C’est dans une infinie tristesse qu’a été procédée l’inhumation des victimes des feux de forêt, un remake de l’année 2021 qui vit aussi des dizaines de personnes emportées par les brasiers.
L’incroyable canicule qui sévit dans le pays depuis quelques jours, avec des pics de 50 degrés à l’ombre, est un avant-goût de ce qui nous attend à l’avenir. Elle nous renseigne sur l’importance du dérèglement climatique de la planète impactant l’ensemble des pays, l’Algérie y compris, bien entendu.
Quelle leçon tirer de la flambée des prix du bétail de l’Aïd dernier ? Son caractère brutal aurait dû faire réagir énergiquement les pouvoirs publics, notamment ceux du commerce et de l’agriculture. Cela n’a pas été fait certainement en raison de leur impuissance à réglementer et contrôler ce secteur répondant traditionnellement à la loi de l’offre et de la demande, comme l’est, au demeurant, le marché des fruits et légumes.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine épuise les forces militaires engagées sur le terrain et désespère les populations civiles ukrainiennes qui ne voient aucune issue à leur calvaire. Les Etats-Unis et l’Europe campent toujours sur l’option militaire, ne laissant place à aucune initiative diplomatique pour que s’ouvre enfin un espoir de retour à la paix.
C’est un des grands malheurs de l’Algérie, il suffit d’une colère de la nature pour que s’effondrent des bâtisses comme des châteaux de cartes, en premier celles construites sur des lits d’oued, des terrains inadéquats et les autres non respectueuses des normes techniques.
Il y a trente ans, de ce jeune homme, sans apparence particulière qui avait toqué à la vitre de sa voiture, Tahar Djaout était loin de se douter que c’était un tueur qui exécutait un contrat commandé par des individus organisés et déterminés.
Si elle a irrité les autorités algériennes, la récente résolution du Parlement européen sur la question des droits de l’homme n’a pas créé de crise majeure et les choses semblent s’estomper.
S’exprimant sur la presse, le 3 mai dernier, le président de la République a cité Mouloud Hamrouche, rendant hommage à l’homme qui a révolutionné, durant le «printemps démocratique», fin de la décennie 1980, le monde des médias en autorisant la création d’une presse indépendante, mettant ainsi fin à l’ancienne ère d’une information gérée par le parti unique.
L’image la plus forte qui colle aux Etats-Unis est celle du dollar dominant le monde. Si elle est en train de s’effilocher, elle tient encore bon.
Un regain démographique est en train de s’opérer en Algérie, comparable à celui des années post-indépendance, lorsque la société retrouva le goût à la vie et l’espoir en l’avenir et qu'il fallait aussi procéder au repeuplement du pays dont la population avait souffert de la politique coloniale génocidaire.
Rendu public, le programme de la visite du président Tebboune en France comportera, en substance, un discours à l’Assemblée nationale française, un hommage à l’Emir Abdelkader et une rencontre avec des hommes d’affaires et industriels français.
Le média français France 24 a récemment diffusé un entretien de Abou Obeida Youcef El Annabi, l’actuel chef d’AQMI de nationalité algérienne, de son vrai nom Yazid Mebarek. Celui-ci affirme que «la trêve est finie» et appelle au «combat en Algérie» ainsi qu'au Sahel. Est-ce une manœuvre politique ou un danger terroriste réel ?
Sur la question de la gestion de l’argent de la publicité publique gérée par l’ANEP, jamais la justice n’est allée aussi loin.
C’est Hamou Touahria, secrétaire général de la Fédération nationale des hydrocarbures, qui assure le secrétariat général de l’UGTA par intérim, en remplacement de Salim Labatcha, qui a démissionné, évoquant «des problèmes de santé». Ce changement intervient dans un contexte de bras de fer entre les syndicats du pays et le gouvernement.
L'Algérie est défigurée par plus d’un demi-siècle de chaos urbanistique aux causes diverses et multiples. Pour l’heure, c’est le dossier des constructions illicites qui est posé sur la table avec toute sa complexité. Une des mesures attendues est la mise en place d’une police de l’urbanisme.
Le large mouvement opéré ces derniers jours au niveau des ambassadeurs et des consuls algériens exprime l’urgence d’adapter l’appareil diplomatique aux mutations profondes et accélérées que connaît la sphère internationale. Il s’agit aussi d’améliorer la prise en charge des préoccupations des Algériens installés à l’étranger. Ces derniers se plaignent régulièrement des dysfonctionnements et des insuffisances des consulats.
Le bras de fer entre les principaux syndicats du pays et le gouvernement sur les nouveaux projets de loi est appelé à se durcir après l’annonce d’une journée de grève pour demain et le désaveu du président de la République. L’UGTA qui s’est jointe à la fronde a été absente de la célébration de la journée du 24 Février .
L’ancrage du non-alignement est né lors de la Conférence afro-asiatique de Bandoeng, en Indonésie, en avril 1955, en pleine Guerre de Libération nationale en Algérie. Il trouvera sa pleine signification en septembre 1973, lors du 4e Sommet du Mouvement des non-alignés d’Alger, qui prendra position pour les causes justes dans le monde et ira jusqu’à réclamer un nouvel ordre économique mondial. Après une décrue de plus de trois décennies, l’idée du non-alignement retrouve son utilité dont pourraient tirer profit les protagonistes de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
L’infiltration d'une délégation de l'entité sioniste au 36e Sommet de l’organisation, qui s’est tenu récemment à Addis-Abeba, n’est pas anodine. Elle s’inscrit dans la stratégie d’Israël, historiquement menée, de rallier à lui le maximum d’Etats africains et, en même temps, de peser sur les décisions de l’Union africaine. Un de ses instruments de pénétration de l'Afrique est le «Mashav», une agence de coopération internationale qui propose toutes sortes de «prestations», certaines à incidences sécuritaires.
L’Afrique se construit dans la perspective d’une grande zone de libre-échange, un chantier capital que l’Union Africaine prend à bras le corps. En son sein, deux projets majeurs et fortement structurants, le premier la route transsaharienne, le second le gazoduc Nigeria-Algérie-Europe. Le premier est à son stade final, le second au stade de maturation…