Si certains accusés ont exprimé des remords et versé des larmes, beaucoup d’autres ont adopté la stratégie de la négation. Les auditions d’hier ont, certes, apporté quelques détails sur ce crime mais n’ont pas expliqué les circonstances de ce dernier, ni les raisons qui ont motivé la violence avec laquelle il a été commis.
Le procès en appel des auteurs présumés de l’assassinat de Djamel Bensmain le 11 août 2021, à Larbaâ Nath Irathen, s’est ouvert, hier, devant chambre criminelle près la cour d’Alger. Plus d’une dizaine d’accusés, condamnés en première instance à la peine capitale, se sont succédé à la barre.
Les auteurs présumés de l’assassinat, le 11 août 2021, du jeune Djamel Bensmain, à Larbaâ Nath Irathen ( Tizi Ouzou), seront déférés aujourd’hui devant la chambre criminelle près la cour d’Alger. En tout 94 accusés, dont 19 en liberté, vont être rejugés, après avoir été condamnés à la peine capitale pour 49 d’entre eux, à la prison à vie, pour 8 accusés en fuite à l’étranger, à 10 ans de réclusion pour 17 autres et accordé l’acquittement pour 17 autres mis en cause.
Une enquête, réalisée par le Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef) sur les opinions et attitudes des Algériens, vis-à-vis de la valeur d’égalité entre hommes et femmes, a donné des résultats hallucinants.
Une quinzaine d’anciens membres du parti dissous a été déférée, jeudi, devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, puis placés sous mandat de dépôt, pour quatre chefs d’inculpation liés à la «subversion», à l’«atteinte à la sûreté et à l’intégrité territoriale de l’Etat», entre autres. Des griefs liés à la lettre de la mouvance du parti dissous, signée, lue et diffusée le 30 septembre dernier, par Ali Benhadjar, ancien chef du sinistre GIA dans la région de Médéa.
Le procès en appel opposant l’ancienne ministre de la Culture Nadia Labidi à la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a été renvoyé au 24 octobre. La décision a été prise pour statuer sur les vices de forme soulevés par la défense.
Filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, l’opération «Déluge d’Al Aqsa» a surpris le monde, mettant à mal l’armée d’occupation. Dès les premières attaques, les images de combattants palestiniens sur le sol israélien ont déferlé sur la Toile. Attentats aux explosifs, incursions armées contre des militaires israéliens, prise d’otages mais, aussi, une grande offensive par terre, mer et air, avec des parapentes.
Après la réorganisation des services de la présidence de la République, c’est au tour du statut de la Résidence d’Etat du Sahel, qui comprend des villas, pavillons, chalets, terrains, restaurants et parkings, situés dans la zone balnéaire de Staouéli, à l’ouest de la capitale, de connaître des changements, en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel du 4 octobre (n°64). C’est le deuxième décret lié à cet établissement que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, promulgue depuis son arrivée.
En fuite à l’étranger, l’ancien ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, appelé «Monsieur privatisation», a été condamné à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’un mandat d’arrêt international. C’est la deuxième condamnation par défaut, après celle de 20 ans, avec le même mandat d’arrêt, que le pôle pénal financier lui a infligée hier.
Le général Hocine Benhadid a tiré sa révérence, en ce 1er octobre 2023. Après un dernier hommage rendu par ses compagnons d’armes à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, il a été inhumé, hier, au cimetière de Ben Aknoun, après une cérémonie militaire unique, en présence de ses compagnons d’armes mais aussi de nombreux hauts gradés aux postes de commandement, à leur tête, le chef d'état-major de l’ANP, le général d’armée Saïd Chanegriha. Il laisse l’image d’un général «intègre», «instruit», «compétent» et «franc parleur», tel que décrit par ses pairs.
Alors que la situation sécuritaire se dégrade dangereusement dans le Nord malien, Bamako persiste à ignorer les appels à la reprise du dialogue de la classe politique malienne et de nombreux groupes rebelles signataires de l’Accord d’Alger.
Dans une déclaration publique, l’ancien député RCD Noureddine Aït Hamouda revient sur le «révisionnisme islamiste», les «menaces qui pèsent sur le pays», «les attaques contre l’institution» qui «a sauvé le pays de la ‘’talibanisation’’», «les manœuvres qui s’opèrent à nos frontières», «la grande supercherie de la Badissia-Novembria», etc.
Docteur en sciences juridiques, directrice du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef), Nadia Aït Zai affirme que malgré l’avancée législative en faveur des femmes, durant ces dernières années, le statut de la femme algérienne révèle de façon nette la discordance entre le droit et le fait, entre la règle de droit et sa pratique effective. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle revient sur le décalage entre la société et les lois avant de lancer : «Il faut se rendre à l’évidence que la loi n’a pas eu beaucoup d’impact sur les mentalités qui semblent être confrontées et gérées par un obscurantisme rétrograde véhiculé par des charlatans.»
Les pêcheurs, dont les embarcations, navires et équipements ont été endommagés lors des intempéries du 25 mai dernier, bénéficieront d’une indemnisation comprise entre 500 000 DA et 1 million de dinars.
Malgré les avancées de ces dernières années en matière de droits, la violence et les inégalités restent des facteurs qui empêchent les femmes d’avoir la place qu’elles méritent au sein de la société.
Les victimes de violence n’ont pas eu toutes leurs droits. Si elles ont pu avoir celui de déposer plainte, elles n’ont, cependant, pas obtenu la protection nécessaire. En tant qu’association, nous avons plusieurs rôles à assumer.
Le bras de fer opposant l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) au ministre de la Justice, Rachid Tabi, a pris fin, tard dans la soirée de mardi dernier, avec la tenue d’une réunion qui a regroupé les deux parties, au siège du ministère, a abouti au bout de quatre heures de discussion à un accord et de fait, à l’annulation du mot d’ordre de boycott des activités judiciaires prévu dimanche prochain, par les avocats et pour une durée d’une semaine.
Après l’attaque contre un bateau de transport de passagers et d’une base militaire, faisant plus d’une soixantaine de morts, et le siège de Gao par des groupes terroristes d’El Qaïda, l’armée malienne reconnaît avoir fait l’objet d’une attaque armée qui a coûté la vie à cinq soldats, causé des blessures à une vingtaine et onze autres portés disparus. Une attaque revendiquée par les rebelles de l’Azawad. La situation au Nord-Mali s’enlise et risque de devenir une véritable poudrière si la voie du dialogue avec les rebelles de l’Azawad ne prime pas sur celle du tout-sécuritaire.
Après la menace de boycott des activités judiciaires, brandie par l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), la voie du dialogue semble être privilégiée afin d’éviter la paralysie des juridictions. Une rencontre regroupant les deux parties est prévue avant la fin de la semaine en cours, la veille d’une réunion de l’Union, à l’issue de laquelle le sort du bras de fer avec la chancellerie sera tranché.
«Ils voulaient faire de l’Union Bank ce qu’ils avaient fait avec Khalifa Bank». «Nous sommes dans une nouvelle Algérie qui n’a rien à voir avec celle de la "îssaba"»