L’armée israélienne est la plus morale au monde», disait Bernard-Henry Lévy dès le début de l’invasion de Ghaza par l’armée israélienne en octobre 2023. D’autres laudateurs avaient tenu à peu près le même discours. On ne sait pas si le philosophe français, grand fervent d’Israël et qui a sillonné le monde dans des zones en guerre, a mesuré la gravité de ses propos.
Pour la deuxième année consécutive, les élèves et les étudiants palestiniens de la bande de Ghaza ne sont pas près de retourner à l’école ni de cirer les bancs des amphis.
Ce mardi 5 novembre, les Américains vont élire un nouveau Président. Et comme le veut la tradition, ils devront départager les candidats républicain et démocrate, autrement dit choisir entre Kamala Harris et Donald Trump.
La bande de Ghaza est encore et toujours le théâtre d’une intensification brutale et barbare de l’offensive militaire israélienne. Dans ce territoire sous blocus, les frappes israéliennes se multiplient, ciblant des zones densément peuplées.
La première conférence programmée par l’ENSCRBC (Ecole nationale supérieure de conservation et restauration des biens culturels) de Tipasa, afin d’entamer la célébration du mois du Patrimoine, aura permis à l’assistance de prendre connaissance sur les conséquences tragiques que subit le peuple palestinien et ses patrimoines culturels, à la suite de la sauvage et féroce agression menée par les militaires israéliens sionistes et criminels et leurs alliés, sous le regard passif et impuissant de la communauté internationale.
Comment expliquer cet acharnement violent commis par les militaires sionistes contre les sites culturels et historiques palestiniens ?
Les Nations unies (ONU) ont dénoncé, vendredi, la destruction intentionnelle d’équipements médicaux sophistiqués et difficiles à obtenir dans les hôpitaux et maternités assiégés de Ghaza, aggravant les risques pour les femmes qui accouchent déjà dans des «conditions inhumaines et inimaginables».
Les crimes de guerre commis par l’armée israélienne d’occupation contre les Palestiniens de la bande de Ghaza se suivent et malheureusement ne se ressemblent pas.
Les bombardements israéliens se poursuivent de manière cruelle et incessante, sans aucun répit de la part de l’armée d’occupation sioniste, même pendant l’attaque iranienne.
Les Etats-Unis se sont enfin décidés à reprendre l’initiative au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, en proposant un projet de résolution sur un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza. Impliquée directement dans le conflit, en assurant un bouclier diplomatique intraitable au protégé israélien et en lui fournissant un soutien financier et militaire sans précédent, la puissance américaine a jugé donc le moment venu pour user des voix onusiennes pour peser autrement sur les événements, en proposant un projet de résolution sur un cessez-le-feu.
C'est le summum de l’hypocrisie, ce largage sur Ghaza par Washington, par voie aérienne, de quelques milliers de «doses» de nourriture.
Cela fait déjà 150 jours que les images du génocide perpétré par l’Etat criminel d’Israël contre le peuple palestinien à Ghaza inondent les médias et les réseaux sociaux dans le monde. Une barbarie rappelant tout ce que l’humanité avait connu depuis la Deuxième Guerre mondiale, en passant par les atrocités commises au Vietnam, au Liban jusqu’aux massacres de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine.
L’histoire et la géographie placent fatalement et cycliquement «le monde arabe», sa composante moyen-orientale notamment, au centre d’événements géopolitiques majeurs, avec cette plaie de fixation permanente dénommée Israël.
L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a mis les gouvernements occidentaux et une partie de leurs classes politiques face à eux-mêmes, c'est-à-dire tels qu’ils sont conçus pour défendre leurs intérêts exclusifs et ceux de leur allié inconditionnel, Israël.
Dans un monde où toutes les valeurs humaines ont été anéanties, nul ne peut être insensible aux atrocités commises depuis 130 jours dans la Bande de Ghaza par l’Etat criminel d’Israël.
Hier encore la cruauté s’est manifestée dans toute sa barbarie dans le quartier Cheikh Redouane, un des toponymes martyrs dans la cartographie de l’horreur qu’Israël fixe quotidiennement comme autant de plaies dans le corps de Ghaza.
La frêle vie de la fillette Hind Rajab, six ans à peine, a été emportée comme un fétu de paille par l’ouragan de la guerre sans nom que livre la machine à tuer d’Israël aux populations de Ghaza.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, c’est la sphère arabe, voire musulmane, qui est devenue le principal théâtre de conflits permanents et de guerres d’envergure.
Quatre mois après le début de la guerre d’extermination menée contre les civils à Ghaza et en Cisjordanie, l’Etat sioniste vient d’ouvrir un nouveau front. Il s’attaque, désormais, à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, plus connu par l’Unrwa (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East).
Tous les ingrédients théoriques semblent réunis pour que les tensions au Moyen-Orient dégénèrent en conflit régional majeur. La mécanique des événements et son coefficient d’imprévisibilité, qui a augmenté au fur et à mesure que se prolongeait la guerre contre Ghaza, font que le scénario tant redouté par Washington risque de devenir une réalité.