Si une partie de l’accord entre Sonatrach et Eni porte sur l’augmentation des volumes de gaz, une seconde partie est liée à un partenariat visant à tirer le meilleur parti des contrats de production d’hydrocarbures en cours, mais aussi d’étendre la coopération à des projets communs dans le domaine de l’énergie renouvelable.
Le nouvel accord énergétique avec l’Italie renforcera globalement la place de l’Algérie en tant que pourvoyeur de gaz à l’Europe, son marché traditionnel. L’avantage du transport par gazoduc est un atout non négligeable pour l’Algérie, face à la poussée des exportations de GNL destinées, via d’autres fournisseurs, aux pays du sud de l’Europe.
Le gouvernement espagnol confirme, par la voix de sa troisième vice-présidente, que l’Algérie augmentera les prix du gaz qu’elle fournit à l’Espagne, mais espère qu’il s’agira d’une augmentation «modérée» à l’issue des négociations en cours entre le groupe Sonatrach et la société espagnole Naturgy.
Le déplacement du Premier ministre italien à Alger fait suite à une conversation téléphonique avec le président Abdelmadjid Tebboune annoncée il y a quelques jours, et une visite d’une forte délégation du groupe énergétique italien Eni à Alger, menée par le PDG de la compagnie italienne, Claudio Descalzi.
Les prix du pétrole se maintenaient hier, sur une courbe ascendante malgré la libération de réserves stratégiques annoncée par les Etats-Unis et l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Des négociations sont en cours, selon des sources espagnoles, entre l’Algérie et l’Espagne, dans le cadre de la révision périodique des prix prévue par les clauses d’indexation incluses dans les contrats gaziers à long terme liant les deux pays.
L’alliance Opep+ a décidé de reconduire sa stratégie de production, ignorant les appels des pays consommateurs à pomper plus de pétrole, pour faire baisser les prix, et compenser la perte de barils russes. Dans la foulée, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a tenu une réunion extraordinaire pour se démarquer des analyses de l’AIE et adopter désormais Wood Mackenzie et Rystad Energy comme sources secondaires d’évaluation de la production de ses membres.
L’OPEP et ses alliés se réunissent aujourd’hui dans le cadre de leurs réunions mensuelles, pour examiner leur stratégie de production, et décider des quotas des pays membres, pour le mois de mai.
Les prix du pétrole ont reculé hier, dans le sillage d’informations faisant état d’avancées dans les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine, entamés en Turquie. Les cours de l’or noir étaient déjà en proie à une forte volatilité, suite aux nouveaux verrouillages en Chine pour freiner la propagation du coronavirus, ce qui a nui à la demande de carburant.
La déclaration des Emirats arabes unis, qui intervient à quelques jours de la réunion de l’Opep+, prévue le 31 mars, sonne comme un refus de «casser» l’alliance avec la Russie, et de laisser le marché dériver au gré des tensions géopolitiques.
L’Algérie demeure le premier fournisseur de l’Espagne en gaz, avec 41,4% des importations espagnoles entre le 1er janvier 2021 et fin janvier 2022, révèlent les statistiques de l’organise public espagnol Strategic Reserves of Petroleum Products Corporation (Cores), sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, qui a mis à jour vendredi les statistiques des importations de pétrole et de gaz au 31 janvier 2022.
Le marché pétrolier restait très volatil hier, alors que l’Union européenne (UE) demeure divisée sur l’opportunité d’imposer un embargo pétrolier à la Russie. Les dirigeants de l’UE n’ont pris aucune décision pour limiter les importations russes de pétrole et de gaz, à la suite des réunions d’urgence consécutives de l’OTAN, du G7 et du Conseil européen de Bruxelles, en présence du président américain, Joe Biden.
Le revirement du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental suscite nombre de remous en Espagne, selon les échos répercutés par la presse espagnole qui évoque des craintes de voir l’approvisionnement en gaz du pays perturbé, dans un contexte de forte tension sur les approvisionnements et les prix énergétiques en Europe, suite à la guerre en Ukraine.
Le pétrole Brent s’échangeait, hier, aux alentours de 116 dollars le baril, après une hausse de 7% la veille, soutenu par les risques d’approvisionnement liés à un éventuel embargo pétrolier de l’Union européenne sur la Russie, et les inquiétudes concernant les attaques des Houthis contre les installations pétrolières saoudiennes.
Les pays de l'UE dépendent largement du pétrole et du gaz russes pour leur approvisionnement en énergie et ne peuvent tout simplement pas se passer, à court terme, de l’approvisionnement russe, a déclaré le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
Le groupe Sonatrach a réalisé, avec son partenaire italien ENI, une importante découverte en hydrocarbures, estimée à environ 140 millions de barils de pétrole en place.
Les prix du pétrole ont prolongé leurs gains hier, à l’issue d’une troisième semaine de forte volatilité sur les marchés pétroliers.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n’a pas changé ses prévisions de croissance de la demande mondiale de brut pour le mois de mars, les maintenant intactes par rapport au mois dernier.
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine vont impacter différemment les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon la Banque mondiale, dans le sillage des chocs liés à la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de ceux du pétrole et du gaz, et le risque qui pourrait affecter les flux de capitaux privés vers les marchés émergents, les transferts de fonds et le tourisme.
Le marché pétrolier a été en proie, cette semaine, à une forte volatilité après une hausse record enregistrée en début de cotation lundi, lorsque les Etats-Unis ont annoncé leur intention de sanctionner le pétrole russe.