Au 112e jour de la campagne punitive israélienne contre la population de Ghaza, et tandis que la Cour internationale de justice statuait sur la plainte sud-africaine contre Israël pour «génocide», l’effroyable machine de guerre de Benyamin Netanyahu a commis de nouvelles boucheries qui ne font que conforter les accusations portées contre l’occupant sioniste. Dix-neuf massacres ont été perpétrés par l’armée israélienne en vingt-quatre heures, entre jeudi et vendredi, a indiqué hier le ministère de la Santé dans la Bande de Ghaza. Ces nouvelles tueries ont fait au moins 183 morts et 377 blessés, précise la même source. Ce cortège de victimes porte à 26 083 morts et 64 487 blessés le bilan de la guerre contre Ghaza.
Effaré, le monde entier découvre que les autorités israéliennes n’ont aucun but politique à Ghaza et que le seul cap qu’ils maintiennent, plus de 100 jours après leur offensive, est la destruction systématique de l’enclave, population et bâti en même temps.
Comme si les carnages perpétrés contre les populations civiles de Ghaza ne lui suffisaient pas, l’armée sioniste est déterminée à laisser l’enclave exsangue de son patrimoine archéologique et historique. Depuis le début de cette guerre barbare, plusieurs monuments et sites culturels ont été ciblés par les bombardements aveugles, suscitant l’inquiétude de nombre d’organisations internationales des droits de l’homme mais aussi et surtout celles œuvrant pour la protection du patrimoine mondial.
La situation humanitaire dans la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Ghaza, près de la frontière avec l’Egypte, «a atteint un point de rupture», a prévenu hier l’ONG humanitaire ActionAid International. L’organisation a indiqué que plus d’un million de personnes se rassemblent, en flux constant, dans une zone très peuplée d’une superficie estimée à environ 32 kilomètres carrés.
Tandis qu’on assistait, ce vendredi 12 janvier, à La Haye, à la poursuite des audiences qui se tiennent devant les 17 juges de la Cour internationale de justice, suite à la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la CIJ contre Israël pour génocide, l’armée sioniste persiste cyniquement dans son entreprise exterminatrice en narguant la communauté internationale.
Plus de 90 jours depuis le début de la guerre génocidaire dirigée par l’armée de l’entité sioniste contre la population civile à Ghaza, les crimes se poursuivent au quotidien.
Le monde chrétien célèbre aujourd’hui la Nativité, fête dédiée à l’amour de Dieu. Hier soir, il y a eu un dîner somptueux, des cadeaux, des lumières et de la joie. Au même instant, à Ghaza, terre de Palestine, lieu de naissance de Jésus-Christ, s’est déversé un torrent de sang et de larmes.
A l’épreuve de la guerre menée dans l’enclave de Ghaza, les mythes d’Israël s’effondrent un à un. Le 7 octobre a sonné la fin de ce qu'on a appelé la suprématie militaire de «Tsahal» et de ses services de renseignement, lorsqu’une spectaculaire incursion d’un groupe de résistants du Hamas a été menée avec succès à l’intérieur même d’Israël.
Cette deuxième contribution sur la question palestinienne fait suite à celle qui a été publiée dans les colonnes d’El Watan du 27 novembre dernier. Nous tenions ainsi par cette nouvelle analyse à apporter des éléments d’appréciation complémentaires pour mieux éclairer le lecteur sur nos positions dans une question extraordinairement complexe.
A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la bonne idée était de créer une organisation internationale pour contribuer à ramener la paix dans le monde en traitant et en prévenant les conflits. Mais elle a été accompagnée d’une mauvaise idée, la création d’un Conseil de sécurité qui donne la possibilité à cinq grandes puissances, par le biais du fameux droit de veto, de bloquer n’importe quelle prise de position émanant de pays tiers, y compris de l’Assemblée générale onusienne, en vote écrasant.
Le déluge de feu a repris sur Ghaza avec son torrent de sang et de larmes. Antony Blinken était à Tel-Aviv sans nul doute pour transmettre aux autorités israéliennes le feu vert de Washington concernant la reprise des frappes et approuver le plan israélien de partition de Ghaza.
Le journaliste de la chaîne française TV5 Monde, Mohamed Kaci, est convoqué aujourd'hui, mardi 28 novembre, à la direction des ressources humaines de la chaîne, une semaine après la publication d’un communiqué le désavouant après son interview du 15 novembre du porte-parole de l’armée israélienne, Olivier Rafowicz. Hier, les journalistes de TV5 Monde devaient se réunir pour interpeller la direction de la chaîne au sujet du cas de leur collègue.
Voilà plus d’un mois et demi que l’armada israélienne bombarde sans répit et avec une violence inouïe Ghaza. Bien que l’enclave palestinienne soit densément peuplée, Israël ne fait pas dans le détail et les civils en payent le prix fort. Les enfants sont les premières victimes : des milliers de morts et de blessés ! Même les bébés en couveuse font les frais de cette barbarie sans nom.
Destructions massives et catastrophe humanitaire. Le monde découvre depuis hier, premier jour de la trêve temporaire entrée en vigueur à 7h, heure locale (5h GMT), l’ampleur des dégâts causés par l’agression barbare israélienne à Ghaza.
Malgré l’annonce d’un cessez-le-feu dans la nuit de mardi à hier, prenant effet à compter d’aujourd’hui, les bombardements de l’armée israélienne n’ont pas cessé pour autant sur la Bande de Ghaza.
Les crimes commis par l’occupant israélien dans la Bande de Ghaza continuent de susciter l’indignation de la communauté internationale. En effet, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, affirme que «les événements horribles» survenus ces dernières 48 heures à Ghaza «dépassent l’entendement».
Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a tenu jeudi dernier à «sonner l’alarme la plus forte possible» concernant la situation en Cisjordanie occupée. Volker Türk s’exprimait devant les journalistes à l’issue d’une visite effectuée au poste-frontière de Rafah (séparant l’Egypte de la Bande de Ghaza), et devant le mener également à Amman, en Jordanie, et à Tel-Aviv.
ls sont désormais nombreux les intellectuels israéliens qui ont eu le courage de briser le mur du silence et dénoncer les exactions commises par l’armée sioniste envers les Palestiniens. Des crimes qui avaient commencé quelques jours seulement après l’entrée en vigueur du plan de partage de la Palestine et la déclaration d’indépendance d’Israël le 15 mai 1948.
Le flop de l’hôpital Al Shifa de Ghaza nous rappelle, à tous points de vue, le délire du général américain Colin Powell qui – en 2003, pour duper l’opinion publique mondiale et justifier l’intervention massive américaine en Irak – avait exhibé une fiole devant les membres du Conseil de sécurité.
Le personnel médical de l’hôpital Al Shifa a sorti, hier, pelles et pioches pour enfouir sous terre ses morts, dans des fosses communes, car se trouvant dans l’incapacité de les inhumer à l’extérieur dans les cimetières, eux-même pilonnés, de la Bande de Ghaza.