Washington «ne se détournerait pas» du Moyen-Orient en laissant «un vide que pourraient remplir la Chine, la Russie ou l’Iran». C’est ce qu’a déclaré hier le président américain, Joe Biden, dans un discours prononcé à Jeddah (ouest) en Arabie Saoudite, lors d’un sommet réunissant les six membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), à savoir l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, Qatar, Oman, Koweït, Bahreïn.
Le président américain, Joe Biden, a quitté hier Israël pour l’Arabie Saoudite à bord d’un vol direct Tel-Aviv – Jeddah, le premier du genre entre les deux pays.
La veille, les discussions menées par les présidents des deux Parlements rivaux libyens à Genève se sont achevées sans résultat tangible pour permettre de relancer le processus électoral, a déclaré la conseillère de l’Onu pour la Libye.
Avec l’intervention russe en Ukraine le 24 février, les Occidentaux voient en Moscou une menace pour leur sécurité. Dans ce contexte, auquel s’ajoute la montée en puissance de Pékin, s’impose une révision du document de manière à ce qu’il soit acceptable pour les 30 alliés.
Les pays du G7 comptent serrer encore l’étau économique autour de la Russie, en réfléchissant à un «mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe», selon la Maison-Blanche.
Trois membres des Brics, à savoir la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud, se sont abstenus lors du vote d’une résolution de l’Onu condamnant l’intervention de la Russie en Ukraine. Pékin et New Delhi, notamment, ont des liens étroits avec Moscou et lui achètent des quantités croissantes de pétrole.
Depuis le 25 juillet 2021, assurant agir dans l’intérêt du pays, Kaïs Saïed concentre tous les pouvoirs et dirige la Tunisie par décrets-lois, faisant craindre une dérive autocratique. Ce coup de force est qualifié de «coup d’Etat» par ses opposants.
L’opération française Barkhane au Sahel a mobilisé jusqu’à 5500 hommes sur le terrain en 2020. Paris a décidé de réduire la voilure l’été dernier, fermant ses bases militaires avancées les plus au nord du Mali (Kidal, Tessalit et Tombouctou). Le président français Emmanuel Macron a ensuite décidé en février un retrait militaire total du Mali.
Le 16 janvier 2016, la candidate de l’opposition Tsai Ing-wen, issue d’un parti favorable à l’indépendance, remporte l’élection présidentielle taïwanaise. Dès le jour de son investiture, le 20 mai, la Chine la met en garde contre toute tentative d’aller vers l’indépendance, assurant que la paix sera alors «impossible».
Entre les Etats-Unis et la Chine il y a nombreux sujets qui fâchent : la minorité ouïgoure au Xinjiang, l’île de Hong Kong, la mer de Chine méridionale, le conflit ukrainien, entre autres.
Les magistrats tunisiens ont entamé, hier, une grève d’une semaine pour protester contre la révocation de 57 de leurs confrères par le président Kaïs Saïed, a indiqué le chef d’un de leurs syndicats, relayé par l’AFP.
Depuis 2016, la Turquie a mené trois offensives dans le nord de la Syrie contre les YPG. Elle a lancé sa dernière offensive en Syrie en octobre 2019, au moment où le président américain d’alors, Donald Trump, a affirmé que les soldats américains ont accompli leur mission en Syrie et se retireraient.
A l’exemple de tous ces hommes qui luttent pour l’indépendance de leurs pays, le parcours de Mohamed Abdelaziz est lié à la longue lutte de son peuple pour arracher son indépendance. A la tête du Front Polisario depuis 1976, il prône la lutte armée contre l’occupant marocain. Aux débuts des années 1990, le Front opte pour un règlement politique de la question sahraouie.
L’Afrique compte 1,4 milliard d’habitants, dont 282 millions sont sous-alimentés, selon l’Agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En outre, le continent est secoué par le terrorisme et les putschs.
Lundi, le président américain, Joe Biden, a affirmé que son pays défendrait Taïwan en cas d’invasion de l’île autonome par les forces de Pékin. Il a cependant précisé hier que «l’ambiguïté stratégique» de Washington, consistant à ne reconnaître diplomatiquement que la Chine continentale tout en s’engageant à donner à l’île autonome les moyens militaires pour se défendre en cas d’invasion, reste inchangée.
Les Etats-Unis défendraient militairement Taïwan, si Pékin envahit l’île autonome. C’est ce qu’a déclaré hier le président américain, Joe Biden, à Tokyo lors d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre japonais, Fumio Kishida. «Nous étions d’accord avec la politique d’une seule Chine, nous l’avons signée (...) mais l’idée que Taïwan puisse être prise par la force n’est tout simplement pas appropriée», a déclaré le président américain arrivé au Japon dimanche soir après une visite de trois jours en Corée du Sud.
L’administration de Biden voit en la Chine le principal rival en ce siècle. Le 3 mars 2021, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a qualifié l’Empire du Milieu de «plus grand défi géopolitique du XXIe siècle» et la priorité de la politique étrangère de Joe Biden.
L a Russie va créer douze nouvelles bases militaires dans l’ouest du pays en réponse au renforcement de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) et son élargissement attendue à la Finlande et la Suède.
De par leur nouvelle vision sécuritaire, les deux pays nordiques comptent mettre fin à leur politique de neutralité suivie durant des décennies. L’adhésion, qui nécessite l’unanimité des 30 membres actuels de l’Otan, fait toutefois face à l’opposition du président turc, Recep Tayyip Erdogan.
La Suède n’a pris part à aucun conflit sur son territoire durant le XXe siècle et n’a été mêlée à aucune guerre depuis 1814. En effet, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le pays est pris en tenailles entre l’Otan et le Pacte de Varsovie. Stockholm a adopté une attitude conciliante à l’égard des deux camps.