Déposée le 29 décembre dernier auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), la plainte de l’Afrique du Sud accusant Israël de «crimes de génocide» avance sûrement, contrairement à celle qu’elle a introduite avec quatre autres Etats, des centaines d’avocats et autant d’associations contre les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI) et qui peine depuis deux mois à agir.
Ce qu’Israël fait aux Palestiniens, et principalement à Ghaza, est la monstruosité de notre siècle.» Une déclaration cinglante de la courageuse Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés, et qu’elle a postée sur le réseau social «X».
Bombardements aveugles, exécutions sommaires, charniers sous les décombres, bombes au phosphore, détenus exhibés en sous-vêtements, famine organisée, blocus médical, hôpitaux pilonnés, abris de l’Unrwa détruits, attaques délibérées contre des journalistes, blocage des aides humanitaires, déplacements forcés, cimetières saccagés…
A quelques heures de la fin d’année 2023 et à sept mois des Jeux olympiques Paris 2024, le sport est plus que jamais divisé sur la conduite à tenir par rapport aux conflits politiques qui agitent le monde.
Pour certains, il reste toujours quelque chose à tuer dans le Palestinien, même quand il vient d’être bel et bien assassiné. Qu’il soit anéanti par la douleur d’avoir perdu son enfant et qu’il en vienne à porter sa dépouille au regard du monde pour le prendre à témoin de l’abominable crime qui le frappe, il est accusé de faire du cinéma et le petit corps qu’il brandit est un pantin en plastique.
La forte médiatisation de la guerre menée depuis le 7 octobre dernier par l’armée sioniste contre les Palestiniens à Ghaza a eu un effet considérable sur l’opinion internationale.
Joe Biden fait le grand écart, il se résout vraisemblablement à lâcher Benyamin Netanyahu. Le président américain, en précampagne pour un deuxième mandat à la Maison-Blanche, a choisi le moment d’une rencontre avant-hier avec une assemblée de donateurs, à majorité juive, pour marquer ses distances avec le Premier ministre israélien et son gouvernement, sa façon de mener la guerre à Ghaza et ses projections pour le «Day After» (le jour d’après).
De toutes les guerres que la région du Moyen-Orient a connues depuis la proclamation de l’Etat sioniste sur la terre de la Palestine, il y a plus de 75 ans, celle menée depuis le 7 octobre dernier contre la population de Ghaza est inqualifiable par son atrocité et les sauvageries commises au quotidien. Des crimes qui en rappellent d’autres dans la longue histoire du combat mené par les Palestiniens contre l’occupation sioniste.
La situation humanitaire dans la Bande de Ghaza est «apocalyptique», ont encore alerté hier bon nombre d’ONG. En l’espace de 24 heures, 71 morts et 160 blessés sont arrivés à l’hôpital Al Aqsa de la ville de Deir Al Balah, à la suite d’intenses bombardements sur le centre de Ghaza, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Il a publié un dernier bilan global faisant état de 17 700 morts et plus de 48 780 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression israélienne ciblant les populations civiles de Ghaza.
Pour marquer le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, coïncidant avec le 10 décembre de chaque année, le Front des forces socialistes (FFS) a animé hier une conférence au siège de son parti à Alger, dédiée à la cause palestinienne.
Le monde retient son souffle sur la décision que prendra Netanyahu après la fin de la trêve. Va-t-il ordonner la reprise des bombardements sur Ghaza, notamment sa partie sud dans laquelle s’est réfugiée la majeure partie de la population ?
Ainsi donc, l'actualité brûlante nous a révélé, qu'à travers le génocide qui se déroule à Ghaza la martyre, que l'Occident, toujours «sûr de lui et dominateur», a tenté d'aborder le Moyen-Orient compliqué avec l'idée trop simple de le désagréger.
Dans son plan génocidaire tendant à rendre invisible l’ampleur des crimes contre l’humanité qu’il est en train de commettre à Ghaza, Israël a programmé sans aucun scrupule la liquidation pure et simple des journalistes palestiniens en activité sur le terrain des opérations, les seuls pratiquement présents dans le tourbillon de la tragédie à pouvoir répercuter, par l’image et le son, et de manière instantanée et objective, la vérité sur les atrocités sionistes.
Après plusieurs jours de négociations, le Hamas palestinien a annoncé, tôt dans la matinée d’hier, un accord avec les autorités d’occupation pour un cessez-le-feu et une trêve humanitaire de 4 jours, durant lesquels 150 détenus palestiniens et 50 otages seront libérés.
Netanyahu a annoncé qu’il poursuivra la guerre à Ghaza, une fois achevée la trêve, ce qui signifie que le massacre des habitants reprendra avec plus d’intensité.
Les négociations entamées entre Israël et le Hamas par le biais du Qatar affichaient hier des signes prometteurs d’un accord imminent, selon le Qatar. Menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, ces pourparlers visent à instaurer une trêve (de cinq jours) renouvelable dans la guerre à Ghaza.
Les pays membres des Brics ont appelé hier à une «trêve humanitaire immédiate» conduisant à un cessez-le-feu, «la protection des civils et la fourniture d’aide humanitaire» dans la Bande de Ghaza, à l’occasion d’un sommet extraordinaire.
Hamas-Daech». C’est par cette association que Benyamin Netanyahu, ses ministres et l’état-major de son armée se font le devoir de désigner le mouvement de résistance palestinien. Et c’est ainsi qu’ils exigent du monde qu’il le présente depuis les attaques de sa branche armée, les Brigades Al Qassam, le 7 octobre dernier.
L’agression israélienne contre les populations civiles de Ghaza pourrait prendre fin dans moins de trois mois. Pas en raison des pressions internationales de plus en plus fortes exercées sur l’entité sioniste, mais par crainte d’un effondrement total de l’économie israélienne.
Alors que des dizaines de malades intransportables étaient toujours à l’hôpital Al Shifa à Ghaza, après l’expulsion de milliers centaines de patients, du personnel médical et des déplacés, samedi dernier, le Croissant- Rouge palestinien (CRP) a annoncé, hier après-midi, l'évacuation de 31 bébés prématurés en situation de souffrance respiratoire.