L’historien et défenseur marocain des droits humains Maâti Monjib a indiqué que la corruption était partout au Maroc, soulignant que le régime du Makhzen s’appuyait sur la répression et semait la peur au sein de la population marocaine, dans le but de renforcer son contrôle sur le pays.
La corruption, qui peut aller des pots-de-vin à la «captation de l’Etat» en passant par le népotisme, n’est désormais plus une simple question de gaspillage des ressources publiques. Elle est synonyme de dégradation des infrastructures, de destruction de l’environnement, d’abus de pouvoir et d’exclusion et d’érosion de la confiance. D’où la mobilisation accrue et la multiplication d’initiatives et de processus de coopération au niveau mondial aux fins de venir à bout de ce fléau qui ronge les systèmes économiques.
Malgré les imposantes manifestations populaires de la semaine écoulée et d’hier devant le Parlement contre les décisions du Premier ministre Benyamin Netanyahu, notamment le retour à la guerre à Ghaza et la destitution du chef du Shin Bet (la sécurité intérieure) et de la conseillère juridique, la coalition gouvernementale a été sauvée, hier, par l’adoption du budget de l’Etat d’un montant de 205 milliards de dollars, jamais atteint depuis la création d’Israël en 1948. Même si le Premier ministre a sauvé sa coalition et prolongé sa survie d’une année, grâce à l’extrême droite, la révolte populaire se poursuit et les appels se multiplient pour faire arrêter la guerre à Ghaza.
L’ancien ministre de l’Intérieur, Salah Eddine Dahmoune, a été placé, avant-hier, sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur du pôle économique et financier de Sidi M’hamed (Alger), a annoncé le journal arabophone Echourrouk.
La corruption, sujet brûlant de préoccupation de la société algérienne, a fait l’objet d’un débat mardi à l’Université de Béchar au cours d’une rencontre régionale.
La lutte contre la corruption nécessite la mobilisation de tous, autorité et citoyens confondus. Agir collectivement ou individuellement contre ce phénomène permettra de construire une société intègre et transparente.»
Le rôle des notaires dans la lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est crucial. Témoins et acteurs dans les différentes transactions, ces auxiliaires de justice seront mis à contribution pour mieux combattre ces fléaux.
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, a affirmé, dans un discours lu en son nom par Hachemi Cheikh, président de la chambre des affaires familiales à la Cour suprême, que «l’une des priorités du pouvoir judiciaire est d’éradiquer la corruption sous toutes ses formes et de garantir aux citoyens leurs droits fondamentaux à la sécurité, à la santé et à l’alimentation».
Corruption galopante, violation flagrante des libertés et un trafic de drogue «florissant». Telle est la situation au Maroc en 2024 sous le régime du Makhzen, dont le seul souci est de mettre en œuvre ses agendas subversifs et de consacrer son idéologie coloniale, une conjoncture ayant provoqué la colère du peuple marocain, descendu dans la rue pour protester contre ces politiques entraînant le pays vers l’abîme.
L’élaboration de cette stratégie a obéi à un processus inclusif avec la participation de l’ensemble des institutions constitutionnelles, les départements ministériels, les parlementaires, la société civile, les chercheurs universitaires et les médias.
Le quotidien économique britannique Financial Times affirme que l’enquête s’inscrit dans le cadre d’investigations plus larges sur la corruption au sein de l’armée chinoise.
Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, a affirmé, hier à Alger, que son secteur était engagé à la mise en œuvre de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, à travers la participation aux concertations nationales et aux différents ateliers visant le développement de mécanismes exécutifs pour sa mise en œuvre, indique un communiqué du ministère.
Une enquête judiciaire est ouverte contre 14 anciens responsables de la FAF pour corruption, incluant des présidents et secrétaires généraux, suite à des soupçons de dilapidation des deniers publics.
La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé dans un communiqué publié sur son site l’ouverture d’une procédure pour tentative de corruption contre deux clubs, sans les citer.
Pour l’OCDE, aucun pays n’est à l’abri des risques de corruption et des effets délétères qui en découlent, d’où la nécessité de renforcer l’intégrité et de lutter contre ce fléau.
La Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (Hatplc) a organisé, hier à l’Institut de diplomatie et des relations internationales (IDRI), une journée d’information pour l’installation des sous-commissions chargées du suivi de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption pour la période 2023-2027.
Ouverts hier à Alger, par la présidente de la Haute Autorité de transparence et de lutte contre la corruption, Salima Masrati, les travaux de la 12e réunion du bureau exécutif de l’Association des autorités africaines de lutte contre la corruption ont drainé de nombreux participants.
La présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, a souligné, hier à Nâama, le rôle «important et efficace» de la société civile dans le renforcement des valeurs de citoyenneté comme support pour faire face au fléau de la corruption et contribuer à la performance dans la gestion des affaires publiques.
Wayne LaPierre, l'ancien chef de la National Rifle Association (NRA), qui avait démissionné en janvier de cette puissante organisation influente sur la politique américaine, a été déclaré coupable de mauvaise gestion et de corruption par un tribunal de New York le vendredi 23 février.
La justice américaine a lancé mardi une opération anticorruption d'une ampleur "historique" dans le domaine du logement social et des HLM à New York, avec près de 70 arrestations et inculpations pour des faits de pots-de-vin et d'extorsions de fonds.