Alors que l’Onu exhortait les dirigeants du monde entier de prendre «des mesures urgentes pour sauver les Palestiniens de Ghaza», le président américain, Donald Trump, réaffirmait son soutien total à la guerre génocidaire menée par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, contre la population de Ghaza, mais aussi à sa politique d’expulsion des Ghazaouis de l’enclave, présentée d’ailleurs comme un «bien immobilier incroyable et important».
Les prix du pétrole ont ouvert hier la semaine de cotation en nette baisse, prolongeant les pertes enregistrées la semaine dernière dans le sillage des nouveaux tarifs douaniers américains et la sortie inattendue de l’Opep+, qui a accéléré, sans préavis, le rythme de la mise sur le marché des quotas de huit de ses membres. Hier, l’escalade des tensions commerciales a accentué les pertes du pétrole au vu des craintes d’une récession qui réduirait la demande de brut, tandis que l’OPEP+ prépare une augmentation de l’offre. Les prix de l’or noir ont encore baissé reculant de plus de 2%, et enregistrant des valeurs très basses, jamais égalées depuis avril 2021.
Malgré les imposantes manifestations populaires de la semaine écoulée et d’hier devant le Parlement contre les décisions du Premier ministre Benyamin Netanyahu, notamment le retour à la guerre à Ghaza et la destitution du chef du Shin Bet (la sécurité intérieure) et de la conseillère juridique, la coalition gouvernementale a été sauvée, hier, par l’adoption du budget de l’Etat d’un montant de 205 milliards de dollars, jamais atteint depuis la création d’Israël en 1948. Même si le Premier ministre a sauvé sa coalition et prolongé sa survie d’une année, grâce à l’extrême droite, la révolte populaire se poursuit et les appels se multiplient pour faire arrêter la guerre à Ghaza.
Le Premier ministre israélien a fait face, hier, à la fureur et la colère de milliers de manifestants rassemblés hier matin, devant le siège de la Knesset (parlement), pour dénoncer le limogeage du patron du Shin Bet et la reprise de la guerre contre Ghaza, après un cessez-le-feu de près de deux mois.
Son homologue égyptien a indiqué, dans un communiqué, que les raids israéliens sur Ghaza «constituent une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu et une escalade dangereuse», avant de rejeter «toutes les attaques israéliennes visant à raviver les tensions dans la région et à contrecarrer les efforts de calme».
Une nouvelle fois, l’ONU a condamné hier les «actes génocidaires» et «crimes contre l’humanité» commis à Ghaza par Israël. Comme à leur habitude, manipulant mensonges et contre-vérités, les Israéliens démentent totalement et, souvent pour se dérober, accusent l’Organisation internationale de faire dans l’antisémitisme, soutenus comme toujours par les seuls Américains.
Pour la deuxième année au Soudan, l’esprit de générosité et la chaleur des réunions familiales qui marquent traditionnellement le mois de jeûne musulman du Ramadhan sont éclipsés par la guerre, la faim et les difficultés économiques.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a accusé le Kenya de «cautionner les atrocités (des FSR) et d'en être complice» en permettant à ces dernières de s'exprimer.
Au total, entre mercredi soir et jeudi matin, 22 Palestiniens ont été arrêtés dans différents gouvernorats de Cisjordanie, notamment à Hébron, Naplouse, Tulkarem, Ramallah et Jérusalem.
L’administration Biden a fourni plus de 22 milliards de dollars d’aide militaire à Israël, afin de soutenir la guerre génocidaire contre la population de Ghaza, mais aussi les autres guerres menées contre le Liban, la Syrie, l’Iran et le Yémen.
Le 8 mars 1992, le New York Times a publié des extraits du projet de Guide de planification de la défense du Pentagone pour les années fiscales 1994-1999.
Une frappe à Ghaza-ville a tué cinq autres personnes, alors que des civils demeurent encore ensevelis sous les décombres.
L’UNRWA a indiqué hier dans une publication sur le réseau X que «près de 360 000 personnes ont fui Rafah depuis le premier ordre d’évacuation il y a une semaine. Pendant ce temps, dans le nord de Ghaza, les bombardements et autres ordres d’évacuation ont créé davantage de déplacements et de peur pour des milliers de familles». Et d’insister : «Il n’y a nulle part où aller. Il n’y a pas de sécurité sans cessez-le-feu.»
Tout au long de ces 7 mois d’agression contre les populations civiles palestiniennes, on a pu se rendre compte à quel point le degré d’inhumanité a été chaque jour dépassé par les ordonnateurs du génocide et de l’épuration ethnique qui n’épargnent ni femmes ni enfants.
Le bilan est effroyable : près de 35 000 morts, des survivants condamnés à l’errance, des villes pulvérisées… La cause, quant à elle, a reconquis sa place de priorité internationale.
Les pays médiateurs ont rencontré une délégation du Hamas pour approfondir les discussions autour d’un accord de trêve. Le mouvement dirigé par Ismaïl Haniyeh continue d’exiger un cessez-le-feu permanent et un retrait de l’armée israélienne de Ghaza, tandis que Netanyahu ne voit dans les négociations qu’un moyen de libérer les otages. Le bourreau de Ghaza n’entend pas mettre un terme au supplice des Palestiniens avant d’avoir lancé sa grande opération sur Rafah.
Alors que Washington persiste à exprimer son opposition à toute enquête de la CPI contre Israël, arguant que le conflit israélo-palestinien ne relève pas des prérogatives de cette juridiction, l’Etat hébreu se mure dans le silence après les mises en garde du procureur en chef de la Cour, qui rappelle que «les menaces et les pressions (…) peuvent être considérées comme une atteinte à l’administration de la justice».
L’économie est en ruine dans la bande de Ghaza, souligne un nouveau rapport de l’organisation onusienne. Une étude conjointe effectuée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (Cesao), fait état de la hausse du niveau de pauvreté dans cette zone qui a atteint 58,4% depuis le 7 octobre dernier.
La guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Ghaza a entraîné des dégâts sur les «infrastructures critiques» estimés à 18,5 milliards de dollars, selon un rapport publié mardi.
La chaîne qatarie Al Jazeera, citant le ministère de la Santé palestinien, a révélé un bilan de 82 morts et 98 blessés dans la bande de Ghaza durant les dernières 24 heures.