L a Russie va créer douze nouvelles bases militaires dans l’ouest du pays en réponse au renforcement de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) et son élargissement attendue à la Finlande et la Suède.
De par leur nouvelle vision sécuritaire, les deux pays nordiques comptent mettre fin à leur politique de neutralité suivie durant des décennies. L’adhésion, qui nécessite l’unanimité des 30 membres actuels de l’Otan, fait toutefois face à l’opposition du président turc, Recep Tayyip Erdogan.
La Suède n’a pris part à aucun conflit sur son territoire durant le XXe siècle et n’a été mêlée à aucune guerre depuis 1814. En effet, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le pays est pris en tenailles entre l’Otan et le Pacte de Varsovie. Stockholm a adopté une attitude conciliante à l’égard des deux camps.
Après l’annonce de l’Exécutif, le Parlement finlandais doit examiner aujourd’hui le projet d’adhésion, avec un vote prévu, selon le président de la chambre. Samedi, le parti social-démocrate de la Première ministre Sanna Marin a exprimé son soutien.
Le président finlandais a informé hier son homologue russe Vladimir Poutine de la candidature imminente de son pays à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan), rapporte l’AFP. «La conversation a été directe et sans détour et s’est passée sans contrariété.
L’assassinat de la journaliste Shireen Abou Akleh, par un tir de l’armée d’occupation israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, suscite de vives condamnations palestiniennes et de la communauté internationale. Shireen Abu Akleh portait un gilet pare-balles siglé «Presse» lorsqu’elle a été tuée. Elle a été atteinte d’une balle dans la tête. Sa mort intervient dans un climat tendu, un an après la dernière guerre de Ghaza entre l’Etat hébreu et le Hamas islamiste, qui contrôle l’enclave palestinienne sous blocus israélien, et dans le sillage d’une série de violences faisant craindre une nouvelle escalade militaire.
Le 10 mai 1973, deux groupes de militants nationalistes, des Sahraouis étudiant à Rabat et d’autres réfugiés en Mauritanie, fusionnent pour fonder le Front Polisario. Le 20 mai, ce dernier déclenche la lutte armée contre l’Espagne pour l’indépendance du Sahara occidental, avec la prise du poste d’El Khanga.
«Pour l'instant, nous ne pouvons pas faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d’une percée quelconque. Il y a beaucoup de travail à accomplir», a indiqué à la presse le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.
Les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine ont été «substantiels» et pourraient ouvrir la voie à une rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, ont estimé les négociateurs des deux camps, des annonces toutefois accueillies avec circonspection par les Occidentaux.
Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a jugé hier qu’une rencontre entre Vladimir Poutine et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, serait pour l’heure «contre-productive», rapporte l’AFP. Vladimir Poutine «a dit qu’il ne refuserait jamais une rencontre avec le président Zelensky, mais il faut que cette rencontre soit bien préparée (...).
Selon Kiev, le nouveau round des pourparlers débutera demain en Turquie. Moscou a annoncé aussi la tenue d’une nouvelle session de discussions, mais en disant qu’elles se dérouleraient demain et mercredi, sans préciser le lieu.
La coalition menée par Riyad a effectué des frappes aériennes au Yémen «contre les sources de menace à Sanaa et Al Hodeïda» en représailles aux attaques des rebelles yéménites houthis en Arabie Saoudite, a tweeté l’agence de presse officielle saoudienne SPA, dans la nuit de vendredi à samedi, relayée par l’AFP. «L’opération militaire se poursuivra jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints», a ajouté l’agence sur le même réseau social, en citant la coalition.
Depuis 2004, les Houthis mènent la guerre au pouvoir central de Sanaa. Jusqu’à 2010, six guerres ont eu lieu entre les deux belligérants.
Les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) ont annoncé hier la création d’un groupe de travail visant à réduire la dépendance de l’Europe envers les énergies fossiles russes, rapporte l’AFP. Washington s’efforcera, en coopération avec «des partenaires internationaux» de fournir à l’Europe 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de Gaz naturel liquéfié (GNL) en 2022, dans le cadre de cette initiative dévoilée par le président américain Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, selon un communiqué.
Le Kremlin a jugé hier que les pourparlers en cours avec Kiev n’étaient pas assez «substantiels», rapporte l’AFP. «Un certain processus (de négociations) a lieu, mais nous souhaiterions qu’il soit plus énergique, plus substantiel», a indiqué à la presse Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kouleba, a appelé hier la Chine à «jouer un rôle important» pour trouver une solution mettant fin au conflit avec la Russie, rapporte l’AFP. «(…) Nous partageons la position de Pékin sur la nécessité de trouver une solution politique à la guerre contre l’Ukraine, et appelons la Chine, en tant que puissance mondiale, à jouer un rôle important dans ces efforts», a écrit le ministre sur son compte Twitter.
«L'Ukraine a fait son choix il y a 80 ans et nous avons des Justes qui ont caché des juifs, il est temps pour Israël de faire son choix (...)», a déclaré le président ukrainien devant les députés de la Knesset l De son côté, la Chine a affirmé qu’elle n’envoie pas d’assistance militaire à Moscou pour son offensive en Ukraine.
La Russie a intensifié son offensive en Ukraine hier, annonçant l’emploi, pour la première fois, d’un missile hypersonique, rapporte l’AFP.
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, était attendu hier en Inde pour des discussions sur l’intervention russe en l’Ukraine, selon l’AFP. Contrairement aux autres membres du Dialogue quadrilatéral pour la sécurité «Quad», le Japon, l’Australie et les Etats-Unis, l’Inde s’est abstenue lors des votes de trois résolutions des Nations unies condamnant l’opération militaire de Moscou, et s’est contentée d’appeler à l’arrêt des violences.
Une Chine prudente sur l’intervention russe en Ukraine et vigilante sur l’île de Taïwan. Lors d’un échange en visioconférence avec son homologue américain, Joe Biden, le président chinois, Xi Jinping, a estimé hier que les conflits militaires ne sont «dans l'intérêt de personne».