Les pouvoirs publics sont en phase de finaliser un nouveau projet de loi sur les assurances qui sera soumis aux deux Chambres du Parlement avant la fin 2023. L’objectif est d’accroître l’attractivité du secteur des assurances en Algérie. Selon le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le secteur des assurances en Algérie a connu plusieurs réformes qui ont favorisé l’ouverture du marché à de nouvelles sociétés privées et étrangères. Le nombre de sociétés étant passé de 6 sociétés publiques en 1995 à 25 sociétés actuellement, à capital public, privé, étranger ou mixte. Quel est, aujourd’hui, l’état du courtage en assurance en Algérie ? Quelle place pour le courtier local dans ce nouveau projet de loi sur les assurances ? A-t-on prévu le développement du secteur à l’international ? A ces questions et à d’autres, Djamel Abbaci, expert en assurance, a bien voulu nous répondre.
Permettez-moi de vous expliquer que l’aviculture est une filière stratégique contribuant énormément dans la satisfaction des besoins des citoyens en protéines animales, surtout les viandes blanches et les œufs de consommation.
Après la réunion des BRICS, qui s’est soldée par son extension à de nouveaux pays, dont l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, ce bloc revendique désormais 45% de la population mondiale, près de 30% du PIB mondial, plus de 50% de la croissance et surtout plus de la moitié de la production des énergies fossiles.
Docteur en sciences juridiques, directrice du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef), Nadia Aït Zai affirme que malgré l’avancée législative en faveur des femmes, durant ces dernières années, le statut de la femme algérienne révèle de façon nette la discordance entre le droit et le fait, entre la règle de droit et sa pratique effective. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle revient sur le décalage entre la société et les lois avant de lancer : «Il faut se rendre à l’évidence que la loi n’a pas eu beaucoup d’impact sur les mentalités qui semblent être confrontées et gérées par un obscurantisme rétrograde véhiculé par des charlatans.»
Le Conseil monétaire et bancaire de la Banque centrale a d’adopté, cette semaine, un projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change. Selon un communiqué diffusé par la plus haute autorité monétaire, cette démarche vise à créer les conditions idoines à même de favoriser le déploiement d’un vaste réseau national de ces bureaux. De l’avis des acteurs de la place bancaire et financière, ce projet de règlement pourrait être le commencement d’une activité de change plus réglementée, plus transparente et plus compétitive, mais il faut d’abord réunir certaines conditions nécessaires au bon fonctionnement des bureaux de change.
Les victimes de violence n’ont pas eu toutes leurs droits. Si elles ont pu avoir celui de déposer plainte, elles n’ont, cependant, pas obtenu la protection nécessaire. En tant qu’association, nous avons plusieurs rôles à assumer.
Avec une valeur sur le marché avoisinant les 66 milliards de dinars, la gestion des déchets d’emballage devra connaître un saut qualitatif avec la mise en place du dispositif Eco-Jem, estiment ses promoteurs. La directrice du développement et de l’économie verte à l’AND, Amel Asma, explique dans cet entretien l’importance d’associer les sociétés de production dans la gestion, la récupération et la valorisation de ces déchets.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le professeur Bitam Idir parle des alertes émises par l’OMS sur les «tendances inquiétantes» du coronavirus. Pour lui, les éléments disponibles ne suggèrent pas qu’EG.5 présente des risques supplémentaires pour la santé publique par rapport aux autres lignées descendantes d’Omicron en circulation. «Ce variant est quand même inquiétant pour les personnes qui sont âgées de plus de 65 ans, malades chroniques, femmes enceintes et cancéreux. Une surveillance et des mesures préventives sont plus que nécessaires pour cette catégorie de personnes», suggère-t-il.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Meziane Meriane revient sur les réformes engagées par la tutelle. Il évoque la question des rythmes scolaires. «Notre enfant se repose plus que les autres enfants des autres pays qui ont entre 36 et 40 semaines de travail alors que notre enfant travaille moins de 30 semaines par an.» S’agissant de la révision du statut particulier sur lequel s’est exprimé le président Tebboune, il fait remarquer : «Après des années de lutte, les syndicats de l’éducation ont arraché la décision de réviser ce texte (promulgué en 2012, ndlr) pour corriger les bavures. Une commission mixte ministère-syndicats s’est penchée sur le dossier qui est finalisé mais qui sommeille depuis plusieurs années. J’espère qu’avec l’exigence du président de la République, il sera appliqué.»
Sorti de prison le 10 août 2023, après avoir purgé une peine de 10 ans, Brahim Hadjas, fondateur d’Union Bank, mise en liquidation en 2003 et obtenu une réhabilitation, accuse la Banque d’Algérie «d’avoir été l’instrument d’exécution du pillage d’Union Bank» et déclare détenir «toutes les preuves de ce système de pillage de l’Algérie». Dans l’entretien qu’il nous a accordé en exclusivité, il parle de son blanchiment» par la justice, après 10 ans d’incarcération, de «la disparition de 5,50 milliards de dinars» des comptes d’Union Bank et de son arrestation en France et puis au Maroc, mais aussi de sa détention durant dix ans «sans rencontrer un seul juge d’instruction».
Dans cet entretien, le président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Me Brahim Tairi, a expliqué le recours au boycott des activités judiciaires pour dénoncer le contenu des deux projets de loi portant code pénal et code de procédure pénale.
L’analyste NizarJlidi a toujours été très sollicité par les médias internationaux sur des dossiers d’investigation en Tunisie, comme celui de «l’appareil secret du mouvement Ennahdha», celui des assassinats politiques, ou, plus récemment encore, celui du «complot contre la sûreté de l’Etat». El Watan a exploré, avec lui, ce dernier dossier. Entretien.
Le secteur des assurances en Algérie fait face à des enjeux cruciaux. Dans cet entretien, Hassen Khelifati, P-DG d’Alliance Assurance, parle des défis et opportunités liés à l’évolution du marché, de la digitalisation, de l’accès au marché international et de la nécessité de réformes pour renforcer ce secteur.
Dans cet entretien qu’il nous a accordé à la fin de sa visite en Algérie, le sous-secrétaire d’Etat américain pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, a affirmé que les Etats-Unis et l’Algérie partagent la même vision sur la question du Sahara occidental et sur de nombreux autres dossiers au niveau régional. Il a, par ailleurs, annoncé la tenue d’une réunion cet automne, à Washington, dans le cadre du dialogue stratégique entre les deux pays.
Alors que la date de la rentrée des classes n’est toujours pas connue, les discussions autour du système d’éducation et d’évaluation des acquis des élèves sont toujours d’actualité. Dans cet entretien, Abdelkader Missoum, pédagogue et formateur, analyse la situation actuelle de l’apprentissage à l’école et donne des solutions pour mieux encadrer et évaluer les enfants.
Badr Abbas, vice-président senior des opérations commerciales pour l’Afrique d’Emirates, revient dans cette interview sur les ambitions de la compagnie dans un contexte de reprise du transport aérien. Il souligne l’importance du marché algérien qu’il qualifie de stratégique.
Le professeur Laurent Chalard, qui est consultant et membre de European Center for International Affairs (ECAI), l’un des think tanks les plus influents à Bruxelles, analyse les résultats du dernier sommet des BRICS qui s’est tenu à Johannesburg. En Afrique du Sud, les cinq membres fondateurs des BRICS ont, rappelle-t-on, commencé par s’entendre sur le principe d’une ouverture de l’association, puis ils ont défini les processus d’admission. Depuis quelques mois, la Chine affirmait clairement son intérêt pour cet élargissement. Dans un discours à l’ouverture du sommet, le 23 août, le président Xi Jinping déclarait : «Les BRICS doivent œuvrer en faveur du multilatéralisme et ne pas créer de petits blocs. Nous devons intégrer davantage de pays dans la famille des BRICS.»
Face aux enjeux climatiques et dans un contexte de transition agricole obligatoire, Brahim Zitouni, vice-président du GRFI, apporte un éclairage avisé sur la nouvelle orientation agricole possible de l’Algérie. Cette interview exclusive met en lumière les enjeux auxquels est confronté le système agricole algérien, sur les défis majeurs et surtout les solutions possibles pour garantir la sécurité alimentaire du pays.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a lancé au mois de juin dernier une vaste opération de recrutement de titulaires de doctorat et de magistère non salariés. Dans cet entretien, le professeur Toufik Hamoum, chargé de mission auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, fait le point sur cette opération d’envergure qui concernera tous les domaines et toutes les filières.
C’est aujourd’hui, à Johannesburg, en Afrique du Sud, que s’ouvrent les travaux du 15e sommet des BRICS. Cette rencontre intervient dans un contexte de non-alignement et de tensions internationales attisées par la guerre en Ukraine. Le bloc, qui produit un quart de la richesse mondiale, revendique un équilibre économique et politique mondial multipolaire, notamment au regard des Etats-Unis et de l’Union européenne. Mourad Goumiri, docteur d’Etat en sciences économiques, nous parle des principaux enjeux de cette rencontre.