Les anciens l’appelaient le CEG (Collège d’enseignement général). Pour les nouvelles générations, il est le CEM Mohamed Khemisti. Construit en 1936, l’établissement ayant formé plusieurs générations tombe en ruine.
La formation sétifienne qui disposait de la meilleure défense de Ligue 1 tombe lourdement à l’Arbaâ où le RCA avait grandement besoin de points pour sortir de la zone rouge et sauver sa peau. Inattendue et inexpliquée, la défaite ne passe pas inaperçue. Le deuxième échec en quatre jours explose aussi bien les vestiaires que la Toile. Au sifflet final, Khedairia aurait piqué une colère rouge.
A pied d’œuvre depuis dimanche dernier, quelques heures après l’affichage des listes des bénéficiaires de 1000 Logements publics locatifs publics (LPL) de la daïra de Sétif, la commission chargée de la réception des recours de milliers de recalés est le moins que l’on puisse dire submergée.
La chaîne des milliers de recalés agglutinés devant le complexe du 8 Mai 1945 à Sétif attendant leur tour pour y déposer un recours dépasse le kilomètre.
Il n’est pas uniquement un bastion du savoir et de la connaissance, il est avant tout le berceau du nationalisme. Construit en 1873 au coeur de l’antique Sitifis, le célèbre lycée (ex-Eugène Albertini) a été l’une des plus grandes écoles du militantisme.
Croyant en la belle étoile d’une formation «carbonisée», les fans ententistes déchantent, comprenant dès le coup d’envoi de la deuxième étape que la remontada souhaitée était chimérique.
Le résultat de la «première mi-temps» permet au Ahly de brûler les étapes, de penser à l’ultime étape et d’entrer en conflit avec la Confédération africaine de football (CAF). La domiciliation de la finale au Maroc en est la cause.
Produit par le comédien Toufik Mezaache, qu’on ne présente plus, le monodrame Koumaïcha, diminutif de «poignée», interprété par Nosseiba Attout, jeune étudiante, a eu un succès qui dépasse désormais les frontières nationales. Pointant du doigt le regard de la société, la pièce mettant en exergue la volonté d’une jeune handicapée défiant les préjugés est sollicitée de partout.
Le club phare de l’antique Sitifis est éclaboussé par une énième scabreuse affaire. Se croyant tout permis, certains «affairistes» gravitant autour de la formation chère à Ali Layass, Messaoud Koussim, Lounis Mattem et Mohamed Griche, pour ne citer que ces figures, transforment l’avion spécial en moyen de «contrebande».
Prenant le train en marche, Darko Novic n’est pas le géniteur de la débâcle «concoctée» par ses dirigeants.
Il y a 77 ans, alors que la France fêtait la victoire des Alliés contre le nazisme, son armée massacrait, à Sétif, Guelma et Kherrata ainsi que d’autres villes, des milliers d’Algériens sortis manifester pour une Algérie libre et indépendante, un crime contre l’humanité qui reste toujours impuni.
Sur papier, le combat entre Al Ahly et l’ESS revient de facto aux Pharaons bien structurés et indomptables dans leur antre où l’ambiance est volcanique.
La wilaya de Sétif n’est pas une région côtière. Elle est en revanche une région touristique de premier plan. Selon Kamel Tigheza, le directeur du tourisme, l’activité du secteur n’est pas saisonnière. Elle s’étend du 1er janvier au 31 décembre.
Meurtris par le satané virus qui a fauché des collègues et amis, les blouses blanches dépourvues de moyens n’ont pas baissé les bras. Ils n’ont pas déserté leurs postes. Ils n’ont pas non plus choisi l’exil doré. Bien au contraire, ils ne cessent de marquer des points, de démontrer et prouver leur compétence et d’atténuer les souffrances de patients atteints de pathologies graves.
Après l’interlude des fêtes de l’Aïd, la formation sétifienne se retrempe dans l’ambiance de la compétition continentale. En renouant avec le succès coïncidant avec le premier match de Darko Novic en Ligue 1, les partenaires de Khedairia boostent leur capital confiance.
Pour bien préparer la demi-finale de la Ligue des champions, éviter un autre harassant déplacement et probablement des blessures, la direction de l’ESS a pris attache avec son homologue de l’OM pour décaler la confrontation OM-ESS comptant pour la 28e journée de Ligue 1.
L’état lamentable du réseau routier de la ville de Sétif n’est plus «l’exclusivité» de la périphérie, des chemins secondaires et des itinéraires «non fréquentés par le chef».
La citation «Tel est pris qui croyait prendre» sied parfaitement à Redha Djaïdi, le coach espérantiste ayant joué et bouclé le quart de finale de Ligue des champions pendant la conférence de presse d’avant-match où il a manqué de respect à l’ESS et à son coach invité à «passer une nuit blanche avant de croiser le fer avec l’Espérance à Radès».
L ’absence d’un directeur de l’éducation (DE) de la deuxième wilaya du pays en nombre d’habitants et d’élèves scolarisés «plonge» un secteur aussi stratégique dans une anarchie indescriptible.
Les sétifiens sont arrivés hier à Tunis, avec l’obligation de réussir un bon coup à Carthage. Le changement de coach a, le moins que l’on puisse dire, ravivé la flamme des partenaires de Djabou, retrouvant soudainement la joie de travailler, de s’en donner à cœur joie, et d’être ensemble.