Les prix du pétrole ont enregistré, hier, leur septième gain hebdomadaire consécutif alors que les investisseurs se concentraient sur un marché mondial qui se resserre rapidement et des tensions géopolitiques persistantes l Les deux indices ont ainsi poursuivi leur hausse, dépassant les 92 dollars pour le Brent et les 91 dollars pour le pétrole américain l De nouveaux records jamais égalés depuis 2014.
La décision de poursuivre les augmentations de production actuelles était attendue dans un contexte de forte demande, bien que le marché soit impacté par de forts risques géopolitiques qui commencent à affecter les prix du pétrole beaucoup plus que les fondamentaux.
Selon des sources citées par Bloomberg, mis à part les grands pays producteurs dont l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et l’Irak – qui ont suffisamment de capacités de production inutilisées pour fournir des augmentations significatives –, de nombreux pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) souffrent des conséquences de la baisse des investissements.
La consommation mondiale de gaz naturel a rebondi de 4,6% en 2021, soit plus du double de la baisse observée en 2020. La forte croissance de la demande en 2021 a été notamment tirée, selon la même source, par la reprise économique qui a suivi les confinements de l’année précédente et par une succession d’événements météorologiques extrêmes.
Les prix du pétrole se dirigeaient hier vers des sommets de cotation jamais égalés en sept ans avec un record à plus de 90 dollars franchis plusieurs fois par le Brent depuis jeudi.
L’Opep et ses alliés devraient s’en tenir à leur plan de production, lors de leur prochaine réunion, prévue début février. Aucun changement ne serait ainsi en perspective, en dépit de la montée des prix du pétrole, influencés par la forte demande mondiale, mais également impactés par des facteurs exogènes dont des incertitudes géopolitiques, notamment la situation conflictuelle en cours aux frontières de la Russie.
Les déclarations de la Maison Blanche ont été complètement ignorées par les marchés qui ont enregistré une hausse des prix à des niveaux jamais égalés depuis 2014. Les facteurs liés à une tension sur l’offre, exacerbés par des craintes de conflit armé en Europe ayant été beaucoup plus pesants.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a de nouveau insisté sur la garantie des approvisionnements de l’Espagne en gaz algérien, excluant que le conflit entre la Russie et l’Ukraine puisse avoir des conséquences sur ce plan, l’essentiel du gaz consommé par le pays étant assuré par l’Algérie.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que l’impact du variant Omicron sur l’activité économique et la demande de pétrole est resté «relativement modéré» soulignant dans son rapport mensuel consacré au marché pétrolier que la demande mondiale de pétrole devrait dépasser les niveaux pré-pandémiques, en 2022.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a réitéré hier ses prévisions de croissance robuste de la demande mondiale de pétrole en 2022, malgré la variante du coronavirus Omicron.
Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), spécialisé dans la production du ciment, des granulats et du béton prêt à l’emploi, et du marbre, ambitionne désormais d’aller de l’avant dans sa stratégie de diversification en misant sur de nouvelles gammes de produits, en collaboration avec l’Agence nationale des activités minières (ANAM).
Les prix du pétrole se maintenaient hier au-dessus de 85 dollars pour le Brent après avoir largement dépassé les 86 dollars le baril en début de séance. La hausse des cours se poursuit alors que les investisseurs continuent de parier sur une offre mondiale tendue malgré une augmentation de la production libyenne qui a peu compensé les restrictions des principaux producteurs Opep+.
La multinationale énergétique Naturgy et son allié algérien Sonatrach se sont mis d’accord, en juillet 2021, pour démarrer cette extension – dans laquelle ils ont investi quelque 73 millions d’euros – pour le quatrième trimestre 2021.
L’évaluation du partenariat des Entreprises publiques économiques (EPE) de la filière ciment avec des entreprises étrangères a révélé, selon la Cour des comptes, un certain nombre d’insuffisances dont notamment la non-concrétisation du transfert de l’expertise et du savoir-faire étrangers en matière de management, tel que prévu dans les contrats signés entre 2005 et 2008.
Les prix du pétrole se maintenaient hier au-dessus de 82 dollars le baril, soutenus par une offre plus restreinte que prévu de la part de l’Opep+ dont certains pays membres souffrent d’un manque de capacités. Les pannes en Libye ont également soutenu les prix.
La hausse de la demande de pétrole en Asie devrait se confirmer dans les mois à venir, après avoir connu une longue période de croissance inégale depuis 2020. Dans ce contexte, l’évolution du marché pétrolier est soutenue par des prix en nette hausse, dans le sillage de la première décision prise en 2022 par l’OPEP+, dont les 23 membres ont convenu d’approuver une nouvelle augmentation des quotas de production.
L’Algérie est restée le principal fournisseur de gaz de l’Espagne en 2021, malgré la fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui assurait une partie de l’approvisionnement de l’Espagne et du Portugal en gaz algérien.
«L’Algérie a pu, à travers Sonatrach, honorer tous ses engagements contractuels avec la partie espagnole (10,5 milliards de m3) via le gazoduc Medgaz à lui seul, sans le moindre problème», a indiqué Toufik Hakkar, PDG du Groupe.