Le PDG de la société saoudienne Aramco a rejeté les prévisions tablant sur un pic de la demande pétrolière à l’horizon 2030, appelant à une révision des plans mondiaux de transition énergétique.
Les prix du pétrole ont continué de progresser hier consolidant les gains de près de 4% de la semaine dernière dans un contexte de resserrement de l’offre, confirmé par les prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a relevé son estimation de croissance de la demande de pétrole en 2024 de 110 000 b/j à 1,3 million de b/j, en raison de l’amélioration des perspectives économiques aux Etats-Unis et de facteurs liés au transport maritime de l’or noir, suite aux attaques des Houthis en mer Rouge.
Le groupe Sonatrach a signé un protocole d’accord, avec ses partenaires Eni et Equinor, pour la relance des activités d’exploration d’In Salah et d’In Amenas, dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Au total, l’Algérie a exporté 13,2 millions de tonnes de GNL en 2023, y compris les livraisons du terminal d’Arzew. Sonatrach exploite quatre installations de production de GNL – trois à Arzew et une à Skikda – d’une capacité nominale totale de 25 millions de tonnes/an.
Invité lors d’un événement organisé par «le Groupe des ambassadeurs africains» à Doha, au Qatar, le secrétaire général du GECF a prononcé une allocution dans laquelle il a notamment mis en avant les résultats importants du 7e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz qui s’est tenu du 29 février au 2 mars, à Alger.
Le P-DG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a affirmé que le contrat signé avec l’italien Tecnimont permettra à l'Algérie de mettre fin à l’importation de Linéaire Alkyl Benzène (LAB), matière première utilisée dans l'industrie des détergents et des nettoyants, avec en prime des perspectives d’export en cas de surplus de production.
Les prix du pétrole se stabilisent au dessus de 80 dollars le baril, aidés par l’annonce des réductions volontaires de la production annoncés le 3 mars, par plusieurs pays Opep+.
La nouvelle initiative de l’OPEP+ est perçue par les analystes comme un indice d’une «forte unité au sein du groupe», et «la détermination à défendre un prix planché supérieur à 80 dollars le baril au deuxième trimestre.»
Le projet du gazoduc transsaharien TSGP (Trans-Saharan Gas-Pipeline) reliant le Nigeria à l’Algérie, via le Niger, avance à grands pas, selon les déclarations du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, qui a précisé qu’il ne restait que 1800 km à réaliser sur les 4000 km prévus.
Le PDG du groupe pétrolier, Rachid Hachichi, estime que le groupe «Sonatrach est bien positionné pour défendre sa part de marché, ajoutant qu’il joue un rôle significatif dans l’industrie gazière mondiale, en réalisant ses engagements envers tous ses clients, même dans les circonstances de crise, ce qui renforce davantage sa position de fournisseur crédible et fiable».
Dès la tenue de son 1er Sommet du gaz à Doha (Qatar), le 15 décembre 2011, le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a affirmé la place et le rôle du gaz naturel dans la construction d’une économie à faible émission de carbone, l’association du gaz avec le développement des énergies alternatives et la promotion de ses avantages environnementaux.
Les facteurs géopolitiques mondiaux qui se sont amplifiés depuis des mois ont peu impacté les prix du pétrole, dont la courbe n’a pas atteint les valeurs à trois chiffres qu’auraient pu laisser prédire les conflits en cours dans des régions productrices de pétrole, et les fortes perturbations de transport en mer Rouge.
L’OPEP+ pourrait envisager de poursuivre ses réductions actuelles de l’approvisionnement en pétrole au cours du second trimestre 2024, dans le but d’éviter une offre excédentaire et soutenir les prix, indiquent des analystes de l’industrie pétrolière.
Les prix du pétrole ont reculé, hier, dernier jours de cotation de la semaine, alors qu’ils étaient en bonne voie pour clôturer plusieurs semaines de hausses consécutives.
Dans le secteur des carburants, la demande mondiale de GPL a atteint un niveau record en décembre, tandis que la demande d’essence et de diesel est tombée vers la moyenne quinquennale.
En matière de gaz livré par gazoducs, le rapport du GECF avait indiqué qu’en 2023, l’Algérie a fourni 19% du gaz naturel à l’UE, juste derrière la Norvège, qui totalise une part de marché de 54%, alors que la Russie s’est classée à la troisième place (17%).
L’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui défend le point de vue des pays consommateurs, publie encore une fois un rapport contradictoire avec la vision de l’Opep sur les perspectives du marché pétrolier. Elle estime, dans son rapport du mois de février, que «la croissance de la demande mondiale de pétrole s’essouffle», et abaisse sa prévision de croissance pour 2024, ce qui contraste fortement avec les prévisions de l’Opep qui table sur une croissance significative en 2024 et 2025.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réitéré ses prévisions optimistes concernant la demande de pétrole et la croissance économique mondiale pour 2024 2025.
La production de pétrole de l’OPEP+ a connu sa plus forte baisse en six mois, chutant de 340 000 b/j en de janvier, dans le sillage de la mise en œuvre des réductions volontaires des membres de l’alliance.