Observateur averti et assidu des évolutions de la géopolitique mondiale et leur impact sur le monde arabe notamment, le politologue Hasni Abidi ne croit pas trop à la possibilité d’une révision significative par la Maison- Blanche de sa façon de traiter avec Tel-Aviv, malgré les tensions générées par la guerre de Ghaza. Auteur entre autres des ouvrages Le Moyen Orient, le temps des incertitudes et Le Moyen-Orient selon Joe Biden, il recentre dans l’entretien qui suit les enjeux des relations entre Washington et l’Etat hébreu, dans un contexte marqué par la proximité d’une présidentielle américaine décisive et une rivalité internationale exacerbée.
L’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Fayez Abou Aïta, s’est exprimé, hier, sur les derniers événements sanglants qui déchirent Ghaza. C’était dans le cadre du lancement d’une semaine commémorative initiée par l’association Mechaâl Echahid pour marquer la «Journée nationale du Chahid», une action placée sous le signe de la «solidarité avec nos frères palestiniens».
Défenseur des causes sahraouie et palestinienne, Maître Gilles Devers, du barreau de Lyon, mène, depuis 2009, une rude bataille judiciaire pour faire condamner les dirigeants israéliens par la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes de guerre, contre l’humanité et le génocide commis à Ghaza. Au bout de la troisième plainte déposée le 9 novembre 2023, il se déclare «optimiste», parce que toutes les étapes de la procédure «ont enfin abouti» après «des rejets, du déni et du mépris». Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder, il revient sur les obstacles, la méfiance, le désespoir qui ont marqué plus d’une décennie de lutte juridique, mais aussi sur son «prochain combat», devant la CPI, pour le droit de retour de plus de 5 millions de Palestiniens à Jérusalem-Est, leur capitale, reconnue comme telle par le droit international.
Le changement climatique a eu des effets négatifs sur le verger algérien d’une manière général. On peut corriger cela via un apport hydrique avec l’irrigation.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé maintes fois son engagement en faveur de la transformation numérique du pays, plaçant la numérisation et la digitalisation au centre du programme ambitieux du gouvernement. Cette initiative stratégique vise à moderniser l’administration publique, à stimuler l’économie et à renforcer la connectivité numérique à travers l’ensemble du territoire. En août 2023, le Haut Commissariat à la numérisation a été créé, mettant en évidence le rôle crucial que jouera ce secteur dans la régulation de l’économie algérienne. La stratégie de numérisation des différents secteurs repose désormais sur ce haut commissariat. Il est chargé de concevoir la stratégie nationale de la numérisation et d’en assurer le suivi et la mise en œuvre. Djallal Bouabdallah, expert en transformation digitale, explique les enjeux inhérents à ce secteur.
Dans cet entretien, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie fait le bilan des deux premières années de son mandat. Elle revient sur l’état de la coopération bilatérale dans divers domaines, à la fois économique et sécuritaire. Elle a également évoqué la situation en Palestine, au Sahara occidental, au Mali et en Libye. L’ambassadeur se réjouit de la convergence de vues sur plusieurs dossiers d’intérêt commun.
Il est préférable de rester dans les normes et les repères internationaux.
Tout d’abord, j’aimerais vous informer que notre établissement public à caractère industriel et commercial assure l’entretien du réseau éclairage public dans la wilaya de Blida, et ce, à travers des contrats avec les 25 communes que compte la wilaya de Blida.
Dans cet entretien, Nassima Khouader revient sur l’introduction de l’intelligence artificielle dans le domaine de la pharmacie, ses avantages mais aussi ses inconvénients.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Johann Lounis Soufi, avocat spécialisé en droit international, revient sur la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ). «L’initiative sud-africaine permet (…) de mettre en exergue l’hypocrisie généralisée qui existe depuis des décennies vis-à-vis de la Palestine et qui est encore plus flagrante depuis quelques semaines», note cet ancien responsable du bureau des affaires juridiques de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Ghaza. «La violation du droit international et du verdict de la CIJ doit entraîner des mesures fortes, telles que des sanctions économiques et politiques sévères, pour contraindre Israël à respecter le droit international», estime-t-il.
Dans cet entretien à El Watan, Salam Kawakibi, chercheur syrien établi à Paris, note que les signataires des accords d’Oslo en 1993 comme ceux qui se félicitent aujourd’hui de la mort des dizaines de milliers de civils palestiniens ont en commun le «refus catégorique» du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat viable. Il souligne également que la tâche des démocrates arabes sera désormais rude pour essayer de convaincre les jeunes de la région d’assimiler les «valeurs universelles» et de ne pas développer un sentiment de haine à l’égard de ceux qui les considèrent comme des sous-humains.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le SG du HCA revient sur les activités célébrant le Nouvel An amazigh. Il évoque aussi l’évolution de l’enseignement de tamazight qui, regrette-t-il, «reste précaire moins dans la pertinence des textes officiels régissant la politique de l’Etat en la matière que (…) dans la gestion scolaire institutionnelle de ce fondement et attribut de la nation».
Pour Arezki Rabah, ancien économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Mena (Afrique du Nord/Moyen-Orient) et ancien vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), la réussite de l’Afrique passe par la réforme de la gouvernance. Il estime, en effet, dans cet entretien, que l’Afrique ne réussira pas si on ne remet pas la gouvernance au cœur de la réforme et si on ne redonne pas confiance aux investisseurs. Il s’agit aussi pour notre économiste de dépasser la levée des barrières tarifaires dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine et de prendre en compte les véritables entraves qui bloquent le monde africain des affaires.
Le phénomène est indécent moralement et toxique sur le plan pédagogique.
Dans cet entretien, le gynécologue Farid Benaibouche revient sur l’endométriose, une maladie gynécologique fréquente, qui concerne en moyenne une femme sur dix dans le monde. Il expose ses symptômes, ses facteurs de risque et explique la façon de la diagnostiquer.
En dehors des deux années de Covid, nous avons organisé plusieurs journées portes-ouvertes relatives aux risques de maladies professionnelles qui sont les accidents du travail et les maladies professionnelles.
Mohktar Didouche, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, revient dans cet entretien exclusif accordé à El Watan, sur les grands axes de développement de son secteur. Selon le représentant du gouvernement, en abordant les défis de manière proactive, l’Algérie pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour son secteur touristique, attirer davantage de visiteurs et contribuer ainsi à son développement économique et social du pays. Alors que l’Algérie cherche à diversifier son économie et à réduire sa dépendance des revenus des hydrocarbures, le secteur apparaît comme une alternative prometteuse et porteuse d’opportunités.
En tant qu’agence de développement de l’Union africaine Auda-Nepad, nous avons eu des discussions sur les systèmes alimentaires, le plan directeur d’électrification de l’Afrique, les énergies renouvelables et également l’accès à l’eau.
L’entreprise génocidaire menée par l’occupant israélien dans la Bande de Ghaza a ahuri le monde par l’ampleur du drame qu’elle a provoqué. Malgré cette violence, le peuple palestinien résiste. Dans cet entretien, Bertrand Badie, spécialiste reconnu des relations internationales, rappelle une règle que les puissances ne semblent pas vouloir retenir : «L’action armée ne peut rien, tant contre des organisations combattantes non-étatiques plus ou moins confondues avec leur propre société, que contre des acteurs sociaux rongés par l’humiliation et le désespoir.» Par ailleurs, l’auteur de L’impuissance de la puissance est convaincu que seuls les Etats-Unis «peuvent bloquer une offensive israélienne et surtout convaincre l’Etat hébreu d’accepter une solution à deux Etats».
Amar Takdjout, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), revient, dans cet entretien, sur les grands chantiers ouverts au sein de la Centrale syndicale. Outre le processus de mise en conformité avec la nouvelle loi relative à l’exercice du droit syndical et aux nouveaux statuts de l’organisation, il aborde les questions socioprofessionnelles en insistant sur l’importance du dialogue social. Il avertit, par ailleurs, sur le danger du non-respect des décisions de justice prononcées en faveur des travailleurs.