L’économie mondiale s’est montrée plus résiliente que prévu au premier semestre de 2023, mais les perspectives de croissance restent moroses, indique un nouveau rapport intermédiaire de septembre 2023 de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE).
La mission du FMI à Alger au titre de l’article IV la semaine dernière, dont la réunion technique a été présidée par le ministre des Finances, devra à l’issue de ses travaux déterminer les forces et les faiblesses de notre système économique. Une évaluation devra être effectuée comme de tradition et poser un diagnostic sérieux sur l’état de notre économie.
«Ce que l’on pense de l’inflation mondiale, c’est qu’il peut être assez difficile de la faire baisser», a affirmé hier le président du fonds souverain norvégien, Nicolai Tangen affichant un ton pessimiste. Le changement climatique figure aujourd’hui comme une nouvelle cause maintenant le niveau de l’inflation à son plus haut estime ce responsable.
En juillet, le taux d'inflation annuel de la zone euro a continué de baisser, atteignant 5,3%, comparé à 5,5% en juin et 6,1% en mai, selon Eurostat.
Quelle leçon tirer de la flambée des prix du bétail de l’Aïd dernier ? Son caractère brutal aurait dû faire réagir énergiquement les pouvoirs publics, notamment ceux du commerce et de l’agriculture. Cela n’a pas été fait certainement en raison de leur impuissance à réglementer et contrôler ce secteur répondant traditionnellement à la loi de l’offre et de la demande, comme l’est, au demeurant, le marché des fruits et légumes.
La Bourse de New York a terminé la séance, le mois et le semestre en force vendredi, se réjouissant d’un ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis, tandis qu’Apple a clos pour la première fois au-dessus de la barre des 3000 milliards de dollars de capitalisation.
Le taux d’inflation annuel de la zone euro devrait passer à 5,5% en juin, contre 6,1% en mai, selon une estimation rapide publiée cette semaine par l’Institut de la statistique de l’Union européenne (UE), Eurostat.
L’inflation a atteint en avril 2023 plus de 50%, selon les données officielles. Un taux certes inférieur au record de 2022 (73%) mais qui reste illustratif d’une économie malade.
La lutte contre l’inflation mondiale, par le biais, entre autres, d’un relèvement des taux d’intérêt directeurs, est porteuse de risques sérieux de déstabilisation du secteur financier mondial. Une partie de ce dernier pourrait désormais faire face à une crise de solvabilité après avoir subi une crise de liquidité le mois dernier.
Malgré de nombreuses promesses, loin de la réalité sur le terrain de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud, ayant dépassé la mi ramadan, les prix continuent toujours de flamber avec un impact négatif sur la majorité du pouvoir d’achat des ménages algériens
Face à une inflation «persistante», les banques centrales ne doivent pas «reculer» malgré les risques que cela peut faire courir au secteur financier, a estimé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, dans une interview accordée à l’AFP.
Lors de l’examen du projet de loi sur la monnaie et le crédit, le ministre des Finances, Laâziz Fayed, s’est exprimé sur la question de l’inflation.
Beaucoup cherchent des astuces pour continuer à manger équilibré à moindre coût en pleine période d’inflation. En France, les prix de l’alimentation ayant bondi de 15,8% sur un an en mars.
En avril 2022 et par rapport à avril 2021, l’évolution des prix des biens alimentaires est de +15,3%. Comme c’est le cas à l’échelle nationale, cette variation est le fait, essentiellement, de la hausse des prix des biens alimentaires. Lesquels ont affiché un taux de +4,3% par rapport au mois précédent, et de 15,3% comparativement à avril 2021.
La Banque d’Espagne est inquiète des lourdes conséquences de la crise diplomatique entre Madrid et Alger sur l’économie de l’Etat ibérique.
Les prix des fruits et légumes ont enregistré une flambée vertigineuse au niveau de plusieurs marchés à la veille et pendant les deux jours de l’Aïd. La pomme de terre a atteint les 150 DA, les oranges jusqu’à 300 DA, 3 boîtes de thon entre 270 et 300 DA et même l’huile Elio a augmenté de quelques dinars. Les prix varient légèrement entre quartiers populaires et quartiers huppés et entre les grandes surfaces et la supérette du coin.
On en fait le constat tous les jours en faisant son marché : nos salaires sont de plus en plus dérisoires. Face à une spirale inflationniste que rien ne semble en mesure d’arrêter, le pouvoir d’achat des Algériens baisse de façon inexorable. Les retraites sont insignifiantes.
Dans un climat social tendu, marqué par une détérioration fulgurante du pouvoir d’achat, le président Abdelmadjid Tebboune a promis, dans un message adressé aux travailleurs algériens à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs (1er Mai), lu en son nom par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, d’améliorer le pouvoir d’achat des Algériens.
Ce Ramadhan 2022 tire déjà à sa fin, et il nous a paru qu’il ne serait pas totalement futile d’en dresser un petit bilan. Ce qu’il convient de noter d’emblée, c’est que depuis que nous sommes entrés dans «l’ère de la Covid», c’est le premier Ramadhan où le mot «corona» a presque disparu de l’actualité, du vocabulaire et du paysage social (même si les pictogrammes exhortant au port du masque et à la distanciation sociale sont encore placardés à l’entrée des boutiques).
L’inflation court plus vite que les mesurettes et le pouvoir exécutif est complètement largué face à cette équation.