Filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, l’opération «Déluge d’Al Aqsa» a surpris le monde, mettant à mal l’armée d’occupation. Dès les premières attaques, les images de combattants palestiniens sur le sol israélien ont déferlé sur la Toile. Attentats aux explosifs, incursions armées contre des militaires israéliens, prise d’otages mais, aussi, une grande offensive par terre, mer et air, avec des parapentes.
Tout a été filmé par les commandos d’Al Qassam, branche armée du Hamas, et sans aucune coupure puis diffusé, en direct, sur les réseaux sociaux. En faisant en sorte que toutes les images et vidéos mises en ligne soient prises comme sources fiables, vues et largement partagées, la résistance palestinienne a gagné sa guerre de l’information. Elle a imposé un climat de terreur et de psychose sur le sol israélien et mis l’Etat hébreu dans une position de riposte aussi bien militaire que médiatique.
En effet, prise de court par les nombreuses attaques simultanées et face à l’inondation de toutes les plateformes par des informations documentées relayées par la résistance palestinienne, l’autorité occupante, à travers des officiers de hauts rangs, a tenté de rassurer la population, en évoquant la logistique de riposte mise en place et des messages-vidéos aussi bien en hébreux qu’en arabe.
Mais pendant que l’autorité occupante passait de la menace à celui du bombardement intensif de la bande de Ghaza, les attaques de la résistance se sont élargies aux colonies les plus sécurisées et pratiquement toutes les informations diffusées par les brigades d’Al Qassem sont vérifiées, confirmées puis reprises par la presse mondiale, en général, et israélienne, en particulier. Celle-ci a d’ailleurs évoqué les commandos de la résistance qui ont pris en otage des militaires israéliens, parlé de dizaines d’hommes armés ayant franchi la ligne de sécurité des colonies, cité les blessés parmi les militaires (israéliens) et les batailles autour de la bande de Ghaza ainsi que du climat de terreur vécu par les colons.
Censure
Tous les faits sont documentés et livrés au monde entier via les réseaux sociaux. Certaines images montrant des commandos de la résistance, armés jusqu’aux dents, circulant à pied, a bord de motos et de véhicules tout-terrain, à l’intérieur même des colonies, des chars en feu, des soldats capturés, tués ou blessés ont été qualifiées de traumatisantes pour les Israéliens et censurées par certaines plateformes, particulièrement Télégram.
Une censure qui n’a, cependant, pas empêché la diffusion à grande échelle. Toute la machine médiatique de l’entité sioniste et de ses alliés n’a pu stopper ou minimiser l’impact de ces attaques au niveau mondial, mais particulièrement à l’intérieur d’Israël et dans ses colonies.
En plus d’être une victoire médiatique, l’opération «Déluge d’Al Aqsa» a révélé l’alignement aveugle de l’Occident avec l’entité sioniste qui, en signe de représailles, venait de sanctionner collectivement la population de Ghaza, tuant, par des bombardements intensifs, des centaines de civils. Ainsi, l’Occident, à sa tête les USA, l’Europe, notamment la France, qui a vite qualifié la résistance palestinienne de terroriste, semble oublier que ce sont eux-mêmes qui ont fait en sorte que les nombreuses résolutions votées par les Nations unies contre l’Etat hébreu ne soient jamais appliquées.
Toutes les injustices subies, toutes les souffrances endurées, toutes les spoliations des terres et tous les morts enterrés par les Palestiniens, durant plus de 70 ans ne peuvent conduire qu’à une révolte que la résistance a exprimée contre l’entité sioniste, à travers l’opération «Déluge d’Al Aqsa» qui a ébranlé la puissante autorité d’occupation dont les citoyens ne pourront, désormais, jamais être en sécurité.