Crimes de guerre, crimes génocidaires

27/11/2023 mis à jour: 06:01
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Ainsi donc, l'actualité brûlante nous a révélé, qu'à travers le génocide qui se déroule à Ghaza la martyre, que l'Occident, toujours «sûr de lui et dominateur», a tenté d'aborder le Moyen-Orient compliqué avec l'idée trop simple de le désagréger. 

Peut-être lui faudra-t-il, dans cette sphère géographique, compliquer ses idées un peu trop simples ? Car il ne semble pas tenir compte des leçons que l'histoire lui a pourtant administrées, lui qui a déploré par le passé des fiascos historiques et criants dans cette région. On a encore en tête le souvenir amer, pour les Américains, des guerres menées en Irak et en Afghanistan et leurs fins pathétiques et peu glorieuses. Les échecs répétés ne semblent pas leur avoir ouvert les yeux. 

Même s'ils ont reconnu leur horrible forfait, sous un prétexte fallacieux, (arme de destruction massive) mettant à plat tout un pays, l'Irak et son lot de milliers de morts, sans s'en excuser outre mesure, les Américains continuent, à ce jour, à jouer sur le même tempo. Le drame pour eux et pour l'Occident, en général, c'est que la force seule ne parvient pas à assouvir leurs pulsions guerrières et assurer leurs objectifs.

 Ces va-t-en-guerre, irréductibles, à leur tête «le grand satan américain», (comme le désignent ses contempteurs), et ses affidés européens, ont perdu au moins la première manche de la guerre, celle de l'opinion internationale qui condamne, sans réserve, les infâmes postures occidentales, face à la boucherie de Ghaza et les milliers de tonnes de bombes déversées sur les populations civiles de cette ville, grande prison à ciel ouvert, depuis des décennies, laissée à son sort, désarmée, meurtrie et assiégée. 

L'Occident laisse faire, voire encourage l'agression innommable de l'entité sioniste qui ne recueille que le doute chez elle et à l'extérieur, un anti-sionisme renforcé. Et qui, faute de mieux, s'acharne sur une population palestinienne, sans défense, non seulement à Ghaza mais aussi en Cisjordanie. En vérité, cet état de fait ne date pas d'aujourd’hui, puisqu'il constitue le lot quotidien des Palestiniens ghettoïsés, subissant un véritable apartheid. 

Cette situation nous l'avions déjà observée, lorsque frappée au cœur, le 11 septembre 2001, l'Amérique de Bush junior a jeté dans les ténèbres du Moyen-Orient la torche de sa déesse Liberté. Le feu devient un brasier que personne n'a pu éteindre, encore moins la communauté internationale, l'ONU ayant montré encore une fois ses limites, ligotée par ses textes et par un Conseil de sécurité injuste, qui fait ce qu'il veut dans l'impunité la plus répugnante. 

C'est pour dire que les actuels auteurs de crimes de guerre contre l'humanité n'auront guère retenu les leçons cruelles de leurs déroutes passées qui, a contrario, ont conscientisé les opinions internationales qui savent désormais où situer le mal et qui ont rallié sous leur bannière des millions de personnes à travers la planète, convaincus que l'injustice, la haine des autres et le mépris condescendant des grandes puissances ne peuvent indéfiniment mettre sous l'éteignoir le reste du monde. 

Le monde ahuri et stupéfait s'aperçoit au grand jour comment des êtres innocents, sans défense, des enfants, des mosquées, des églises des hôpitaux, des écoles, des bébés, des femmes et des vieux sont pulvérisés à Ghaza, chaque instant, par des monstres humains sans état d'âme, des machines de guerre sophistiquées, et des bombardements discontinus, actes indignes, condamnés par le monde entier, qui y voit un véritable nettoyage ethnique et un génocide qui ne dit pas son nom !!

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