Après les bombes à phosphore blanc interdites d’utilisation pour ses effets dévastateurs, l’armée israélienne a utilisé durant les dernières 48 heures les bombes anti-bunker, à ogives perforantes, utilisant l’intelligence artificielle, appelées «usine d’assassinats en masse». Acquises auprès des Etats-Unis, principal fournisseur d’armes à l’entité sioniste, elles font partie d’un important arsenal livré depuis le 7 octobre dernier, qui comporte 15 000 bombes des plus mortelles, parmi lesquelles 57 000 obus d’artillerie, 5000 bombes non guidées (MK-82) et 5400 bombes à ogives (Mk-84). Leur utilisation durant les dernières 48 heures a fait des centaines de morts.
Hier, des images surréelles de bombardements à Ghaza, ciblant d’imposantes tours résidentielles qui s’affaissent, avant de dégager un immense nuage de fumée noire, tuant des centaines de personnes, majoritairement des femmes et des enfants. De nombreux quartiers au nord et au sud de cette Bande de 360 km2 ont subi l’horreur avec l’entrée en action de nouvelles armes livrées par les Etats-Unis, un des plus importants alliés d’Israël.
Les dernières 48 heures qui ont marqué la rupture de la trêve entre la résistance et l’occupation ont été les plus violentes, avec le recours à un arsenal militaire plus dévastateur. En effet, de nombreux médias américains ont confirmé l’utilisation par l’armée d’occupation de l’Intelligence artificielle pour gérer les cibles des bombardements intensifs en misant sur la quantité.
Toutes les personnes qui résident dans une tour ou dans un carré d’habitations deviennent la cible d’une machine à tuer. Une arme redoutable qualifiée par les experts d’«usine d’assassinats en masse» que l’armée d’occupation a utilisée pour attaquer les «400 cibles» annoncées comme neutralisées entre vendredi et samedi derniers. Il s’agit, en fait, des puissantes bombes à ogives perforantes, anti-bunker, (des BLU-109), larguées sur le camp de réfugiés, à Jabaliya, vendredi dernier, et qui ont fait plus de 100 morts, selon certaines sources et plus de 400, selon d’autres, majoritairement des femmes et des enfants.
La presse américaine, dont Wall Street Journal, a affirmé que ce le flux d’armes des USA vers Israël a commencé après le 7 octobre dernier, marquant le début des opérations militaires de la résistance palestinienne, et s’est poursuivi jusqu’à ces derniers jours, avec un total de 15 000 bombes des plus mortelles, mais aussi de 57 000 obus d’artillerie, 5000 bombes non guidées (MK-82), 5400 bombes à ogives de 900 kg (Mk-84).
A ces armes redoutables s’ajoutent les engins à phosphore blanc, interdits par le droit international, pour ses effets extrêmement dangereux. Il est déployé par des obus chargés de pièces imprégnées d’une substance incendiaire qui s’enflamme au contact de l’oxygène et qui produit, sur plusieurs centaines de mètres, de larges traînées de fumée suffocante, provoquant des brûlures dévastatrices jusqu’aux os et des séquelles profondes.
De nombreuses ONG internationales des droits de l’homme ont déjà dénoncé l’utilisation à répétition de cette arme par l’entité sioniste, dans des zones à forte densité de la population. Mais l’armée d’occupation fait fi de toutes les mises en garde et les dénonciations. Elle a poursuivi son œuvre destructrice en recourant aux mêmes armes, durant les dernières 48 heures.
Des armes livrées par les Etats-Unis, considérés comme le principal fournisseur de l’armée d’occupation. D’ailleurs, ils n’ont jamais caché leur aide et leur soutien à l’entité sioniste et promis même, quelques jours après l’opération «Déluge d’Al Aqsa», par la voix du porte-parole du Pentagone : «Vous allez probablement continuer de voir les armes s’écouler à flux tendu vers Israël, avec des livraisons quasi quotidiennes par des avions-cargos C17.»
Il faut dire que depuis le 7 octobre, les USA ont commencé à livrer à leur partenaire privilégié de nouvelles munitions et à déployer des bâtiments de guerre dans l’espace maritime des côtes israéliennes, réaffirmant ainsi leur soutien indéfectible et mettant en garde, par la même occasion, les pays de la région auxquels Blinken a clairement signifié : «Le Président a été très clair : personne, où que ce soit, ne doit profiter de ce qui se passe en Israël.» En plus des cargaisons qui arrivent, les Etats-Unis, faut-il le rappeler, fournissent chaque année 3,55 milliards d’euros d’aide militaire à Israël, un budget appelé à être revu à la hausse, puisqu'il y a quelques jours, le président Biden a sollicité une rallonge de 13,4 milliards d’euros.
Des fonds qui vont inévitablement financer des opérations d’assassinats collectifs commis par l’entité sioniste contre la population civile palestinienne, notamment les femmes et les enfants.
Il y a là une implication directe ou indirecte des USA dans les actes génocidaires. Fournir à Israël les bombes à intelligence artificielle, pour tuer plus de 15 000 personnes, dont plus 6000 enfants, et blesser près de 30 000 autres est interdit par les conventions et traités internationaux et par le droit humanitaire. Ces dernières 48 heures, les bombes à ogives intelligentes et à phosphore blanc, que les Etats-Unis ont livrées à Israël, ont tué plus de 400 civils, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants, et rasé de nombreux quartiers de Khan Younès, de Jabaliya et de Beit Lahia, pour ne citer que ceux-là.