L’ONU s’est dite hier «profondément inquiète» de la poursuite des bombardements israéliens sur le centre de la Bande de Ghaza et a exhorté les forces israéliennes à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils.
L’aval donné le 18 décembre par le Conseil de sécurité au plan de l’envoyé de l’ONU en Libye, Abdoulaye Bathily, a constitué le tremplin recherché par l’ambassadeur américain, Richard Norland, pour reprendre ses manœuvres en Libye.
Le gouvernement du Yémen a salué les efforts de l’ONU pour mettre fin à la guerre civile qui fait rage dans le pays, après l’engagement des belligérants à respecter un nouveau cessez-le-feu.
A quoi servira la 28e édition de la Conférence sur les dérèglements climatiques qui vient de se tenir à Dubaï sous l’égide de l’ONU ? Quelle utilité ont ces grandes rencontres sur l’urgence climatique qui se déroulent chaque année depuis 1995 ? La COP28 s’est soldée par un nouveau projet d’accord signé par près de 200 pays.
Des centaines de prisonniers, en sous-vêtements, pieds et poings liés et yeux bandés, marchands dans la rue, avant d’être embarqués vers des centres de détention, bombardements d’hôpitaux, de bâtiments résidentiels et religieux, privation des malades de soins, les laissant se vider de leur sang, déportation forcée des populations, etc., constituent de graves violation du droit international humanitaire.
Dans cet entretien, Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), revient sur la lancinante problématique de lutte contre la désertification. Rencontré en marge des travaux de la COP28 à Dubaï, il estime que les questions liées à la sécheresse ne sont pas assez débattues lors des différentes conférences des parties des Nations unies pour le changement climatique. Selon lui, les pays affectés ont plus que jamais besoin aujourd’hui de mettre tous les moyens nécessaires pour une lutte efficace contre ce phénomène naturel. Des efforts sont à faire pour répondre aux besoins de 1,8 milliard de personnes souffrant de la sécheresse à travers le monde.
Deux responsables onusiens, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Unrwa, et Volker Türk, haut-commissaire aux droits de l’homme, ont exprimé leur profonde inquiétude sur ce qui se passe à Ghaza depuis déjà deux mois et dix jours.
Depuis le début octobre, la guerre entre Israël et le Hamas est meurtrière chez les humanitaires. A Ghaza, trois médecins de Médecins sans frontières (MSF) ont été tués lors d’une frappe sur l’hôpital al-Awda, un urgentiste de Médecins du monde (MDM) est mort avec sa famille dans son immeuble bombardé, des auxiliaires médicaux du Croissant-Rouge tués dans leurs ambulances.
Lors d’une session extraordinaire d’urgence, l’Assemblée générale de l’Onu a voté, à plus des deux tiers des voix, pour «un cessez-le-feu humanitaire immédiat», «la libération inconditionnelle des otages» et la garantie d’«un accès humanitaire».
Conçu sur un viol et une spoliation originels, le projet sioniste d’un Etat israélien sur la terre palestinienne a été rattrapé régulièrement et logiquement par l’histoire, malgré l’impuissance éprouvée des institutions censées incarner le droit international.
Un projet de texte sera débattu, réclamant la protection des civils, l’accès humanitaire, et la libération «immédiate et inconditionnelle» de tous les otages.
Choc, grosse déception et indignation ! Le veto des Etats-Unis d’Amérique opposé, vendredi dernier, à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, suscite la colère dans le monde. Le secrétaire général de l’ONU, plusieurs pays et de nombreuses ONG continuent de condamner la position américaine qui ne fera qu’aggraver la crise humanitaire à Ghaza.
A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la bonne idée était de créer une organisation internationale pour contribuer à ramener la paix dans le monde en traitant et en prévenant les conflits. Mais elle a été accompagnée d’une mauvaise idée, la création d’un Conseil de sécurité qui donne la possibilité à cinq grandes puissances, par le biais du fameux droit de veto, de bloquer n’importe quelle prise de position émanant de pays tiers, y compris de l’Assemblée générale onusienne, en vote écrasant.
Les États-Unis demeurent les plus proches alliés d’Israël, engagé dans une lutte sans merci contre le mouvement terroriste du Hamas. Dans la nuit, le secrétaire général de l’ONU a dénoncé une «punition collective» infligée aux Palestiniens par Tsahal, et demandé un «cessez-le-feu humanitaire immédiat». Washington y a apposé son veto.
Rencontré à la 28e Conférence des parties sur les changements climatiques (COP-28), qui a bouclé hier sa cinquième journée, Jean-Paul Adam, directeur de la politique du plaidoyer au conseiller spécial de l’Afrique à l’ONU, reconnaît, dans cet entretien, les particularités de la situation dans la région du Maghreb qui subit durement les conséquences du réchauffement climatique mais regrette de ne pouvoir mettre en place un mécanisme d’aide spécifique. Il souhaite que ces pays puissent bénéficier du fonds des «pertes et dommages», mis en œuvre lors de cette conférence.
«Ces bombardements et les pertes insensées de vies humaines doivent cesser maintenant (…)», insiste le responsable de l’OMS dans les Territoires palestiniens occupés, le Dr Richard Peeperkorn.
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, a pu rencontrer des détenus d’opinion dans les prisons, assister à un procès de défenseurs des droits de l’homme et rencontrer différents acteurs.
l Les belligérants libyens sont d’accord sur la nécessité de tenir des élections ; ils sont divisés sur les moyens de les réaliser l Fait nouveau, 76 municipalités sur les 120 existantes, de l’Ouest, de l’Est et du Sud, ont également crié leur rejet à l’approche de l’envoyé de l’ONU, Abdoulaye Bathily, ajoutant une couche de plus au magma libyen.
Les pays africains subissent le désastre du changement climatique et la pollution mondiale sans qu’ils soient en contrepartie accompagnés pour développer leurs mesures d’adaptation et assurer un avenir stable. L’avenir risque d’être compromis.
Les habitants de Ghaza vivent une «catastrophe humanitaire monumentale», a dénoncé, hier, Antònio Guterres, secrétaire général de l’ONU.