Compte tenu de l’importance de la sécurité alimentaire, indique le communiqué de la BAD, «le Japon et la Banque africaine de développement feront également de l’agriculture et de la nutrition des domaines prioritaires de la cinquième phase de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5)».
Grâce aux nouvelles infrastructures, l’offre totale de GNL devrait presque doubler dans les années à venir, passant d’environ 380 millions de tonnes par an (Mtpa) en 2021 à environ 636 Mtpa en 2030, avec plusieurs grands projets GNL déjà en cours ou en cours de réalisation. La production de GNL devrait culminer à 705 Mtpa en 2034.
L’indice de référence du pétrole Brent se négocie à nouveau au-dessus de 100 dollars le baril. Après avoir connu une forte volatilité il y a quelques semaines, baissant aux alentours de 90 dollars, le cours du baril rétablit sa courbe haussière dans la perspective de nouvelles réductions de quotas de l’alliance Opep, le mois prochain.
Analysant les causes de l’instabilité récente du marché pétrolier, le ministre saoudien de l’Energie, le prince Abdelaziz Ben Salman déclare que les prix à terme de l’or noir, actuellement en vigueur, ne reflètent pas les fondamentaux sous-jacents de l’offre et de la demande, ce qui pourrait obliger l’Opep et ses alliés à resserrer leur production lorsqu’ils se réuniront le mois prochain pour examiner les objectifs de production de l’Opep+.
Le site Oil Price rapporte que la volatilité des prix du pétrole devient excessive, de l’avis y compris des traders dont la volatilité est pourtant le pain quotidien. La situation actuelle rend également la vie plus difficile à de nombreuses entreprises utilisant normalement des couvertures pétrolières pour assurer une certaine stabilité des prix, qui est vitale pour leurs opérations.
Alors que la production stagne en Amérique, les grands acheteurs asiatiques sont de retour sur le marché du GNL pour s’approvisionner pour l’hiver, ce qui réduit l’offre et impacte lourdement les cours du gaz.
La récente baisse des prix du pétrole reflète les craintes d’un ralentissement économique et masque les fondamentaux du marché physique, selon le nouveau secrétaire général de l’OPEP qui affiche une vision plutôt optimiste concernant les perspectives du marché de l’or noir pour 2023.
Les prix du gaz en Europe enregistrent cette semaine de nouveaux records de cotation, dans un contexte de hausse de la demande estivale d’énergie en raison de températures caniculaires, et de baisse des approvisionnements, ce qui exacerbe la crise énergétique et pousse les principales économies du Vieux Continent vers la récession.
Les cours du pétrole sont influencés par la remontée de la production de schiste aux Etats-Unis, où la production dans les principaux bassins de pétrole atteindra, en septembre, le plus haut niveau jamais égalé depuis mars 2020, a annoncé lundi l’Energy Information Administration (EIA) dans un rapport.
L’Algérie renforce ses capacités de production d’hydrocarbures et son rôle de fournisseur d’énergie à ses partenaires, notamment en Europe, à travers différents contrats signés cette semaine.
Fin mai 2022, Sonatrach a totalisé 21,5 milliards de dollars de recettes, contre 12,6 milliards de dollars à fin mai 2021, selon le bilan des réalisations du groupe qui table sur plus de 50 milliards de dollars de revenus à fin 2022.
La compagnie Occidental Petroleum Corporation a exprimé sa volonté de participer aux efforts des autorités algériennes pour développer l’industrie pétrolière, notamment à travers des projets structurants en Algérie, dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Lors de sa réunion prévue aujourd’hui, l’alliance OPEP+ devrait ratifier une nouvelle augmentation de la production pour le mois d’août, achevant l’annulation des vastes réductions de production effectuées au début de la pandémie en 2020.
Dans un contexte de forte tension mondiale sur le gaz, dans le sillage de la guerre en Ukraine et ses répercussions sur les relations énergétiques Russie-Europe, le groupe Sonatrach – dont le rôle en tant que fournisseur du marché européen est de plus en plus mis en exergue – envisage des perspectives encore pus prometteuses en matière de production gazière.
Les prix du pétrole ont ouvert la première journée de cotation de la semaine sur des notes volatiles alors que les regards se tournent, une fois de plus, vers une réunion des dirigeants des pays du Groupe des 7 (G7), qui se tient en Allemagne.
«La conjoncture favorable du marché gazier a permis d’augmenter les exportations en 2021 de 54% à travers les gazoducs et de 13% par processus de liquéfaction», a indiqué le Pdg de Sonatrach, ajoutant que «les cours du Sahara Blend ont connu une augmentation de 68% à la fin du mois de mai 2022 par rapport à la même période en 2021.»
Les ministres de l’Energie d’Algérie, du Niger et du Nigeria ont convenu, le 21 juin, lors d’une réunion tripartite sur le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) à Abuja (Nigeria), de la pose «des premiers jalons» de ce projet, en prévision de sa concrétisation dans «les plus brefs délais».
A propos des voies de transport du gaz pour atteindre l’Europe, au cas où la production augmenterait de manière significative, le ministre insiste sur les capacités algériennes en matière de transport de GNL et de projets en cours de discussions pour relier l’Europe via des pipelines.
Les inquiétudes concernant la croissance économique ont laissé place à un regain d’optimisme suite aux dernières données sur l’activité aérienne internationale, et la mobilité sur les routes américaines – coïncidant avec la saison estivale – montrant une demande de pétrole solide.
L’impact global de la réalisation de ce grand projet, en plus de l’acheminement du gaz vers le marché européen, sera de permettre l’alimentation en gaz naturel des régions désertiques traversées, y compris celles de certaines régions des pays voisins du tracé du gazoduc.