaires» et non membres à part entière de ce bloc de pays émergents.
Emmanuel Macron a surpris son monde au soir du 9 juin en décidant la dissolution de l’Assemblée nationale française et la convocation du corps électoral pour en renouveler la composition, deux ans avant la fin de la mandature. Ce faisant, il a précipité le pays dans un engrenage inattendu de polémiques et d’enjeux.
Retour sur la «présidentielle écourtée». Pour en savoir plus, il faudra attendre, peut-être, que le chef de l’Etat l’évoque lors d’un événement public, un Conseil des ministres ou un entretien avec les médias. La dépêche de l’agence officielle APS qui lui a été consacrée n’a pas apporté les éléments de réponse attendus, car se limitant à des généralités, parfois mal formulées.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris tout le monde de court en annonçant l’organisation de l’élection présidentielle le 7 septembre prochain, trois mois avant la date prévue.
Sur une grande rue au milieu des décombres, près d’une mosquée détruite par les bombes, des centaines de Palestiniens se sont rassemblés pour accomplir la prière, en ce premier jour du Ramadhan, 157e jour de la guerre menée par l’armée israélienne contre la bande de Ghaza.
L’entretien téléphonique, qui a eu lieu cette semaine entre les Présidents A. Tebboune et E. Macron, a repoussé la visite d’Etat que doit effectuer Tebboune en France au quatrième trimestre de l’année 2024, «à une date qui sera fixée en commun accord» !
Le largage aérien sporadique de quelques colis d’aide alimentaire est vendu comme un acte de secours de haute importance par des acteurs de la communauté internationale, incapables de s’engager dans un processus diplomatique sérieux en mesure d’assurer le devoir élémentaire de sauver des enfants de la faim.
La situation apocalyptique que vivent les Palestiniens de Ghaza et de la Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre, qui entre dans son cinquième mois, contraste dramatiquement, outrageusement avec la démarche institutionnelle de fausse bonne conscience dans laquelle se drape la riposte internationale face à cette tragédie du siècle.
En Algérie, les bilans optimistes, les «inventaires» un peu ostentatoires et les «états des lieux» qui font plaisir libèrent chez certains responsables (surtout les élus locaux) une faconde déconcertante à arborer des chiffres élogieux, parfois surdimensionnés, parfois un peu trop ronflants sans qu’ils prennent la peine de nous expliquer par quels tests de «conformité» ceux-ci ont transité.
Les historiens et les observateurs peinent à réunir les éléments de compréhension de la décennie 1990 qui a ébranlé la société et l’Etat algérien, échappant de justesse à la chute dans le chaos absolu : les événements sont récents, la plupart des acteurs sont en vie, les traumatismes encore à vif et les enjeux politico-religieux toujours en cours. Depuis une quinzaine d’années, les pièces du puzzle s’ordonnent difficilement.
Doublement acculé, sur le front politique, avec le repositionnement déroutant opéré par certains de ses alliés, dont la France, et sur le terrain militaire, avec les lourdes pertes enregistrées dans les rangs de l’armée israélienne, entre soldats tués ou blessés et destruction de la logistique de guerre, le cabinet de guerre de l’entité sioniste n’a pas résisté longtemps à la tentation imposée par le cours des événements de renouer le fil des négociations avec le mouvement Hamas, via les mêmes canaux de médiation, de la troïka : Etats-Unis d’Amérique, Qatar, Egypte, pour trouver une issue heureuse à sa politique aventurière et suicidaire de la gestion de la crise des otages détenus par le Hamas.
Dans un pays où la vie politique de manière générale et l’expression partisane en particulier restent dramatiquement figées, à une année d’une élection présidentielle qui s’annonce déterminante, les propos tenus en conférence de presse par Louisa Hanoune après sa rencontre avec le chef de l’Etat sont empreints d’un franc-parler qui manque terriblement au monde politique.
La reprise à son rythme initial par Air Algérie de ses vols vers les deux plus importantes destinations espagnoles, Madrid et Barcelone, est un signe de la restauration progressive des relations entre l’Algérie et l’Espagne qui ne trompe pas.
Il devient de plus en plus probable que la visite que devrait effectuer Abdelmadjid Tebboune en France aura lieu au cours du premier trimestre 2024.
Dans la liste des toutes récentes mesures considérées comme «gratifiantes» pour la presse, décidées par la présidence de la République, une décision en particulier était attendue depuis longtemps par les médias parce que vitale et infiniment cruciale pour leur existence en tant qu’entreprises socioéconomiques.
AL24 news, la dernière née des chaînes de télévision venue enrichir le champ audiovisuel national, a tenté de sortir un peu de la morosité qui s'est emparée des médias dits lourds en lançant depuis peu une émission hebdomadaire grand public intitulée «La Grande Emission» dans laquelle sont inclus les sujets et divers thèmes qui font l'actualité, notamment ceux liés à la politique ou aux événements d'ordre social ou économique.
Chaque ministre de la Communication qui arrive apporte sa «touche» dans le processus de renforcement de l’arsenal juridique entrant dans le cadre de la «réorganisation» de la presse. L’actuel ministre ne fait pas exception à la règle. Il a été entendu par les deux Chambres parlementaires pour défendre les deux projets de loi qu’il a présentés concernant la presse écrite, numérique et audiovisuelle.
Le conflit israélo-palestinien a révélé, ou plutôt a encore souligné avec force, le grand fossé qui sépare les peuples arabes de leurs dirigeants, notamment ceux de la péninsule arabique où les puissantes monarchies pétrolières ont tissé des liens forts avec l’entité sioniste, tant sur le plan diplomatique avec échange d’ambassades que dans les domaines économique et sécuritaire.
Jamais l’Etat sioniste n’aurait eu autant d’arrogance, autant de liberté de manœuvre et d’action et, bien sûr, autant d’impunité à semer la mort et l’horreur chez les Palestiniens, si derrière lui ne se posait pas comme garant inconditionnel de tous ses actes ignobles la première puissance nucléaire du monde, en l’occurrence les Etats-Unis d’Amérique.