Des arrestations ont été enregistrées, hier, dans la ville de Tizi Ouzou parmi les citoyens qui ont tenté de marcher à l’occasion de la célébration du 42e anniversaire du Printemps berbère. Il y a aussi des citoyens interpellés lors d’un dépôt de gerbe de fleurs au centre-ville, à la mémoire des victimes des événements de Kabylie de 2001.
L’affaire de M’chedallah (Bouira) a fait réapparaître le discours de la haine, notamment sur les réseaux sociaux, devenus un défouloir de toutes les formes de racisme. Des propos haineux rapportés, ou juste partagés par beaucoup de pages ou des personnes identifiées.
Pour l’avocat Farouk Ksentini, la loi délimite assez bien les limites à ne pas dépasser afin de ne pas tomber sous le coup d’une sévère condamnation pour propagation de discours de la haine et de la discrimination. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il appelle à la désignation et à l’installation rapide des membres de l’Observatoire de prévention et de dénonciation de ces actes répréhensibles pour rendre plus efficaces la lutte contre ce phénomène.
Même si la célébration du 42e anniversaire du 20 Avril 1980 intervient, cette année, dans un contexte particulier, caractérisé notamment par l’absence de l’engouement d’antan pour marquer cette occasion, il n’en demeure pas moins que le Printemps berbère reste un repère et un catalyseur incontestable pour la revendication identitaire.
La grève des lycéens dans la wilaya de Constantine se poursuit pour le troisième jour de suite. Elle commence à gagner de nombreux établissements scolaires. Hier, plus d’une centaine d’élèves ont déserté les classes pour organiser une marche improvisée vers le siège de la direction de l’éducation, situé au centre-ville.
Seuls quelques médias français se sont intéressés à cette nouvelle fracassante, en s’appuyant sur une enquête publiée dans la revue trimestrielle XXI (tome 58, paru le 1er avril), réalisée par la journaliste indépendante Claire Billet.
Le général de corps d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, a mis en garde, hier à Alger, contre «l’alarmisme médiatique» qui accompagne certains phénomènes sociaux négatifs, ainsi que les polémiques stériles qui en résultent et qui sont de nature à provoquer des différends au sein des composantes de la société. «Comme je l’ai déclaré, à des occasions précédentes, la bataille d’aujourd’hui est une bataille de conscience par excellence et, à ce titre, je voudrais aborder une question qui a pris, ces derniers temps, des proportions inquiétantes.
Plusieurs procès en appel d’anciens ministres, poursuivis dans des affaires de corruption, ont été reportés, hier, par la cour d’Alger, a rapporté l’agence APS.
Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a promis, dans une déclaration faite au Conseil de la nation et reprise par le journal El Khabar, de lancer le mécanisme d’un accord à l’amiable afin de récupérer l’argent détourné dans les caisses de l’Etat.
Les Ateliers Sauvages, l’espace artistique fondé par Wassyla Tamzali, a accueilli ce lundi soir un débat des plus intenses sur l’université algérienne. C’était à l’occasion de la présentation de l’ouvrage collectif paru tout récemment aux éditions Koukou sous le titre : L’Université désacralisée. Recul de l’éthique et explosion de la violence.
Dix-huit (18) élèves souffrant de blessures légères suite au dérapage de leur bus scolaire mardi 19 avril, au matin à Ain Zaouia (sud-ouest de Tizi-Ouzou), ont été secourus, par les éléments de la Protection civile, a indiqué la direction de wilaya de la Protection civile.
Les audiences criminelles et des mineurs ont été désertées hier par les avocats en réponse à l’appel de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), en signe de protestation contre le nouveau régime fiscal imposé à leur profession, par la loi de finances 2022. Toutes les affaires ont été renvoyées alors que le bâtonnier national, Me Brahim Tairi, président de l’UNOA, a exprimé son «optimisme» quant à un «dénouement rapide».
Le Front contre la répression créé le 5 mars dernier continue de dénoncer le «climat de terreur imposé dans le pays engendrant des atteintes massives et systématiques aux droits humains».
L’administration est-elle décidée à mettre en marche la politique de la répression antisyndicale, où l’action syndicale est entravée par la force ?
Les syndicats de la santé se plaignent de ce qu’aucun changement ni révision n’aient été apportés à la composition et au fonctionnement de la commission centrale chargée des relations avec les partenaires sociaux.
Le jugement en appel prononcé ce dimanche vient annuler le jugement en première instance de trois mois de prison ferme, alors que le procureur avait requis un an de prison ferme.
Vingt et un ans se sont déjà écoulés depuis les tragiques événements de Kabylie de 2001, enclenchés suite à l’assassinat d’un jeune à l’intérieur des locaux de la Gendarmerie nationale à Beni Douala, dans la wilaya de Tizi Ouzou, d’où est partie la première étincelle d’une révolte qui a embrasé toute la région.
Abderrazak Makri, président du MSP, et Abdallah Djaballah, président du FJD, appellent les autorités à sanctionner ce qu’ils considèrent comme une «atteinte à la mosquée».
La demande de libération provisoire des personnes, dont des influenceurs célèbres, impliquées dans l’affaire relative à l’arnaque dont ont été victimes 75 étudiants, a été rejetée par la chambre d’accusation de la cour d’Alger. Celle-ci a confirmé la décision du juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beïda prise à l’encontre des mis en cause, au nombre de 11, comme l’ont rapporté certaines sources.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier, une communication téléphonique de son homologue russe, Vladimir Poutine, indique un communiqué de la présidence de la République.