Le chef des secours et des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré vendredi que «la guerre à Ghaza doit cesser», alors que l’agression sioniste contre l’enclave palestinienne se poursuit depuis près de trois mois.
Le 6 juin 2023, l’Algérie a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour une durée de deux ans (2024-2025). Elle entame en ce début d’année son mandat dans un contexte international extrêmement tendu, marqué par les crimes de masse israéliens à Ghaza.
L’Algérie commence, en ce début de 2024, son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce mandat onusien de deux ans intervient dans un contexte marqué par une communauté internationale montrant au grand jour son impuissance à régler les conflits, avec des Nations unies en déclin d’influence.
Quatre rapporteurs de l'ONU ont exprimé leur inquiétude mercredi quant à l'exécution prévue d'un condamné à mort aux États-Unis par inhalation d'azote, une méthode qui serait une première mondiale, et pour laquelle ils estiment qu'elle pourrait entraîner de «graves souffrances». Dans ce type d'exécution, la mort est provoquée par hypoxie (raréfaction d'oxygène).
Plus de six mois après son élection en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie a entamé, en ce début d’année, son mandat dans l’espoir de porter la voix de l’Afrique dans cet organe central de l’ONU, selon le vœu du président Tebboune, a rapporté l’APS.
Alors que la population civile qui survit aux bombardements souffre de la famine, l’armée d’occupation israélienne a mitraillé, hier matin, un convoi humanitaire acheminé par l’Unrwa (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) sur une route qu’elle a elle-même préalablement arrêtée.
Pendant que les bombardements incessants et intensifs ciblaient de nombreux quartiers au sud et au nord de Ghaza, faisant plus d’une centaine de morts, notamment des femmes et des enfants, et poussant des milliers de civils à l’exil, le secrétaire général de l’ONU désignait, mardi dernier, Sigrid Kaag, ministre des Finances et vice-Première ministre des Pays-Bas, au poste de coordinatrice de l’aide humanitaire et de la reconstruction de Ghaza, qui aura pour mission, dès le 8 janvier 2024, de «mettre en place un mécanisme des Nations unies pour accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza».
L’ONU s’est dite hier «profondément inquiète» de la poursuite des bombardements israéliens sur le centre de la Bande de Ghaza et a exhorté les forces israéliennes à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils.
L’aval donné le 18 décembre par le Conseil de sécurité au plan de l’envoyé de l’ONU en Libye, Abdoulaye Bathily, a constitué le tremplin recherché par l’ambassadeur américain, Richard Norland, pour reprendre ses manœuvres en Libye.
Le gouvernement du Yémen a salué les efforts de l’ONU pour mettre fin à la guerre civile qui fait rage dans le pays, après l’engagement des belligérants à respecter un nouveau cessez-le-feu.
A quoi servira la 28e édition de la Conférence sur les dérèglements climatiques qui vient de se tenir à Dubaï sous l’égide de l’ONU ? Quelle utilité ont ces grandes rencontres sur l’urgence climatique qui se déroulent chaque année depuis 1995 ? La COP28 s’est soldée par un nouveau projet d’accord signé par près de 200 pays.
Des centaines de prisonniers, en sous-vêtements, pieds et poings liés et yeux bandés, marchands dans la rue, avant d’être embarqués vers des centres de détention, bombardements d’hôpitaux, de bâtiments résidentiels et religieux, privation des malades de soins, les laissant se vider de leur sang, déportation forcée des populations, etc., constituent de graves violation du droit international humanitaire.
Dans cet entretien, Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), revient sur la lancinante problématique de lutte contre la désertification. Rencontré en marge des travaux de la COP28 à Dubaï, il estime que les questions liées à la sécheresse ne sont pas assez débattues lors des différentes conférences des parties des Nations unies pour le changement climatique. Selon lui, les pays affectés ont plus que jamais besoin aujourd’hui de mettre tous les moyens nécessaires pour une lutte efficace contre ce phénomène naturel. Des efforts sont à faire pour répondre aux besoins de 1,8 milliard de personnes souffrant de la sécheresse à travers le monde.
Deux responsables onusiens, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Unrwa, et Volker Türk, haut-commissaire aux droits de l’homme, ont exprimé leur profonde inquiétude sur ce qui se passe à Ghaza depuis déjà deux mois et dix jours.
Depuis le début octobre, la guerre entre Israël et le Hamas est meurtrière chez les humanitaires. A Ghaza, trois médecins de Médecins sans frontières (MSF) ont été tués lors d’une frappe sur l’hôpital al-Awda, un urgentiste de Médecins du monde (MDM) est mort avec sa famille dans son immeuble bombardé, des auxiliaires médicaux du Croissant-Rouge tués dans leurs ambulances.
Lors d’une session extraordinaire d’urgence, l’Assemblée générale de l’Onu a voté, à plus des deux tiers des voix, pour «un cessez-le-feu humanitaire immédiat», «la libération inconditionnelle des otages» et la garantie d’«un accès humanitaire».
Conçu sur un viol et une spoliation originels, le projet sioniste d’un Etat israélien sur la terre palestinienne a été rattrapé régulièrement et logiquement par l’histoire, malgré l’impuissance éprouvée des institutions censées incarner le droit international.
Un projet de texte sera débattu, réclamant la protection des civils, l’accès humanitaire, et la libération «immédiate et inconditionnelle» de tous les otages.
Choc, grosse déception et indignation ! Le veto des Etats-Unis d’Amérique opposé, vendredi dernier, à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, suscite la colère dans le monde. Le secrétaire général de l’ONU, plusieurs pays et de nombreuses ONG continuent de condamner la position américaine qui ne fera qu’aggraver la crise humanitaire à Ghaza.
A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la bonne idée était de créer une organisation internationale pour contribuer à ramener la paix dans le monde en traitant et en prévenant les conflits. Mais elle a été accompagnée d’une mauvaise idée, la création d’un Conseil de sécurité qui donne la possibilité à cinq grandes puissances, par le biais du fameux droit de veto, de bloquer n’importe quelle prise de position émanant de pays tiers, y compris de l’Assemblée générale onusienne, en vote écrasant.