450 jours de défaites des génocidaires !

09/01/2025 mis à jour: 05:58
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Après plus de 450 jours d’un génocide contre la population de Ghaza ordonné par Benyamin Netanyahu et les suprémacistes racistes de son gouvernement, incarnés, entre autres, par Smotrich et Ben Gvir, les dirigeants sionistes n’arrivent toujours pas à admettre leurs défaites. 

Il y a quatorze mois, ils promettaient, au lendemain de l’attaque du 7 octobre 2023, «l’élimination des bases du Hamas», la libération des prisonniers israéliens détenus par la résistance palestinienne... 450 jours plus tard, la preuve de leurs défaites, non assumées, leur est envoyée d’une manière cinglante à travers les larmes et les pleurs de cette jeune soldate israélienne de 19 ans, appelant à sa libération, suppliant l’inhumain Netanyahu à négocier son retour à la maison auprès de ses parents, et celui des autres prisonniers. 

Une vidéo virale diffusée sur les réseaux sociaux et sur la chaîne de télévision Al Jazeera. Après plus de 450 jours de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, Benyamin Netanyahu est entré dans la partie la plus noire de son existence et de l’histoire de son pays pour avoir ordonné une des plus grandes guerres, les plus meurtrières et les plus dévastatrices, contre des femmes et des enfants depuis 1945. 

Un désir de vengeance en fait, qui aboutit sur un véritable nettoyage ethnique lequel s’est soldé jusqu’à présent par plus de 45 000 morts et plus de 100 000 blessés. Après quatorze mois d’un déluge de feu et de sang et malgré la supériorité technologique sur le terrain de l’armée sioniste, le Hamas en particulier et la résistance palestinienne en général n’ont pas été militairement défaits. 

Bien au contraire, ils continuent de harceler des positions ennemies à l’intérieur de la bande de Ghaza et de mener des attaques de missiles et autres drones contre le territoire israélien, à partir du nord et du sud de l’enclave palestinienne que la propagande sioniste affirmait avoir sécurisée. Au point où, les colons israéliens des régions frontalières n’ont toujours pas regagné les zones abandonnées au lendemain du 7 octobre 2023, qu’ils considèrent comme étant toujours dangereuses. 

Mais sur le plan médiatique et de la bataille des opinions, le Hamas et la résistance palestinienne viennent prouver leur supériorité et leur efficacité. En diffusant l’appel à l’aide de la soldate israélienne, ils rappellent que Benyamin Netanyahu et les suprémacistes de son gouvernement ont lamentablement échoué à libérer les prisonniers détenus quelque part dans la bande de Ghaza. Le message adressé à Tel-Aviv est clair, la seule alternative pour parvenir à leur libération passe par la négociation et non par la voie militaire ! Le message sera-t-il entendu par les génocidaires ? 

Rien n’est moins sûr, tant la chape de plomb pèse sur l’opinion israélienne, travaillée au corps, au quotidien, par les médias «mainstream» à la solde des suprémacistes et des racistes du gouvernement Netanyahu. Lesquels ne tolèrent aucun empêcheur de tourner en rond que ce soit une organisation pacifiste ou un journal, à l’instar de ce que vient de vivre le quotidien de gauche Haaretz accusé de «défaitisme et de vouloir démoraliser les troupes». 

Pour l’heure, les dirigeants sionistes persistent dans leur déni de la réalité et dans leur aveuglement de vengeance contre les Palestiniens, encouragés par la complicité des puissances occidentales, avec à leur tête les Etats-Unis. Après 15 mois de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de violations du droit humanitaire contre les Palestiniens, l’administration américaine sur le départ de Joe Biden vient de dégager une aide militaire de 8 milliards de dollars au profit de Tel-Aviv. 

Une «aide» qui n’est rien d’autre qu’un encouragement à poursuivre le nettoyage ethnique en Palestine.

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