Le Kremlin a jugé hier «prématuré» un sommet entre le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue américain, Joe Biden. «Parler de plans concrets d’organisation de sommets est prématuré», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, selon l’AFP.
La Conférence annuelle de Munich (sud de l’Allemagne) sur la sécurité a débuté hier. Cette conférence, qui s’étend jusqu’à demain, sera dominée par la crise russo-occidentale sur l’Ukraine. Outre l’Ukraine, seront abordées la situation sécuritaire au Sahel et la relance de l’accord nucléaire iranien de 2015.
Pour trouver une solution diplomatique à la crise russo-occidentale sur l’Ukraine, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a effectué hier une visite à Moscou, où il s’est entretenu avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine.
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a remplacé, hier, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu’il a dissous il y a une semaine, par un autre organe «temporaire», rapporte l’AFP.
Mouvements de troupes et contacts diplomatiques. Une situation de ni guerre ni paix. C’est ce qui marque jusque-là l’évolution de la crise russo-occidentale sur l’Ukraine.
En mars 2021, le chef de la diplomatie américaine a qualifié la Chine de «plus grand défi géopolitique du XXIe siècle».
Après avoir dissous, dimanche dernier, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le président tunisien, Kaïs Saïed, fait face aux pressions croissantes des juges et des Occidentaux.
Le ballet diplomatique européen se poursuit dans l’espoir d’atténuer la tension entre la Russie et l’Occident sur la crise ukrainienne.
Le sommet annuel de l’Union africaine (UA) s’est ouvert hier dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba avec un appel du Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, à retirer l’accréditation accordée à Israël, rapporte l’AFP.
Soutien de la Chine à la Russie au moment où Moscou est engagé dans un bras de fer avec l’Occident sur l’Ukraine. C’est ce qui ressort de la déclaration russo-chinoise «sur l’entrée des relations internationales dans une nouvelle ère» publiée, hier, à l’occasion de la rencontre du président russe, Vladimir Poutine, avec son homologue chinois, Xi Jinping, à Pékin, juste avant l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, citée par l’AFP.
A l’appel à la grève silencieuse des opposants au régime de la junte birmane, les rues de plusieurs villes de Birmanie sont restées vides hier, et les habitants, retranchés dans leur domicile, rapporte l’AFP.
Nouvelle escalade dans la tension entre Bamako et Paris. Les autorités maliennes ont décidé d’expulser l’ambassadeur de France, a annoncé hier la télévision d’Etat, relayée par l’AFP. «Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale que ce jour (...) l’ambassadeur de France à Bamako, son excellence Joël Meyer, a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (et) qu’il lui a été notifié la décision du gouvernement qui l’invite à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures», a indiqué un communiqué lu par la télévision d’Etat.
Sous les tirs de grenades lacrymogènes, des milliers de Soudanais ont convergé une nouvelle fois hier vers le palais présidentiel de Khartoum pour dénoncer le putsch d’octobre et réclamer justice et démocratie, rapporte l’AFP.
Menaces de sanctions occidentales et manœuvres militaires russes en Crimée et près de l’Ukraine. La crise entre la Russie et l’Occident sur l’ex-République soviétique ne cesse de s’accroître.
La veille, des soldats se sont mutinés dans plusieurs casernes du pays pour réclamer le départ des chefs de l’armée et des «moyens adaptés» à la lutte contre les djihadistes qui frappent ce pays depuis 2015. Ils n’ont pas, en revanche, exigé le départ du Président.
L’annonce de cette réunion bilatérale intervient alors que s’est tenue vendredi une rencontre à Genève entre les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken. Les deux ministres ont convenu de poursuivre, la semaine prochaine, leurs pourparlers.
La rencontre du secrétaire du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, avec son homologue russe s’est soldée sur l’engagement américain à transmettre la semaine prochaine «des idées» sous forme d’une réponse écrite aux demandes russes.
Pour la Russie, une désescalade n’est possible que si les Occidentaux signent des traités interdisant tout élargissement en perspective de l’Otan, en particulier à l’Ukraine. Revendications rejetées par les Occidentaux qui souhaitent, néanmoins, poursuivre les discussions avec la Russie pour éviter un conflit armé.
La réorientation de la politique étrangère de l’Ukraine vers l’Ouest signifie pour Moscou l’élargissement de l’UE et de l’Otan jusqu’à ses frontières et son encerclement, d’autant que ses anciens satellites, comme les pays baltes (l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie), la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie, ont intégré l’Union et l’Alliance.
Comme à chaque manifestation, devenues régulières depuis le coup d’Etat du général Abdel Fattah Al Burhane le 25 octobre, les autorités ont une nouvelle fois tenté, en vain, de laminer la mobilisation : coupure de téléphone et de l’internet, isolement de la capitale de ses banlieues et répression des manifestants.