Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a appelé, hier à Alger, à tirer parti «efficacement et durablement» des innovations des équipes de recherche et à intensifier les échanges entre les groupes économiques et les structures de recherche.
«L’objectif de la participation du FFS est de gagner des espaces dans les Assemblées populaires communales concernées et profiter de ce rendez-vous pour promouvoir son projet politique et plaider en faveur de sa vision de la gestion locale basée sur la démocratie participative et la solidarité locale», lit-on dans un communiqué.
Il y a un bouillonnement qui s’élève dans le monde du travail et les fonctionnaires menacent d’une rentrée sociale chaude. Les pouvoirs publics doivent agir, d’autant que les manifestations qui secouent plusieurs pays européens et voisins ont provoqué des crises politiques», a alerté Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT).
Le Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD) rend hommage au défunt El Hachemi Cherif, membre fondateur et ancien président du MDS, décédé le 2 août 2005. «Voilà 17 ans El Hachemi que tu es parti. Depuis, la planète s’est complètement métamorphosée, et dans ce contexte de fortes turbulences, qui peut nous dire aujourd’hui où en est le pays et dans quel sens il va. Il n’y a que toi et ton œil affûté qui auraient pu nous aider à évaluer et à saisir dans toute sa complexité le monde qui a surgi ces derniers mois», écrit d’emblée le PLD dans une déclaration transmise à notre rédaction.
Le gouvernement a examiné, jeudi, lors d’une réunion présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, un avant-projet de loi «portant mesures particulières de rassemblement pour le renforcement de l’unité nationale», comme indiqué dans un communiqué.
L’avant-projet de loi organique relative à l’information a été, pour la énième fois, au menu de la réunion du gouvernement. Renvoyé à maintes reprises par le Conseil des ministres pour enrichissement, le texte a été examiné à nouveau lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement. Présentée par le ministre de la Communication, la nouvelle mouture, telle qu’exposée par le communiqué de l’Exécutif, tend à renforcer le contrôle sur les médias. «Ce projet de texte a pour objectif la mise en place d’un cadre législatif global qui contribuera à consolider la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et électronique et à favoriser l’émergence d’un paysage médiatique national ancré dans les réalités nationales, conscient des enjeux nationaux et internationaux et respectueux des chartes de l’éthique et de la déontologie», lit-on dans ce communiqué, qui définit les objectifs visés à travers l’élaboration de cet avant-projet de loi.
La situation difficile que traverse El Watan n’a pas manqué de susciter l’intérêt de nombre de médias internationaux qui s’en sont fait largement l’écho. C’est notamment le cas de quelques titres de la presse française. Ainsi, L’Humanité a publié hier un article au titre éloquent : «Algérie, le quotidien El Watan menacé de fermeture». «Le quotidien francophone algérien El Watan va-t-il continuer à paraître ?» s’interroge L’Huma. «Officiellement, cette fermeture serait le résultat d’une situation financière difficile. Le journal est privé de publicité (celle-ci, institutionnelle, est confiée en totalité à l’Agence nationale de l’édition et de la publicité), ses comptes bancaires sont bloqués et il est en redressement fiscal», résume le journal français.
El Watan est un immense journal, avec ses grandes forces mais aussi ses faiblesses, ce qui en fait un journal vivant et proche de ses lecteurs. El Watan compte énormément dans le paysage médiatique francophone algérien. El Watan compte dans le cœur des lecteurs algériens, car il fut le premier quotidien indépendant en Algérie. El Watan a toujours ouvert ses colonnes aux intellectuels algériens : universitaires, historiens, littéraires, philosophes, sociologues, psychologues, scientifiques, toutes les tendances confondues.
Après les deux jours de grève organisée par le bureau de la section syndicale d’El Watan revendiquant le paiement des 5 mois d’arriérés de salaires, et n’ayant obtenu aucun résultat, les travailleurs du journal El Watan réunis avec leur section syndicale ont décidé de la reconduction de leur mouvement de grève.
La presse privée vit ces dernières années l’une des phases les plus sombres de son existence depuis l’ouverture du champ médiatique. Le quotidien El Watan, l’un des derniers titres qui a accompagné les luttes sociales et démocratiques du peuple algérien, risque de disparaître de notre paysage.
C’est encore l’hécatombe sur les routes en Algérie. Quatre personnes ont trouvé la mort et 37 autres ont été blessées dans un accident, survenu hier à Tiaret. Les bilans des différents intervenants dans cette hécatombe donnent froid dans le dos.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) redoute les conséquences du «marasme» du pays. Le «marasme qui caractérise l’économie depuis de nombreuses années est maintenant alimenté par une inflation galopante qui touche à la fois les ménages et les entreprises par les prix des intrants industriels et agricoles qui ont pris l’ascenseur. Les annonces de rattrapage par l’intermédiaire de la révision des taux de l’IRG et du point indiciaire se sont avérées des tromperies.
Le ministère des Transports a procédé à la mise en place d’une cellule de veille chargée du suivi des préoccupations des citoyens relatives au voyage de et vers l’Algérie. Cette action vise en réalité l’amélioration du service public et une meilleure prise en charge des difficultés relatives à l’acquisition des billets d’avion et du suivi des préoccupations des citoyens relatives au voyage à destination et en provenance d’Algérie.
Si elle a été accueillie avec un retentissant ouf de soulagement dans le milieu des professionnels du voyage, algériens et tunisiens, la réouverture, depuis vendredi 15 juillet, des frontières terrestres entre l’Algérie et la Tunisie, en application de la décision commune du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et de son homologue tunisien, Kaïs Saïed, est, pour leurs «collègues» voyagistes clandestins, la pire nouvelle de l’été. En ce début de reprise du trafic terrestre, après deux longues années de fermeture due à la pandémie de Covid-19, vers et en provenance du voisin de l’Est, c’est toute la chaîne touristique souterraine qui est grandement affectée.
Les éléments du Groupement des garde-côtes de Annaba ont intercepté, dans la nuit de mercredi à jeudi, deux embarcations artisanales à bord desquelles ont pris place 36 jeunes candidats à l’émigration clandestine, dont des mineurs. Agés de 16 à 30 ans, ces jeunes infortunés naviguaient à six miles nautiques au nord de Ras El Hamra, lorsque les deux embarcations ont été repérées vers 3h par les forces navales. Ils ont été poursuivis, arraisonnés et reconduits vers 5h30 au port militaire de Annaba, brisant ainsi tous leurs rêves de rejoindre les côtes de la rive européenne, notamment l’île de la Sardaigne (Italie). Ils sont venus de Annaba, Skikda et Guelma avec la ferme intention de quitter l’Algérie et rejoindre, tant bien que mal, les centaines de jeunes déjà établis sous des cieux «plus cléments».
Près de 59% : tel est donc le taux de réussite officiel au bac pour cette année 2022 au niveau national. Par spécialité, ce sont les lauréats de la filière mathématiques qui arrivent en tête avec 78,78% de réussite d’après les résultats communiqués ce samedi par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed. A noter que la filière mathématiques comprend : génie civil (65,43% de réussite au baccalauréat), génie électrique (65,15%), génie des procédés (64,92%) et génie mécanique (56,87% de réussite). Pour les autres filières, les langues étrangères arrivent en seconde position derrière les maths avec 64%, suivies des sciences expérimentales (59,32%), lettres et philosophie (54,80%) et enfin gestion et économie (52,92%).
Quelques heures seulement après la publication des résultats, les nouveaux bacheliers sont déjà appelés à entreprendre les démarches administratives et pédagogiques nécessaires à leur inscription universitaire. Pour ce faire, il faudra au préalable se renseigner sur les formations disponibles, voire souhaitées, d’où les journées portes ouvertes organisées depuis hier, et ce, pendant trois jours par l’ensemble des établissements du supérieur.
Si la filière des mathématiques occupe cette année la première place au classement national du baccalauréat, avec un taux de 78,78%, celle des lettres et philosophie vient, malheureusement, en queue de peloton avec 54,80%. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cette filière est mal classée.
Alors que l’on s’attendait à la fin de la liquidation d’El Khalifa Bank, la récupération de toutes les créances pendantes et la clôture de ce dossier qui va boucler 20 ans d’existence, on apprend la mise de fin de mandat de Moncef Badsi, et la nomination par la commission bancaire, le 1er juillet, d’un nouveau liquidateur, Zoheir Benhabiles, pour un court mandat, qui expirera le 31 décembre 2022. L’information a été rendue publique, samedi dernier, par les services de la liquidation, à travers un communiqué laconique qui ne comporte aucune précision quant au devenir des volumes colossaux tant de la dette que des créances qui restent à recouvrir.
Monsieur le Président, C’est du haut de mes 80 ans que je me permets de vous lancer cet appel du cœur et de la raison. Monsieur le wali de la wilaya de Constantine vient d’agresser violemment plus de 2000 ans d’histoire en ordonnant des travaux dits d’utilité publique à l’intérieur même d’un site protégé où se trouve l’unique monument intra-muros que sont les Arcades romaines (aqueduc). Classées patrimoine au début du XXe siècle et confirmées par les lois et réglementations l’Algérie indépendante. Les conséquences de ces travaux sur ce site seront d’une extrême gravité dans l’avenir.