Vingt-cinq pays, riches pour la plupart, se sont engagés hier à la COP29 à ne plus ouvrir de centrales au charbon, tout en espérant que d’autres pays les suivront. Le Royaume-Uni, qui vient de fermer sa dernière centrale au charbon, le Canada, la France, l'Allemagne et l'Australie, très gros producteurs de charbon, ont, selon l’AFP, signé cet appel volontaire pendant la Conférence sur le climat de l'ONU en Azerbaïdjan.
M. Kaoubi attire l’attention, dans cet entretien, sur l’ampleur du déficit budgétaire en 2025 qui augmente de 17% par rapport à 2024 et prévient contre «le poids des déséquilibres» alors que les finances publiques pourraient connaître des difficultés dans les prochaines années compte tenu des tendances du marché pétrolier.
L’Algérie a-t-elle franchi le premier pas dans le cadre des velléités de démantèlement de son large et névralgique système de subventions ? La question, n’étant pas unique bien sûr, mérite en tout cas d’être posée, puisque le gouvernement vient de décider, contre toute attente, de supprimer la subvention systématique et généralisée des prix du gaz naturel cédé aux industriels, qu’ils soient nationaux ou étrangers.
Le Fonds monétaire international, qui s’est intéressé à la contribution de l’emploi à la croissance du PIB par habitant, a recensé «une baisse» dans de nombreux pays. La part de la population en âge de travailler a crû moins vite, ce que les augmentations du taux d’activité et de la part des actifs ayant un emploi n’ont pu entièrement compenser.
Après l’Union européenne, qui s’inquiète du retour de Trump à la Maison-Blanche, en raison de ses menaces visant à instaurer des taxes douanières, la Chine, à son tour, tente de se prémunir contre d’éventuelles surprises quant à l’accès à son marché d’exportation américain.
Le président américain ne fait pas mystère de sa volonté de s’attaquer aux excédents commerciaux de l’UE en taxant les importations de produits européens.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a indiqué que le taux d’inflation globale a reculé pour atteindre le niveau de 4,25% durant les neuf premiers mois de l’année en cours.
Comme presque chaque année, la réévaluation des projets accapare une part importante de budget de l’Etat.
Au cours de l’année écoulée, le conflit au Moyen-Orient a entraîné une forte volatilité des cours du pétrole, en raison notamment de la crainte de dommages aux infrastructures pétrolières et gazières des principaux producteurs si le conflit venait à s’intensifier.
L’Algérie a vu son inflation refluer grâce à l’appréciation du dinar et au recul des prix des produits frais et des prix à l’importation (…)», a annoncé ce jeudi le Fonds monétaire international (FMI) dans sa dernière livraison, édition du mois d’octobre, sur les perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN).
Selon l’ONS, la dépense de consommation finale totale a progressé de 3,6% au deuxième trimestre 2024, contre 4,4% en 2023. Quant à la dépense de consommation finale des ménages, elle a enregistré une augmentation de 4,1%, marquant une décélération par rapport à la hausse de 4,6% enregistrée au deuxième trimestre de l’année 2023.
Malgré la baisse des prix des hydrocarbures, les volumes d’exportation ont légèrement augmenté de 0,8% durant le premier semestre 2024 alors que les importations ont connu une hausse significative de 14,4%.
Les projections tendent systématiquement à sous-estimer les niveaux d’endettement : les ratios dette/PIB réalisés trois ans plus tard sont, en moyenne, supérieurs de 6 points de pourcentage du PIB aux projections, note le FMI.
La valeur des investissements du Trésor, accordés sous forme de crédits à divers organismes publics (en cours d'engagement), a atteint 5969,12 milliards de dinars, consacrés au financement de 267 projets.
Considérant le portefeuille réalisé avec les courtiers, la compagnie indique que le niveau de croissance est de 13% durant l’année en cours.
«L’accélération de l’inflation des trois dernières années a suivi une période inédite de perturbation de l’économie mondiale, mais elle offre tout de même d’importants enseignements aux banques centrales», a déclaré le Fonds monétaire international (FMI) cette semaine, soit quelques jours avant les assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale à Washington.
Le rapport fait remarquer que le PIB par habitant des pays de la région MENA affectés par un conflit «aurait pu être en moyenne 45% plus élevé, sept ans après le début du conflit. Cette perte équivaut aux progrès moyens réalisés par la région au cours des 35 dernières années».
Le déficit budgétaire serait –21,8% du PIB en 2025 , de –22,2% du PIB en 2026 et de –20,0% du PIB en 2027 contre –19,8% du PIB en 2024, selon les prévisions du PLF-2025. Le déficit global du Trésor, lui, passerait de -7 909,66 Mrds DA (–22,2% du PIB) en clôture de l’année 2024 à -9 221,55 Mrds DA (–24,4% du PIB) en 2025, et à -10 015,85 Mrds DA (–24,5% du PIB) en 2026, avant de connaître une atténuation pour se situer à -9 301,03 Mrds DA (–22,2% du PIB) en 2027. D’aucuns se posent la question de savoir comment seront financés ces déficits qui se creusent d’année en année.
Le montant de la masse salariale prévu pour le prochain exercice s’élève à 5843 Mrds DA, ce qui représente pas moins de 34,79% du budget total de l’Etat.
«La participation de leaders internationaux, venant des quatre coins du monde, est un prélude à l’établissement de partenariats stratégiques susceptibles de créer de nouvelles dynamiques économiques dans le domaine énergétique», estiment les organisateurs du Napec dans un communiqué de presse.