Officiellement ouverte au mois de février dernier, la ligne maritime Alger-Nouakchott-Dakar est suspendue depuis plus de deux mois. Le navire Gouraya, de la compagnie de transport maritime de marchandises, Cnan-Med, qui assure cette desserte commerciale, est immobilisé depuis le mois de juillet dernier au port d’Alger et à son bord plusieurs tonnes de produits destinés à l’exportation vers la Mauritanie et le Sénégal. Les raisons de cet arrêt sont multiples.
Le secrétaire général du Syndicat national des magistrats (SNM), Yessad Mabrouk, a jeté un véritable pavé dans la mare en taclant ses confrères, les juges, à travers de lourdes déclarations sur les réseaux sociaux.
C’est une situation «intenable» que les travailleurs de la compagnie publique de transport maritime de marchandise, CNAN-Nord, ont dénoncée dans un courrier adressé à la tutelle, la veille d’un sit-in de protestation du personnel navigant et sédentaire, prévu hier devant le siège du groupe Gatma (Groupe algérien de transport maritime), à Alger, mais annulé à la dernière minute.
Le verdict des trois procès de Mohamed Benhalima, ex-caporal de l’armée algérienne, dont il a déserté les rangs, pour rejoindre l’Espagne, où il s’est converti en «youtubeur» très actif sur les réseaux sociaux et dont les publications ont fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires, est tombé.
La présidente du Conseil d’Etat, Farida Benyahia, n’est plus en fonction depuis un mois. Le décret présidentiel portant sa mise à la retraite, en date du 4 août 2022, a été publié mercredi dernier, au Journal officiel (n°56), du 31 août 2022. Pourtant durant ce mois d’août, Mme Benyahia a pris part ès-qualité à plusieurs activités officielles.
Très attendu, le mouvement dans la magistrature a touché 544 magistrats dont une bonne partie a été informée par des SMS, apprend-on auprès de plusieurs d’entre eux. Les changements ont touché 26 cours, comportent la mutation de 9 présidents de cour et 10 procureurs généraux, la promotion de 18 juges aux postes de chefs de cour, et le limogeage de 14 présidents de cour et de 4 procureurs généraux, qui devraient être affectés soit à des postes de conseiller, une sorte de voie de garage, soit être admis à la retraite.
Expulsés d’Espagne et détenus à la prison militaire de Blida pour leur désertion des rangs de l’armée, Mohamed Azouz Benhalima et Mohamed Abdellah ont comparu hier, en appel, devant la chambre pénale près la cour d’Alger, pour plusieurs affaires liées à leurs publications et diffusions de vidéos sur les réseaux sociaux.
La chambre d’accusation près la cour d’Alger a ordonné, hier, la mise sous mandat de dépôt de l’ancien Premier ministre, Noureddine Bedoui. Poursuivi en tant qu’ancien wali de Constantine, il avait comparu jeudi dernier devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, qui l’a placé sous contrôle judiciaire, alors qu’Abdelmalek Boudiaf, son prédécesseur à la tête de la wilaya de Constantine, inculpé pour les mêmes faits a été placé en détention. Ainsi, Bedoui devient le 3e Premier ministre du défunt président déchu à se retrouver en prison.
Le procès en appel de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du défunt Président déchu, a été renvoyé hier par la chambre pénale près la cour d’Alger au 20 septembre prochain, en raison de l’absence de la défense de l’homme d’affaires Ali Haddad. La même juridiction a également reporté l’affaire liée au marché des bracelets électroniques, du fait de l’hospitalisation de l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, cité comme témoin.
Après avoir passé plusieurs séjours au pavillon pénitentiaire de l’hôpital Mustapha Pacha, à Alger, l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, âgé de 75 ans, a été évacué, dimanche dernier, de la prison de Koléa vers la même structure pour des soins intenses liés à des problèmes cardiovasculaires, qui se sont aggravés depuis quelques mois. Il n’est pas le seul à y être admis. D’autres détenus y ont été transférés en urgence.
Alors que l’on s’attendait à la fin de la liquidation d’El Khalifa Bank, la récupération de toutes les créances pendantes et la clôture de ce dossier qui va boucler 20 ans d’existence, on apprend la mise de fin de mandat de Moncef Badsi, et la nomination par la commission bancaire, le 1er juillet, d’un nouveau liquidateur, Zoheir Benhabiles, pour un court mandat, qui expirera le 31 décembre 2022. L’information a été rendue publique, samedi dernier, par les services de la liquidation, à travers un communiqué laconique qui ne comporte aucune précision quant au devenir des volumes colossaux tant de la dette que des créances qui restent à recouvrir.
Une peine de 4 ans de prison ferme a été infligée hier à l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, poursuivie pour des actes liés à la gestion de plusieurs manifestations culturelles et politiques. Ordonnateur financier, Abdelhamid Benblidia a quant à lui écopé d’une peine de 2 ans de prison ferme, alors que l’ancien directeur de la culture de Tlemcen Hakim Miloud a été condamné à 18 mois de prison avec sursis.
C’est l’opération de promotion la plus importante que l’armée a connue hier, à la veille de la cérémonie du 60e anniversaire de l’indépendance.
Inédit. Une magistrate du tribunal de Koléa, près la cour de Tipasa, a introduit il y a une dizaine de jours un recours en annulation contre les résultats de l’élection des trois membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) représentant les magistrats de la Cour suprême.
Poursuivis par les tribunaux militaire, criminel et correctionnel, Mohamed Azouz Benhalima et Mohamed Abdellah, deux déserteurs respectivement des rangs de l’Armée et de la Gendarmerie nationales, expulsés d’Espagne, ont écopé déjà de nombreuses peines de prison pour des faits liés en particulier à leurs publications sur les réseaux sociaux. Leurs avocats s’insurgent contre ce qu’ils qualifient de «violations de procédures» notamment en matière de «respect de la présomption d’innocence» garantie par la loi, et contre lesquelles ils annoncent le dépôt de plainte.
L’ancien ministre de la Solidarité Djamel Ould Abbès, doit comparaître devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, pour une nouvelle affaire de «détournement et de dilapidation de deniers publics». L’ancien secrétaire général du FLN aurait dans un coffre-fort bancaire la somme de 45 000 dollars, montant des intérêts générés d’un don de 5 millions de dollars, offert par le Koweït à l’Algérie, en signe de solidarité avec les familles des victimes du terrorisme.
Après de longues plaidoiries, l’affaire liée à la réalisation par Saipem du complexe gazier GNL3 a été mise en délibéré et le verdict est prévu pour le 24 ou le 28 juin.
Le Syndicat national des magistrats (SNM) est monté au créneau en dénonçant le retard dans l’élaboration des deux lois organiques portant statut des magistrats et du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) tout en mettant en garde contre la persistance de cette situation et appelle au respect de la Constitution.
L’ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et son vice-président chargé des activités aval, Abdelhafid Feghouli, se sont renvoyés, hier, la responsabilité et les accusations dans l’élimination de l’émirati Petrofac du marché de réalisation du complexe gazier d’Arzew GNL3 au profit de Saipem, dont les représentants ont nié toute «surfacturation». Le procureur général a, cependant, requis une peine de 20 ans de prison contre l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, avec confiscation de ses biens et ceux des membres de sa famille, mais aussi contre Mohamed Meziane, Abdelhafid Feghouli et les représentants de Saipem, en fuite à l’étranger.
Lourde condamnation prononcée hier contre le journaliste et patron du groupe médiatique Ennahar, Mohamed Mokadem, plus connu sous le nom d’Anis Rahmani, et l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout. Jugés à distance, les deux hommes ont écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme et d’une amende d’un million de dinars, avec confiscation des biens et des avoirs et le paiement solidaire d’une somme de 10 millions de dinars au Trésor public.