Malgré les trêves conclues, le premier semestre de 2023 a été marqué par une violence particulièrement intense en Colombie, avec 52 massacres ayant entraîné la mort de 168 personnes, dont 19 mineurs, selon un rapport de l'ONU présenté le mardi 15 août.
Alors que les forces armées maliennes annoncent avoir pris le contrôle des camps de la Minusma, la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), signataire de l’Accord d’Alger, dénonce «une rétrocession» qui «ne peut se faire sans concertation avec les mouvements de l’Azawad». Elle tient pour «responsable», la Minusma qui, selon elle, «doit partir et non pas concéder ses bases à l’armée». L’ONU, quant à elle, reconnaît une «anticipation» sur le retrait de la Minusma, pour «des raisons sécuritaires» et explique que «comme le veut la règle, la Mission ne peut transférer ses installations qu’à l’État malien». La tension autour du contrôle du terrain s’accentue et menace d’enterrer l’Accord d’Alger
«La Minusma a quitté Ber. Le camp est totalement occupé par les FAMa (l’armée malienne), sans incident», a affirmé un haut responsable local de la sécurité.
L'Arménie a exigé aujourd'hui une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU en réponse à la détérioration alarmante de la situation humanitaire dans le Nagorny-Karabakh. Cette enclave a été soumise à un blocus de la part de l'Azerbaïdjan depuis plusieurs mois.
Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a plaidé en faveur de l’autosuffisance des pays en développement pour assurer la sécurité alimentaire mondiale. Le représentant de l’Algérie s’exprimait à l’occasion d’un débat public de haut niveau sur «l’insécurité alimentaire mondiale induite par la famine et les conflits», tenu jeudi par le Conseil de sécurité, à l’initiative des Etats-Unis d’Amérique, président du conseil pour le mois d’août.
L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition mondiale», s’est alarmé jeudi 27 juillet le secrétaire général de l’ONU. D’ores et déjà, juillet 2023 est considéré comme «le mois le plus chaud jamais mesuré». L’Algérie, à l’instar de plusieurs autres pays méditerranéens, a suffoqué trois semaines durant sous une chaleur historique, donnant lieu à des incendies dans plusieurs régions du centre et de l’est du pays.
Des humanitaires des Nations unies ont exprimé, ce week-end, leur profonde inquiétude après plus de 50 attaques contre des travailleurs humanitaires et des installations de soins de santé au Soudan en trois mois. «Nous sommes consternés par les informations selon lesquelles une équipe de Médecins Sans Frontières (MSF) a été agressée par des hommes armés à Khartoum hier (jeudi)», a déclaré le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha). MSF a affirmé qu'une équipe de 16 personnes à Khartoum a été violemment agressée physiquement par un groupe d'hommes armés qui les a frappée et fouettée, d'après l'Ocha.
Les ministres des Affaires étrangères des BRICS, réunis en amont en juin dernier, ont réitéré l’appel à la réforme des principaux organes de l’ONU. Rappelant le document final du Sommet mondial de 2005, ils ont réaffirmé la nécessité de la rendre plus représentative, efficace et efficiente, et d’accroître la représentation des pays en développement, en adéquation avec les défis mondiaux et les aspirations croissantes à une meilleure gestion du monde.
Les pays du pourtour méditerranéen sont particulièrement touchés par ces phénomènes caniculaires. «La chaleur devrait s'intensifier d'ici le milieu de la semaine (19 juillet) dans certaines parties de la Méditerranée, y compris la Grèce et la Turquie», a déclaré John Nairn, expert auprès de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies. «Une nouvelle continuation en août, dit-il, est probable.»
Selon l'ONU, les récentes crises, telles que la pandémie de Covid-19 et la hausse du coût de la vie, ont plongé 165 millions de personnes dans la pauvreté depuis 2020.
Nous nous précipitons vers la catastrophe, les yeux grands ouverts, avec bien trop de gens prêts à tout miser sur des vœux pieux, des technologies qui n’ont pas fait leur preuve ou des solutions miracles.»
L’effet de la pandémie de Covid-19 est dramatique. Selon le rapport, la maladie «a bloqué trois décennies de progrès constants dans la réduction de l’extrême pauvreté», dans la mesure où «le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté a augmenté pour la première fois depuis une génération.»
Quelques jours après la mort du jeune Français Nahel M., d'origine algérienne, tué par un policier lors d'un contrôle routier, le Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination raciale a appelé, avant-hier, la France à ouvrir «une enquête approfondie et impartiale» sur les circonstances de la mort tragique de l’adolescent de 17 ans, qui a provoqué des nuits d'émeutes à travers le pays.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé pour six mois l’autorisation de la force de l’Union africaine (UA) en Somalie qui a commencé à se retirer, donnant jusqu’à fin septembre pour le départ de 3000 soldats supplémentaires.
Malgré l'opposition de Damas, l'Assemblée générale de l'ONU a créé jeudi une «institution indépendante» pour «clarifier» le sort des milliers de personnes disparues en Syrie depuis 12 ans, répondant ainsi aux demandes des familles et des défenseurs des droits humains.
Les missions de maintien de la paix des Nations unies en Afrique sont en crise. Les pays hôtes de ces missions pressent l’ONU de hâter le retrait des soldats de la paix de leurs territoires. Le Mali vient de demander le «retrait sans délai» de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali).
Le président chinois, Xi Jinping, a réitéré hier devant son homologue palestinien, Mahmoud Abbas, son appel à ce que l'Etat de Palestine devienne «membre à part entière de l'ONU». «La Chine soutient la Palestine afin qu'elle devienne membre à part entière de l'ONU», a affirmé Xi Jinping lors d'une rencontre à Pékin avec Mahmoud Abbas, actuellement en visite dans le pays, selon la télévision publique chinoise CCTV.
L’Algérie a été élue, hier à New York, par l’Assemblée générale de l’ONU, comme membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025. Elle entamera son mandat le 1er janvier 2024 et exercera ses fonctions jusqu’au 31 décembre 2025. Ont également été élus la Sierra Leone, la Corée du Sud, le Guyana et la Slovénie.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, s’est réuni avec les membres de la mission permanente de l’Algérie auprès de l’ONU, conduite par l’ambassadeur et représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, Amar Bendjama, et ce, dans le cadre de la visite de travail qu’il effectue à New York, a indiqué jeudi un communiqué du ministère.
Courtisée par les puissants du monde, l’Afrique reste pourtant maintenue dans un rôle platonique au sein du système de gouvernance mondial. Avec ses 54 Etats membres et ses 1,5 milliard d’habitants bientôt, l’Afrique représente 25% des membres de l’ONU. Mais seuls trois sièges non permanents lui sont attribués pour des périodes de deux ans sur les 15 du Conseil de sécurité.