La mise en œuvre des réductions de production pétrolières ce mois-ci, et l’annonce de coupes supplémentaires dès le mois prochain, par l’Arabie Saoudite, la Russie et l’Algérie devraient aider à stabiliser les prix et à équilibrer le marché pétrolier, fortement perturbé par les incertitudes économiques et les interférences géopolitiques.
Le troisième trimestre sera un «trimestre décisif, car les attentes élevées de croissance de la demande de l’Opep et de l’AIE doivent se concrétiser pour éviter une pression à la baisse supplémentaire sur les prix», a déclaré Ole Hansen, responsable de la stratégie des matières premières de Saxo Bank.
Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a inspecté, samedi, le projet de réalisation de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso (Boumerdès), où il s'est enquis des dernières retouches avant la mise en service de cette installation d'une capacité de production de 80 000 m3/jour. Lors de l’inspection, indique un communiqué du ministère, le ministre a salué «les efforts déployés pour réaliser, en moins de deux ans, cette station dont les travaux ont été lancés en 2022, après la garantie de toutes les facilités grâce au travail continu, jour et nuit, accompli avec l'aide de compétences algériennes spécialisées dans la gestion des projets de dessalement de l'eau de mer, compte tenu de la grande expérience acquise dans ce domaine». Au cours de la visite, poursuit la même source, «l'entrée en production de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso se déroulera en plusieurs étapes, à savoir la prise d'eau de mer avec une pompe, sa filtration au niveau de la station de dessalement (pré-traitement), puis le traitement final et le contrôle au niveau du laboratoire de la qualité de l'eau qui doit devenir progressivement douce et potable». M. Arkab a en outre appelé les responsables de «ce projet axial à fournir une eau conforme aux normes en vigueur afin de contribuer au renforcement des capacités d'approvisionnement en eau potable au profit des habitants de la région ouest et nord de la wilaya de Boumerdès, ainsi que pour ceux de la région Alger-Est». La station d’une superficie globale de 6,25 hectares s'inscrit dans le cadre du plan d'urgence, selon le ministère qui a rappelé, à cet effet, la mise en service des stations de Bateau cassé (10 000 m3/ par jour) et d’El Marsa (60 000 m3) à Alger, tandis que la station de Corso, une fois opérationnelle, assurera une production de 80 000 m3 supplémentaires dans la wilaya de Boumerdès. La visite d'inspection s'est déroulée en présence du wali de Boumerdès, du président-directeur général du groupe Sonatrach, du directeur de l'énergie et des mines de wilaya, du directeur général d'Algerian Energy Company- AEC (filiale du groupe Sonatrach qui supervise les projets de dessalement de l'eau) et du représentant du PDG de la Société nationale de génie civil et bâtiment-GCB (filiale du groupe Sonatrach, en charge des travaux de réalisation), note la même source. Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait déjà inspecté le projet de réalisation de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso vers la mi-juin et au cours du mois de mars dernier, soulignant la nécessité d'accélérer la cadence de réalisation de cette infrastructure. A ce propos, M. Arkab avait souligné «la nécessité d'accélérer l'opération et d'achever la réalisation dans les délais convenus, et ce, suite au retard enregistré», insistant sur l'impératif de «réunir toutes les conditions pour la mise en service de la station». Le ministre avait appelé alors les responsables du projet à élaborer un plan d'action basé sur l'intensification des travaux de réalisation et la programmation des différentes opérations d'essai du projet avant sa mise en service, en sus d'un plan dédié à l'installation des équipements, et un autre pour les première et deuxième étapes de production afin d'éviter les retards. Zhor Hadjam
Les prix du pétrole sont repartis à la hausse hier, dernier jour de cotation du mois de juin enregistrant le premier gain mensuel de l’année pour le Brent et le second pour le brut américain le WTI. Les deux références ont enregistré cependant des pertes trimestrielles, respectivement de 6% et 7%, au plus bas depuis deux ans.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’attend à ce que la demande mondiale de pétrole atteigne 110 millions de barils par jour (bpj) et que la demande globale d’énergie augmente de 23% d’ici 2045, selon son secrétaire général Haïtham Al Ghais.
La signature de l’accord est intervenue dans le sillage de la visite organisée par le ministère de l’Energie et des Mines, en vue d’inspecter l’état d’avancement des travaux de développement de la mine de Gara Djebilet dans l’ouest de la wilaya de Tindouf. Lors de cette visite, la délégation s’est enquise du processus d’extraction du fer brut sur ce site minier, qui s’étend sur une superficie de 115 000 hectares.
Le patron de Sonatrach, Toufik Hakkar, a estimé que les efforts devraient être «intensifiés pour consolider le rôle de l’Afrique et sa capacité à tirer parti de ses ressources naturelles, renforcer l’intégration économique, exhausser le sens de la responsabilité collective et faciliter l’échange d’expertise et de technologies dans le domaine de l’énergie entre ses pays, ce qui profitera à ses peuples».
Le groupe Sonatrach annonce la signature, d’un protocole d’Entente (MoU) avec la Société China National Chemical Engineering & Construction Corporation Seven. Ltd (CC7), portant sur l’élaboration des études de faisabilité d’un complexe pétrochimique à Skikda.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, lundi à Alger, une délégation de la société norvégienne Marine Water Production (MWP) qui a exposé un projet de réalisation de stations flottantes de dessalement de l’eau de mer.
Les prix du pétrole ont entamé la semaine de cotation en baisse, l’incertitude sur l’évolution de l’économie chinoise l’emportant sur les réductions de production mises en œuvre par l’OPEP+.
Les contrats à terme TTF- référence européenne- ont grimpé jusqu'à 49 en raison de nouveaux problèmes d'approvisionnement.
Le président-directeur général de Sonatrach, Toufik Hakkar, a souligné que la signature de ce contrat traduit «la volonté des parties de poursuivre leur partenariat sur le périmètre contractuel de Menzel Lejmat et de renforcer leur coopération dans le domaine de l'exploration et de la production des hydrocarbures».
Le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) indique que la production de pétrole de l’Opep avait chuté en mai, reflétant l’impact des réductions de production antérieures promises par l’Opep+.
Les contrats à terme sur le Brent ont grimpé hier à plus de 73 dollars le baril en début de cotation, alors que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) était à plus de 68 dollars le baril. Les deux indices de référence ont chuté d’environ 3 dollars le baril lundi après que les analystes ont souligné la hausse de l’offre mondiale et les inquiétudes concernant la croissance de la demande.
Lors de l’entrevue accordée jeudi au patron de Terramin Australia, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a insisté sur «l’impératif de valoriser les produits miniers locaux pour obtenir une valeur ajoutée supérieure à travers l’installation des unités de transformation et le recrutement de la main-d’œuvre locale ainsi que le transfert des connaissances et de la technologie».
L’OPEP+ pompe environ 40% du brut mondial et a réduit son objectif de production d’un total de 3,66 millions de bpj, soit 3,6% de la demande mondiale.
La réunion de l’Opep et de ses alliés s’est avérée très ardue hier, au vu des tractations difficiles qui se sont poursuivies pendant plus de sept heures.
La rencontre à laquelle prendra part le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, se déroulera dans un climat tendu, le marché étant fortement perturbé par des signaux contradictoires et des perspectives incertaines, sur fond de tiraillements entre pays consommateurs et pays producteurs.
Les promesses d’investissement ont été suffisamment nombreuses pour que l’Afrique soit en bonne voie de voir sa capacité totale d’exportation de gaz passer du niveau actuel de 80 millions de tonnes par an (Mtpa) à environ 110 Mtpa d’ici à 2030.
Selon le site internet officiel dédié au projet, le SoutH2Corridor offre plusieurs avantages, dont notamment «une capacité de transport importante pour l’hydrogène, un moyen de transport efficace, compétitif et durable, favorisant la sécurité d’approvisionnement en hydrogène grâce à des raccordements aux stockages tout au long du parcours».