Le procureur de la République près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis, hier, une peine de 15 ans de prison ferme contre l’ex-président-directeur général de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Tahar Allache, poursuivi dans des affaires de corruption.
Le tribunal de première instance de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, a prononcé, jeudi, une peine de trois ans de prison, dont un avec sursis, contre l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, pour son implication dans une affaire de corruption.
Haute autorité de transparence, instance d’enquête sur l’enrichissement illicite des fonctionnaires, révision de loi de lutte contre la corruption… Le pouvoir exécutif multiplie, depuis quelques jours, des annonces sur sa volonté de mener «une réelle campagne mains propres».
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a affirmé, dimanche 20 mars à Alger, que la loi 06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption fera l'objet cette année d'un "amendement", et ce, dans le cadre du renforcement des dispositions de prévention contre la corruption et celles relatives à la récupération des fonds détournés.
Déjà en retard de deux mois sur la date butoir fixée par la Constitution, la création de la Haute Autorité de transparence, de lutte et de prévention de la corruption (HATLPC) tâtonne dans un brouillard de plus en plus épais. Les députés ont écouté jeudi dernier un exposé du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, sur l’utilité de ce nouvel outil. Un épisode de plus dans un feuilleton qui commence à devenir trop long.
Une peine maximale de 20 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 2 millions de dinars et d’un mandat d’arrêt international, a été prononcée hier par le pôle financier de Sidi M’hamed, à Alger, contre l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, réfugié aux Etats-Unis.
Plus d’une trentaine d’anciens ministres, hauts cadres de l’Etat et officiers de l’armée poursuivis ou condamnés par la justice pour corruption, trouvent refuge dans des pays où l’extradition est souvent le fruit de négociations politiques.
L’Algérie a obtenu le score de 33 points/100 et la 117e place, reculant ainsi de 36 à 33 points et de la 104e à la 117e place.
L’Algérie a obtenu le score de 3,3 et la 117 e place selon l’Indice de perception de la corruption dans le secteur public (IPC) pour l’année 2021.
La question de la récupération des biens des oligarques, condamnés par la justice algérienne pour corruption, est revenue avec insistance ces derniers mois.