Le média français France 24 a récemment diffusé un entretien de Abou Obeida Youcef El Annabi, l’actuel chef d’AQMI de nationalité algérienne, de son vrai nom Yazid Mebarek. Celui-ci affirme que «la trêve est finie» et appelle au «combat en Algérie» ainsi qu'au Sahel. Est-ce une manœuvre politique ou un danger terroriste réel ?
Sur la question de la gestion de l’argent de la publicité publique gérée par l’ANEP, jamais la justice n’est allée aussi loin.
C’est Hamou Touahria, secrétaire général de la Fédération nationale des hydrocarbures, qui assure le secrétariat général de l’UGTA par intérim, en remplacement de Salim Labatcha, qui a démissionné, évoquant «des problèmes de santé». Ce changement intervient dans un contexte de bras de fer entre les syndicats du pays et le gouvernement.
L'Algérie est défigurée par plus d’un demi-siècle de chaos urbanistique aux causes diverses et multiples. Pour l’heure, c’est le dossier des constructions illicites qui est posé sur la table avec toute sa complexité. Une des mesures attendues est la mise en place d’une police de l’urbanisme.
Le large mouvement opéré ces derniers jours au niveau des ambassadeurs et des consuls algériens exprime l’urgence d’adapter l’appareil diplomatique aux mutations profondes et accélérées que connaît la sphère internationale. Il s’agit aussi d’améliorer la prise en charge des préoccupations des Algériens installés à l’étranger. Ces derniers se plaignent régulièrement des dysfonctionnements et des insuffisances des consulats.
Le bras de fer entre les principaux syndicats du pays et le gouvernement sur les nouveaux projets de loi est appelé à se durcir après l’annonce d’une journée de grève pour demain et le désaveu du président de la République. L’UGTA qui s’est jointe à la fronde a été absente de la célébration de la journée du 24 Février .
L’ancrage du non-alignement est né lors de la Conférence afro-asiatique de Bandoeng, en Indonésie, en avril 1955, en pleine Guerre de Libération nationale en Algérie. Il trouvera sa pleine signification en septembre 1973, lors du 4e Sommet du Mouvement des non-alignés d’Alger, qui prendra position pour les causes justes dans le monde et ira jusqu’à réclamer un nouvel ordre économique mondial. Après une décrue de plus de trois décennies, l’idée du non-alignement retrouve son utilité dont pourraient tirer profit les protagonistes de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
L’infiltration d'une délégation de l'entité sioniste au 36e Sommet de l’organisation, qui s’est tenu récemment à Addis-Abeba, n’est pas anodine. Elle s’inscrit dans la stratégie d’Israël, historiquement menée, de rallier à lui le maximum d’Etats africains et, en même temps, de peser sur les décisions de l’Union africaine. Un de ses instruments de pénétration de l'Afrique est le «Mashav», une agence de coopération internationale qui propose toutes sortes de «prestations», certaines à incidences sécuritaires.
L’Afrique se construit dans la perspective d’une grande zone de libre-échange, un chantier capital que l’Union Africaine prend à bras le corps. En son sein, deux projets majeurs et fortement structurants, le premier la route transsaharienne, le second le gazoduc Nigeria-Algérie-Europe. Le premier est à son stade final, le second au stade de maturation…
Dans cette histoire du cadre exhibé par un groupe de personnes de l’université de Batna et qui a suscité l’ire de la présidence de la République, il s’agit de savoir pourquoi et comment un des épisodes les plus grotesques de l’ancien régime ait pu exister puis ressurgir aujourd’hui.
Le terrible séisme qui vient de frapper la Turquie et la Syrie nous renvoie à notre propre fragilité, celle d’un pays exposé à tout instant à un séisme ravageur : les experts sont unanimes, dans les tréfonds du sol algérien existent de multiples failles sismiques pouvant à tout moment devenir actives, soit légèrement, ce qui est le cas la plupart du temps, soit de manière violente, ce qui arrive parfois, comme à El Asnam, Boumerdès...
De formation sociologique, Boukhalfa Belaloui ne voulait pas utiliser les instruments de cette discipline pour parler de sa région, la Soummam, de Sidi Aïch, la ville de sa naissance et de son enfance, et bien sûr d’Alger où se sont écarquillées ses yeux d’adulte.
Depuis la crise économique mondiale de 2014, le Trésor public n’est plus alimenté par la planche à billets, mais essentiellement par le produit des exportations des hydrocarbures, dont la guerre entre la Russie et l’Ukraine a dopé les prix.
Le pays est gangrené par la corruption et le pouvoir nuisible de l’argent de l’informel. Si la lutte contre le premier fléau a été engagée, le combat contre le second s’avérera ardu l Ces deux phénomènes majeurs se confondent avec l’histoire chaotique du pays.
Les Algériens n’ont pas conscience des enjeux induits par le dérèglement climatique et ce, par manque de sensibilisation étatique, médiatique et d’actions de la part d’associations solides œuvrant dans ce domaine.
Désormais dotés des pleins pouvoirs, les walis devront affronter un mal profond, celui de la bureaucratie, celle-là même qui met constamment à rude épreuve les populations, notamment des zones peu urbanisées.
C’est un véritable drame qui se déroule à huis clos dans le pays. Régulièrement sont enregistrés des décès de personnes, souvent des familles entières, par intoxication au monoxyde de carbone, victimes de leurs maladresses ou ignorance au moment d’installation ou de l’utilisation de matériels fonctionnant au gaz.
Nombre d’indices plaident pour un début de retournement du marché international des hydrocarbures, les plus probants ont trait à la Chine, la Russie et les pays occidentaux. L’Algérie est dans l’expectative après avoir fixé un prix du baril à 60 dollars dans la loi de finances 2023 qui prévoit un accroissement des dépenses publiques ainsi qu'un nombre d’encouragements en matière d’exportations hors hydrocarbures.
L'année 2023, si les regards des Algériens seront tournés vers la politique, l’économie et le social, ils seront aussi pointés sur le ciel désespérément bleu du fait du manque de précipitations depuis le début du mois de décembre.
Ce seront 2,8 millions fonctionnaires qui seront touchés par les augmentions décidées par le Conseil des ministres avant-hier, une hausse en trois ans entre 4500 DA et 8500 DA par an selon les catégories .