La demande de la Chine, qui est le premier importateur de brut au monde, fléchit au moindre ralentissement de l’économie ou d’un regain épidémique, ce qui se répercute directement sur les cours des hydrocarbures.
La libération totale de tous les détenus réclamée aux juges de Dar El Beida par les avocats n’a pas été obtenue.
Le nouveau dispositif gouvernemental régissant l’information en Algérie tarde à voir le jour, alors que les avant-projets de loi ont été étudiés en Conseil des ministres. C’est une longue attente qui ne se justifie pas, tant il y a urgence de mettre de l’ordre dans un secteur sinistré, et ce depuis des lustres, plus particulièrement les médias privés.
Certains sont connus, d'autres moins connus, hommes et femmes de lutte, nous ont quittés durant ces dernières décennies, tous laissant une empreinte indélébile dans l’histoire algérienne.
La fin du siècle est lointaine, les conséquences du bouleversement climatique ont commencé à produire leurs effets sur toutes les populations du monde, mais les plus touchées sont celles habitant dans les vastes régions de la planète où règne la précarité économique et sociale.
En toute légitimité se pose la question de l’après-Sommet arabe, de ce que le président de la République, auréolé de son succès diplomatique, aura à entreprendre au plan de sa politique interne.
Le roi Mohammed VI vient d’inviter le président Abdelmadjid Tebboune pour venir «dialoguer» avec le Maroc dans des formes qui font dire qu il s’agit là bel et bien d’une grosse manœuvre politicienne.
S'il est utile de revoir tout le dispositif législatif qui régit la presse, et bien sûr de l'améliorer, il est contre-productif de restreindre les espaces permettant aux médias d’exercer sereinement leur métier.
L’annonce par la Syrie qu'elle n’envisage pas, pour l’instant, de revendiquer sa réadmission au sein de la Ligue arabe lève un important obstacle à la tenue du Sommet d’Alger prévu pour le mois de novembre prochain à Alger.
L’accélération du bouleversement climatique et l’accentuation du désordre social sont les deux défis majeurs de l’Algérie d’aujourd hui. La furie des éléments naturels, devenue de plus en plus régulière, avec son lot de victimes et de dégâts matériels, interpelle l’Etat au plus haut niveau.
La visite d’Emmanuel Macron à Alger, un nuage d’été ou un progrès dans les relations tumultueuses entre la France et l’Algérie ? On le saura dans un proche avenir, une fois les lampions éteints et les langues amenées à se délier. Du fait même d’une rencontre entre les deux chefs d’Etat et d’un voyage officiel, c’est un progrès.
Si le journal El Watan venait à disparaître définitivement des kiosques, ce qui, à l’heure actuelle n’est pas exclu, on sablera le champagne d’abord à Rabat. Depuis plus de trente années, le quotidien a porté à bout de bras le combat des Sahraouis pour leur indépendance et pour cela il est honni au Maroc.
Des avancées, des reculs et des stagnations. Cette jeunesse de la bonne vieille mer Méditerranée qui s’éclate dans la ville d’Oran est assurément un bon point pour l’Algérie qui a tant besoin de retrouver la normalité et de la joie.
Si aujourd’hui on réunissait l’ensemble des témoignages – tous supports confondus – sur la nuit coloniale laissés par toutes les générations passées
Presse écrite, audiovisuel, médias électroniques, publicité, etc. sur ces dossiers d’une extrême sensibilité, le dernier Conseil des ministres n’a pris aucune mesure forte ni apporté de la visibilité, se contentant de les renvoyer à un prochain rendez-vous.
Jamais la scène politique n’a été aussi figée, singulièrement au niveau du Parlement, qui est en principe le cœur de la vie publique nationale. Dans cette enceinte doit s’exercer la noble notion de séparation des pouvoirs et doit s’appliquer le contrôle sans concessions de l’activité gouvernementale, ce que fixent bien tous les textes fondamentaux.
Rien ne transparaît dans le projet de la «main tendue» du président de la République, ni dans ses interventions publiques, ni dans les propos de ses interlocuteurs conviés au palais d’El Mouradia.
Ce qui est qualifié de «dialogue politique» se résume, au stade actuel, à une rencontre entre le chef de l’Etat et des leaders de parti et des personnalités diverses.
Soixante années nous séparent du jour béni de l’indépendance, laps de temps extrêmement court en rapport avec la dimension de l’histoire mais divers enseignements peuvent malgré tout en être tirés.
On revient sur le 3 Mai, c’est notre manière de célébrer cette journée dédiée mondialement à la presse, mais non fêtée comme elle se doit dans le pays par les professionnels et la société politique et civile. Même durant la décennie 1990 et les années Bouteflika, cette date a été malgré tout l’occasion de faire le bilan des avancées et reculs en matière de liberté d’expression, de situer les responsabilités des uns et des autres et surtout tracer des perspectives d’avenir.