Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré, hier, que la coordination au sein de l’OPEP+, alliance des principaux producteurs de pétrole, continuerait à garantir la prévisibilité des marchés pétroliers. «Pour la stabilité du marché pétrolier, l’interaction des principaux fournisseurs est nécessaire, et dans des conditions ouvertes et transparentes.
Le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l’OPEP+, qui s’est réuni hier, par visioconférence, pour examiner l’évolution du marché pétrolier, a opté pour le statu quo. Les membres du comité, dont l’Algérie, n’ont ainsi recommandé aucun changement à la politique actuelle de production pétrolière de l’Alliance.
Le Comité ministériel de suivi OPEP et non OPEP (JMMC), dont l’Algérie est membre, se réunira le 4 octobre, par visioconférence, pour examiner le respect des engagements de réduction de la production des pays OPEP+ et évaluer la situation du marché pétrolier mondial.
Les experts et opérateurs du secteur, cette semaine, seront très attentifs à l’évolution du marché pétrolier. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a gagné 1,98% à 88,55 dollars, son plus haut prix depuis novembre.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) imprime un ton optimiste à ses prévisions pétrolières pour les mois à venir, en relevant notamment, dans son rapport mensuel du mois d’août, les fondamentaux plus sains du marché tout, en tablant sur des prévisions d’une demande de pétrole robuste en 2024 et de bonnes perspectives de croissance de l’économie mondiale.
La réunion du Comité ministériel de suivi Opep et non-Opep (JMMC), qui s’est tenue hier par visioconférence, n’a apporté aucun changement à la feuille de route de l’alliance. Le rendez-vous virtuel auquel a pris part le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, n’a pas recommandé de modification de la production actuelle de l’alliance, dont les décisions lors des précédents rendez-vous, ainsi que les réductions additionnelles décidées par des pays membres ont contribué à équilibrer le marché et pousser les prix du brut à la hausse.
Le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) du groupe OPEP+ tiendra une réunion en ligne le 4 août prochain pour évaluer la situation du marché pétrolier.
Les prix du pétrole ont continué de progresser hier proches de leurs pics enregistrés au cours du mois d’avril. Le brut Brent se négociait lors de la dernière journée de cotation de la semaine au-dessus de 84 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) dépassait les 80 dollars.
Les prix du pétrole sont restés stables hier, largement au dessus de 80 dollars pour le Brent, dans le sillage des espoirs de relance chinoise et du resserrement de l’offre suite à la mise en œuvre de la stratégie de l‘Opep+, et des réductions volontaires importantes de plusieurs pays producteurs dont notamment l’Arabie saoudite et la Russie.
Le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), de l’alliance OPEP+ dont l’Algérie est membre, se réunira virtuellement le 3 août pour évaluer l’impact des profondes réductions de production du groupe sur le marché pétrolier.
Les plans de l’Arabie Saoudite, visant à réduire la production d’un million de barils supplémentaires par jour en juillet, en plus d’un accord plus large de l’OPEP+ visant à limiter l’offre jusqu’en 2024, ont offert un soutien supplémentaire aux prix.
Les contrats à terme sur le Brent ont grimpé hier à plus de 73 dollars le baril en début de cotation, alors que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) était à plus de 68 dollars le baril. Les deux indices de référence ont chuté d’environ 3 dollars le baril lundi après que les analystes ont souligné la hausse de l’offre mondiale et les inquiétudes concernant la croissance de la demande.
L’OPEP+ pompe environ 40% du brut mondial et a réduit son objectif de production d’un total de 3,66 millions de bpj, soit 3,6% de la demande mondiale.
La rencontre à laquelle prendra part le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, se déroulera dans un climat tendu, le marché étant fortement perturbé par des signaux contradictoires et des perspectives incertaines, sur fond de tiraillements entre pays consommateurs et pays producteurs.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, dont la Russie, connue sous le nom d'Opep+, continueront d'être un régulateur responsable du marché, a indiqué le ministre saoudien de l'Energie.
Les prix du pétrole se maintiennent sur une courbe ascendante, après un gain de plus de 6% enregistré lundi, suite à la décision inattendue annoncée par neuf membres de l’OPEP+, dont l’Arabie Saoudite et la Russie, de mettre en œuvre des réductions volontaires de production à hauteur de 1,16 million de bpj à partir de mai et jusqu’à fin 2023. La décision a secoué les marchés qui tablaient sur la reconduction de la stratégie de l’alliance jusqu’à la fin de l’année.
Les prix du pétrole ont bondi hier, à l’ouverture des place de cotation, enregistrant leur plus forte hausse quotidienne en près d’un an, après l’annonce surprise de plusieurs pays membres de l’OPEP+ de réduire leur production de manière volontaire. Le baril de Brent frôle les 85 dollars.
La production de pétrole brut de l’OPEP a diminué de 70 000 barils par jour (bpj) en mars par rapport à février, en raison de la chute de la production en Angola et des problèmes d’exportation en Irak, selon une enquête Reuters, qui précise que les dix producteurs de l’OPEP faisant partie du pacte OPEP+ ont vu leur respect des quotas bondir à 73% des réductions promises en mars, contre 169% en février.
L’Algérie procédera à une réduction «volontaire» de son quota de production de pétrole de 48 000 barils/jour, à partir de mai prochain et jusqu’à la fin de l’année en cours, en coordination avec certains pays membres de l’OPEP et non-Opep, a indiqué le ministère de l’Energie et des Mines hier dans un communiqué.
L’OPEP+ ne devrait pas modifier ses quotas de production lors de la réunion de lundi prochain de son groupe de surveillance ministériel, qui comprend la Russie et l’Arabie Saoudite.