Pour l’Opep, les efforts extraordinaires déployés par les pays membres de l’OPEP et les pays producteurs non membres de l’OPEP participant à la DoC, ont été évidents pour «soutenir» l’économie mondiale.
L’OPEP+ qui a entamé, en ce début d’année, une nouvelle série de réductions de production pour stabiliser le marché pétrolier, prévoit de tenir une réunion en ligne de son Comité ministériel conjoint de surveillance (JMMC) début février.
L’OPEP+ a été très active au cours des douze derniers mois, en vue de soutenir le marché et maintenir les prix du pétrole au-dessus de 80 dollars le baril, tout en faisant face à des facteurs géopolitiques en cascade, et de forts vents contraires ciblant ses parts de marché, et son emprise sur l’évolution des cours mondiaux de l’or noir.
Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, a déclaré, il y a quelques jours, que son pays «réaffirme son engagement constant en faveur de la politique stratégique» définie par l’OPEP et l’OPEP+.
Le Congo a réaffirmé cette semaine son engagement envers l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), quelques jours après que l’Angola, pays voisin, a décidé de quitter l’organisation
L’Angola, deuxième producteur de pétrole d’Afrique, quitte l’OPEP, à partir de janvier 2024 pour ne plus être astreint à la politique des quotas, mettant ainsi fin à ses seize années d’adhésion à l’organisation.
Les prix du pétrole ont nettement augmenté hier, bénéficiant des prévisions haussières de l’OPEP et de l’AIE, ainsi que de la montée du risque géopolitique.
La conférence sur le climat (COP28) qu’organise l'ONU à Dubaï, qui a vu un nombre record de 80 000 participants issus de 198 pays, a mis en lumière une guerre énergétique autour du climat. Il y a d’un côté les partisans d’une sortie des énergies fossiles et les opposants à une telle mesure, les deux camps se livrant à une guerre pour des raisons économiques.
Les pays de l’alliance Opep+, dont l’Algérie, envisagent une reconduction de leur décision de réductions volontaires au-delà du mois de mars prochain, si les conditions du marché l’exigent, indique le ministre de l’Energie et des Mines. «Le ministre Mohamed Arkab a informé que l’OPEP et ses partenaires de la Déclaration de Coopération demeurent extrêmement vigilants et attentifs à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier à court terme.
Le secrétariat de l’OPEP a noté l’annonce par plusieurs pays de l’OPEP+ de réductions volontaires supplémentaires pour un total de 2,2 millions de b/jour.
Le Brésil, le plus grand producteur de pétrole d’Amérique du Sud, rejoindra l’alliance OPEP+ à partir de janvier 2024, et permettra ainsi de renforcer les rangs du groupe de producteurs et de soutenir son rôle et son influence sur le marché, selon un communiqué de l’OPEP.
Tout en gardant un œil sur les avancées des discussions à Dubaï, les membres de l’OPEP+ se concentreront aujourd’hui sur la politique pétrolière pour 2024, tout en s’assurant de maintenir la cohésion de ses rangs et de trouver un compromis avec certains de ses membres africains autour des quotas.
L’Opep et l’AIE se sont affrontées à plusieurs reprises sur des questions telles que les perspectives de demande de pétrole à long terme.
Le report de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, du 26 au 30 novembre, aurait permis de rapprocher certains points de vue sur la stratégie à adopter en 2024.
L’alliance Opep+ a décidé de reporter sa réunion, initialement prévue le 26 novembre à Vienne, en Autriche, au jeudi 30 novembre en mode virtuel.
Les prix du pétrole étaient en voie de se clôturer hier, leur quatrième semaine consécutive de pertes après avoir chuté jeudi d’environ 5% pour atteindre un plus bas niveau en quatre mois. Une situation inattendue au vu de la stratégie de régulation adoptée par l’Opep+ et les réductions volontaires supplémentaires mises en place par l’Arabie Saoudite et la Russie.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a encore une fois fait fi du pessimisme exprimé notamment par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) – qui défend les intérêts des pays de l’OCDE –, en tablant sur une demande robuste en 2023- 2024 et un marché pétrolier solide, tout en imputant la baisse actuelle des prix du brut à la spéculation.
L'OPEP est prête à accueillir le Brésil, devenu un exportateur important de pétrole, s’il souhaite rejoindre l’Organisation, selon les déclarations du secrétaire général de l'Opep. «Aujourd'hui, le Brésil est devenu l'un des plus grands exportateurs. Le pays a arrêté d'acheter du brut sur le marché international.
L’Arabie Saoudite et la Russie ont déclaré qu’elles s’en tiendraient à des réductions volontaires supplémentaires de leurs productions pétrolières jusqu’à la fin de l’année, maintenant ainsi le resserrement de l’offre. L’Arabie Saoudite a confirmé qu’elle poursuivrait sa réduction volontaire supplémentaire d’un million de barils par jour (b/j) en décembre pour maintenir sa production à environ 9 millions de b/j, a indiqué une source au ministère saoudien de l’Energie dans un communiqué répercuté par Reuters.
Le rapport de l’AIE, qui conseille les pays industrialisés, contraste avec le point de vue du groupe de producteurs de pétrole, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, (OPEP), qui prévoit une augmentation de la demande de pétrole bien après 2030 et appelle à des milliers de milliards de nouveaux investissements dans le secteur pétrolier.