Lors de l’examen du projet de loi sur la monnaie et le crédit, le ministre des Finances, Laâziz Fayed, s’est exprimé sur la question de l’inflation.
Un phénomène qui a pris de l’ampleur ces derniers mois et particulièrement en cette période de Ramadhan avec la flambée des prix des produits de large consommation, comme c’est le cas pour l’oignon, les légumes, les fruits et les viandes blanches.
D’emblée, le ministre a écarté les raisons monétaires. En abordant le rôle de la Banque d’Algérie dans la stabilité des prix, il a souligné : «L’inflation est due, actuellement, à des raisons non monétaires et à des facteurs exogènes multiples, comme les perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la pandémie de Covid-19.» Des facteurs qui ont entraîné, selon le représentant du gouvernement, une pénurie de certains produits et une augmentation des prix des produits disponibles. Mais également «une demande accrue dans certains secteurs, entraînant une hausse des prix». M. Fayed a par ailleurs affirmé que «la gestion de l’inflation est un défi complexe et que les banques centrales disposent d’outils limités pour la maîtriser».