Les contrats à terme sur le Brent ont grimpé hier à plus de 73 dollars le baril en début de cotation, alors que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) était à plus de 68 dollars le baril. Les deux indices de référence ont chuté d’environ 3 dollars le baril lundi après que les analystes ont souligné la hausse de l’offre mondiale et les inquiétudes concernant la croissance de la demande.
Les prix du pétrole ont légèrement augmenté, hier, après voir connu des séquences de hausse et de baisse incessantes depuis une semaine, signe d’une forte instabilité du marché qui n’aura pas profité longtemps des répercussions du récent accord de l’Opep+. Les gains de l’or noir sont limités par les spéculations des investisseurs pariant sur les futures décisions politiques clés des banques centrales, américaine et européenne, et la faiblesse des données économiques en provenance de Chine.
La nervosité liée à la demande a en outre compensé une hausse temporaire des prix du pétrole suite à l’engagement de l’Arabie Saoudite de réduire davantage sa production en juillet. L’Opep+ avait décidé lors de sa réunion du 4 juin 2023 de poursuivre la réduction de sa production jusqu’en 2024, en plus des coupes volontaires de ses membres menés par l’Arabie Saoudite qui a annoncé une réduction d’un million de barils par jour.
Les contrats à terme sur le Brent ont grimpé hier à plus de 73 dollars le baril en début de cotation, alors que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) était à plus de 68 le baril.
Les deux indices de référence ont chuté d’environ 3 dollars le baril lundi après que les analystes aient souligné la hausse de l’offre mondiale et les inquiétudes concernant la croissance de la demande juste avant les données sur l’inflation américaine attendues et la réunion de politique monétaire de la Fed américaine.
«La plupart des acteurs du marché s’attendent à ce que la Fed laisse ses taux d’intérêt inchangés. Les hausses de taux de la Fed ont renforcé le billet vert, rendant les matières premières libellées en dollars plus chères pour les détenteurs d’autres devises pesant sur les prix du pétrole, de sorte qu’une pause dans la hausse des taux pourrait être haussière.» Indique l’agence Reuters.
La Banque centrale européenne devrait relever, pour sa part, ses taux d’intérêt d’un autre quart de point de pourcentage au cours de sa réunion prévue demain, tandis que la Banque du Japon devrait maintenir sa politique lors de sa réunion vendredi prochain.
En Chine, les données économiques décevantes de la semaine dernière ont suscité des inquiétudes quant à la croissance de la demande chez le plus grand importateur mondial de brut.
Sa banque centrale a abaissé hier, un taux de prêt à court terme pour restaurer la confiance du marché. Les perspectives de la demande de pétrole de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) attendues cette semaine fourniront d’autres indices commerciaux et pourraient influencer la courbe des prix du brut.