Dans cette interview, il est question, essentiellement, d’analyser le déploiement des banques algériennes en Afrique et en Europe, mais aussi le pourquoi, l’utilité et le retour sur investissement possible de cette internationalisation de la banque algérienne. Anisse Terai, banquier de métier et de passion, économiste par vocation, analyse pour El Watan toutes ces questions d’une importance capitale pour l’économie nationale.
Ce sommet s’est tenu à deux mois de la COP 28, et cette déclaration devrait servir de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP 28 et au-delà.
Des travaux d’entretien ayant touché 2050 transformateurs et 4927 km de lignes électriques ont été réalisés, depuis début 2023, dans la wilaya de Djelfa par la direction locale de distribution de l’électricité et du gaz, a-t-on appris auprès de cette institution.
Le docteur Hasni Abidi, spécialiste de la région MENA, nous livre à chaud ses premières observations sur l’escalade en cours à Ghaza. Dans l’entretien qui suit, il épingle la «double standardisation» dans les relations internationales qui dénie aux Palestiniens le droit à la résistance et estime que l’offensive du Hamas est le résultat de l’accumulation des provocations israéliennes et de l’obstruction des perspectives de règlement politique.
Le général-major à la retraite Abdelaziz Medjahed est le directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globales (Inesg). Dans cet entretien, il relate la participation de l’armée algérienne à la guerre d’octobre 1973. Lui-même engagé en Egypte avec les troupes algériennes, il revient sur certains détails de cet engagement.
Les Salam Days sont à la fois une manifestation scientifique et syndicale. Le but de la manifestation est d’abord scientifique.
Les pouvoirs publics sont en phase de finaliser un nouveau projet de loi sur les assurances qui sera soumis aux deux Chambres du Parlement avant la fin 2023. L’objectif est d’accroître l’attractivité du secteur des assurances en Algérie. Selon le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le secteur des assurances en Algérie a connu plusieurs réformes qui ont favorisé l’ouverture du marché à de nouvelles sociétés privées et étrangères. Le nombre de sociétés étant passé de 6 sociétés publiques en 1995 à 25 sociétés actuellement, à capital public, privé, étranger ou mixte. Quel est, aujourd’hui, l’état du courtage en assurance en Algérie ? Quelle place pour le courtier local dans ce nouveau projet de loi sur les assurances ? A-t-on prévu le développement du secteur à l’international ? A ces questions et à d’autres, Djamel Abbaci, expert en assurance, a bien voulu nous répondre.
Permettez-moi de vous expliquer que l’aviculture est une filière stratégique contribuant énormément dans la satisfaction des besoins des citoyens en protéines animales, surtout les viandes blanches et les œufs de consommation.
Après la réunion des BRICS, qui s’est soldée par son extension à de nouveaux pays, dont l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, ce bloc revendique désormais 45% de la population mondiale, près de 30% du PIB mondial, plus de 50% de la croissance et surtout plus de la moitié de la production des énergies fossiles.
Docteur en sciences juridiques, directrice du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef), Nadia Aït Zai affirme que malgré l’avancée législative en faveur des femmes, durant ces dernières années, le statut de la femme algérienne révèle de façon nette la discordance entre le droit et le fait, entre la règle de droit et sa pratique effective. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle revient sur le décalage entre la société et les lois avant de lancer : «Il faut se rendre à l’évidence que la loi n’a pas eu beaucoup d’impact sur les mentalités qui semblent être confrontées et gérées par un obscurantisme rétrograde véhiculé par des charlatans.»
Le Conseil monétaire et bancaire de la Banque centrale a d’adopté, cette semaine, un projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change. Selon un communiqué diffusé par la plus haute autorité monétaire, cette démarche vise à créer les conditions idoines à même de favoriser le déploiement d’un vaste réseau national de ces bureaux. De l’avis des acteurs de la place bancaire et financière, ce projet de règlement pourrait être le commencement d’une activité de change plus réglementée, plus transparente et plus compétitive, mais il faut d’abord réunir certaines conditions nécessaires au bon fonctionnement des bureaux de change.
Les victimes de violence n’ont pas eu toutes leurs droits. Si elles ont pu avoir celui de déposer plainte, elles n’ont, cependant, pas obtenu la protection nécessaire. En tant qu’association, nous avons plusieurs rôles à assumer.
Avec une valeur sur le marché avoisinant les 66 milliards de dinars, la gestion des déchets d’emballage devra connaître un saut qualitatif avec la mise en place du dispositif Eco-Jem, estiment ses promoteurs. La directrice du développement et de l’économie verte à l’AND, Amel Asma, explique dans cet entretien l’importance d’associer les sociétés de production dans la gestion, la récupération et la valorisation de ces déchets.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le professeur Bitam Idir parle des alertes émises par l’OMS sur les «tendances inquiétantes» du coronavirus. Pour lui, les éléments disponibles ne suggèrent pas qu’EG.5 présente des risques supplémentaires pour la santé publique par rapport aux autres lignées descendantes d’Omicron en circulation. «Ce variant est quand même inquiétant pour les personnes qui sont âgées de plus de 65 ans, malades chroniques, femmes enceintes et cancéreux. Une surveillance et des mesures préventives sont plus que nécessaires pour cette catégorie de personnes», suggère-t-il.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Meziane Meriane revient sur les réformes engagées par la tutelle. Il évoque la question des rythmes scolaires. «Notre enfant se repose plus que les autres enfants des autres pays qui ont entre 36 et 40 semaines de travail alors que notre enfant travaille moins de 30 semaines par an.» S’agissant de la révision du statut particulier sur lequel s’est exprimé le président Tebboune, il fait remarquer : «Après des années de lutte, les syndicats de l’éducation ont arraché la décision de réviser ce texte (promulgué en 2012, ndlr) pour corriger les bavures. Une commission mixte ministère-syndicats s’est penchée sur le dossier qui est finalisé mais qui sommeille depuis plusieurs années. J’espère qu’avec l’exigence du président de la République, il sera appliqué.»
Sorti de prison le 10 août 2023, après avoir purgé une peine de 10 ans, Brahim Hadjas, fondateur d’Union Bank, mise en liquidation en 2003 et obtenu une réhabilitation, accuse la Banque d’Algérie «d’avoir été l’instrument d’exécution du pillage d’Union Bank» et déclare détenir «toutes les preuves de ce système de pillage de l’Algérie». Dans l’entretien qu’il nous a accordé en exclusivité, il parle de son blanchiment» par la justice, après 10 ans d’incarcération, de «la disparition de 5,50 milliards de dinars» des comptes d’Union Bank et de son arrestation en France et puis au Maroc, mais aussi de sa détention durant dix ans «sans rencontrer un seul juge d’instruction».
Dans cet entretien, le président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Me Brahim Tairi, a expliqué le recours au boycott des activités judiciaires pour dénoncer le contenu des deux projets de loi portant code pénal et code de procédure pénale.
L’analyste NizarJlidi a toujours été très sollicité par les médias internationaux sur des dossiers d’investigation en Tunisie, comme celui de «l’appareil secret du mouvement Ennahdha», celui des assassinats politiques, ou, plus récemment encore, celui du «complot contre la sûreté de l’Etat». El Watan a exploré, avec lui, ce dernier dossier. Entretien.
Le secteur des assurances en Algérie fait face à des enjeux cruciaux. Dans cet entretien, Hassen Khelifati, P-DG d’Alliance Assurance, parle des défis et opportunités liés à l’évolution du marché, de la digitalisation, de l’accès au marché international et de la nécessité de réformes pour renforcer ce secteur.
Dans cet entretien qu’il nous a accordé à la fin de sa visite en Algérie, le sous-secrétaire d’Etat américain pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, a affirmé que les Etats-Unis et l’Algérie partagent la même vision sur la question du Sahara occidental et sur de nombreux autres dossiers au niveau régional. Il a, par ailleurs, annoncé la tenue d’une réunion cet automne, à Washington, dans le cadre du dialogue stratégique entre les deux pays.