L’ex-ville impériale Saint-Pétersbourg accueille à partir de demain un sommet de deux jours Russie-Afrique, le deuxième après celui de Sotchi, sur la mer Noire en 2019.
Le Sommet africain d’action pour le climat se tiendra à Nairobi, capitale du Kenya, du 4 au 6 septembre prochain. Un rendez-vous important pour le continent qui scellera, via des données probantes et analytiques, la position commune aux pays africains lors de la COP28.
La Confédération africaine de football (CAF) a fixé, en accord avec la FIFA, le calendrier des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, zone Afrique.
L’Algérie ambitionne de devenir le premier exportateur en Afrique. C’est ce qu’a déclaré, hier, Abdellatif El Houari, chargé du suivi et de la promotion des exportations au ministère du commerce sur les ondes de la radio nationale (chaîne I).
Jusqu’à hier, deux pays ont réagi à la nouvelle du retrait de la Mission onusienne du Mali. Il s’agit de la Russie et des Etats-Unis. Le département d’Etat américain a exprimé «son regret quant à la résolution de la crise, craignant l’impact que pourrait avoir le départ de la Minusma sur les crises sécuritaires et humanitaires affectant le peuple malien».
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier à Ouagadougou pour soutenir le pouvoir en place et réclamer une nouvelle Constitution. Les manifestants se sont rassemblés dans le centre de la capitale burkinabè, malgré une pluie battante, pour un meeting à l’appel de la Coordination nationale des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC/BF), qui regroupe une vingtaine d’organisations.
Selon la FAO, actuellement, plus de 3 milliards de personnes vivent dans des zones agricoles avec des niveaux élevés ou très élevés de pénurie d’eau, alors qu’environ 1,2 milliard vivent dans des zones où il y a une fréquence élevée de sécheresse dans les zones de cultures et de pâturages, ou un stress hydrique élevé dans les zones irriguées.
La demande de retrait de la mission du maintien de la paix Minusma, formulée par les forces de transition maliennes, suscite des inquiétudes. La question sera tranchée par le Conseil de sécurité de l’ONU lors de sa réunion le 29 juin.
Les missions de maintien de la paix des Nations unies en Afrique sont en crise. Les pays hôtes de ces missions pressent l’ONU de hâter le retrait des soldats de la paix de leurs territoires. Le Mali vient de demander le «retrait sans délai» de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali).
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, appelle à un «front commun» pour faire face à la progression du terrorisme dans le monde et plus particulièrement en Afrique. Selon Jihad Analytics, plus de la moitié des attentats revendiqués par le groupe Etat islamique en 2022 ont été commis dans dix pays africains.
La porosité des frontières, en raison de l’insuffisance et de la désorganisation des moyens locaux de lutte, permet aux groupes terroristes une aisance de mouvement qui leur fait traverser les lignes et prendre refuge dans des sanctuaires naturels protégés.
En 2009, le président libyen Mouammar El Gueddafi réussit à convaincre plusieurs Etats africains de soustraire leurs transactions pétrolières à l’usage du dollar américain en créant une nouvelle monnaie indépendante : le dinar-or.
Les pays africains ont l’intention de mettre en place une agence spatiale conjointe avec un siège au Caire pour coordonner les programmes spatiaux, a annoncé le directeur de l’agence spatiale sud-africaine SANSA. De plus, l’Afrique du Sud a invité les pays des BRICS à la coopération spatiale.
Le président russe Vladimir Poutine a donné samedi aux dirigeants africains désireux de jouer les médiateurs pour le conflit en Ukraine une liste de raisons pour lesquelles leurs propositions étaient selon lui malavisées, jetant une ombre sur une démarche déjà accueillie avec scepticisme par Kyiv.
Avec une population qui devrait presque doubler pour atteindre 2,5 milliards de personnes d’ici 2050, le continent a une chance d’améliorer considérablement sa productivité et d’inverser la décélération économique qu’il a subie de 2010 à 2019.
Face aux multiples crises qui secouent le monde, l’Afrique est-elle en mesure d’élaborer sa propre riposte à travers ses grands acteurs économiques, et de relever le défi de transformer rapidement et durablement ces crises en opportunités ?
L’agence de notation Standard &Poor’s a mis en lumière le frappant écart entre les hommes et les femmes en matière d’accès aux sources de financement et l’idée collective que l’on se fait, à ce jour, de la femme chef d’entreprise.
L’enjeu majeur pour l’Afrique est de parvenir à atténuer les risques de corruption à travers la chaîne de valeur de l’industrie extractive, donc en rapport avec la lutte contre la grande délinquance économique, de toutes natures, qui caractérise le secteur.
Courtisée par les puissants du monde, l’Afrique reste pourtant maintenue dans un rôle platonique au sein du système de gouvernance mondial. Avec ses 54 Etats membres et ses 1,5 milliard d’habitants bientôt, l’Afrique représente 25% des membres de l’ONU. Mais seuls trois sièges non permanents lui sont attribués pour des périodes de deux ans sur les 15 du Conseil de sécurité.
Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que c’est à cette condition que l’Afrique «pourra, une fois pour toutes, tourner la dernière page de l’histoire du colonialisme odieux, de l’occupation et du pillage honteux de ses richesses».