Les prix du pétrole poursuivaient hier leur tendance haussière, suite à la décision des dirigeants de l'Union européenne de mettre en œuvre une interdiction partielle et progressive du pétrole russe.
La BAD, qui souligne que «les balances budgétaire et courante affichent une tendance à la hausse à court terme» (0,9 et 0,2% du PIB en 2022), explique que «la nette amélioration des finances publiques et de la balance courante est due à l’impact de la crise ukrainienne» sur les prix du pétrole. Selon la Banque africaine, l’Algérie devrait cependant diversifier son économie, en s’orientant «notamment vers la pétrochimie, le gaz et les produits agricoles qui ont un fort potentiel d’exportation».
La Banque africaine de développement (BAD), qui tient actuellement ses assemblées annuelles à Accra, au Ghana, a décidé de doubler le financement pour le climat en Afrique, en le portant à 25 milliards de dollars d’ici 2025, afin d’aider le continent à faire face aux fléaux climatiques.
«Le gaz naturel doit faire partie des systèmes de transition pour une énergie juste en Afrique», estime le président de la BAD, qui fait observer que «même si l’Afrique triple l’utilisation du gaz pour la conversion du gaz en électricité, elle contribuera à moins de 0,67% aux émissions mondiales de carbone».
La 24e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2022) s’est ouvert hier au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
La 24e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2022) s’ouvrira demain, dimanche 15 mai, au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a de nouveau revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2022 pour un deuxième mois consécutif, en invoquant l’impact de la crise ukrainienne, la hausse de l’inflation et la résurgence du variant Omicron en Chine.
L’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, membres pivots de l’OPEP, sonnent l’alarme face à la diminution de la capacité énergétique mondiale. Les ministres du Pétrole des deux pays du Golfe ont averti que la capacité inutilisée diminuait dans tous les secteurs de l’énergie, alors que les produits allant du brut au diesel et au gaz naturel se négociaient à des niveaux record à la suite de la crise ukrainienne.
Les cours du pétrole étaient en léger recul hier sur les places de cotation, en raison notamment d’inquiétudes sur la demande chinoise, perturbée par les blocages sanitaires liés à la résurgence de la Covid-19.
L’alliance OPEP+ a décidé, à l’issue de sa 28e réunion ministérielle, tenue par vidéoconférence jeudi dernier, de maintenir sa stratégie de production au vu de «la persistance des fondamentaux du marché pétrolier et le consensus sur les perspectives indiquant un marché équilibré».
La réunion de l’OPEP+ se tient aujourd’hui dans un contexte très tendu, marqué par la proposition de l’Union européenne d’appliquer un embargo pétrolier progressif sur la Russie. Une annonce qui a fait réagir le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Barkindo, qui a déclaré, lors de la réunion du comité technique conjoint de l’OPEP+ qui se tenait hier, en prélude aux réunions de l’Opep+, qu’«il n’était pas possible pour d’autres producteurs de remplacer l’approvisionnement russe».
Les baisses de production en Libye et au Nigeria ont affecté le programme mensuel des augmentations de l’offre prévue par l’Opep. Ainsi, l’augmentation de la production pétrolière de l’OPEP en avril a été inférieure à celle prévue dans le cadre du programme de l’Organisation, selon une enquête de l’agence Reuters.
L’OPEP+ devrait reconduire sa stratégie de production pour le mois de juin prochain, lors de sa réunion prévue le 5 mai, malgré les pressions exercées par les pays occidentaux qui misent sur un surplus de production de la part de l’Organisation en vue de faire chuter les prix qui se maintiennent, depuis des semaines, largement au-dessus de 100 dollars le baril.
Les prix du gaz en vigueur en Europe continuent ainsi d’être tirés par les problèmes d’approvisionnement, dans le sillage de la crise ukrainienne. L’Europe, qui dépend fortement de la Russie en matière d’énergie, cherche depuis des semaines des sources d’énergie alternatives.
Selon le journal espagnol El Confidencial, Josep Borrell a rencontré, à la demande du chef de la diplomatie espagnole, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le 26 mars à Doha (Qatar), en vue de chercher une issue à la crise dont les retombées économiques néfastes sur l’Espagne sont nombreuses.
A environ deux semaines de sa prochaine réunion d’évaluation de sa stratégie pétrolière, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) donne une fois de plus des indices sur son intransigeance sur le maintien de sa politique, exécutée depuis des mois, pour rééquilibrer le marché selon les fondamentaux, et dans l’intérêt des pays producteurs et de l’économie mondiale, et non en fonction de facteurs conjoncturels liés à la géopolitique.
Alors que l’Europe cherche les moyens de se défaire de sa dépendance au gaz russe, dans le sillage de la crise ukrainienne, les prix du gaz naturel américain censé répondre en partie à la demande énergétique du vieux continent s’envolent, en raison de fortes exportations et de faibles stocks.
La production russe a diminué de 7,5% au cours de la première quinzaine d’avril par rapport à mars, selon des rapports de courtiers, alors que les gouvernements de l’UE tentent de se mettre d’accord pour élaborer des propositions visant à interdire le brut russe.
Les prix du pétrole ont terminé la semaine de cotation en hausse, affichant leur premier gain hebdomadaire depuis fin mars, dans le sillage d’informations relatives à l’éventuel arrêt progressif par l’Union européenne (UE) des importations de pétrole russe.
L’Algérie et l’Italie ont signé, hier à Alger, deux accords dans le secteur de l’énergie lors d’une cérémonie présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et le président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi, en visite en Algérie.