Les experts et opérateurs du secteur, cette semaine, seront très attentifs à l’évolution du marché pétrolier. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a gagné 1,98% à 88,55 dollars, son plus haut prix depuis novembre.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a bondi de 2,29% à 85,55 dollars, proche de son plus haut niveau de prix de l’année. L’Arabie Saoudite s’est engagée en juillet à réduire ses approvisionnements d’un million de barils par jour jusqu’à fin août, tandis que la Russie visait à réduire ses approvisionnements de 500 000 barils par jour au cours du même mois.
Les cours du pétrole ont accéléré leur hausse vendredi, les opérateurs s’attendant à la poursuite de la réduction de l’offre de membres de l’Opep+, selon l’AFP. Selon des experts, «il semble que l’Arabie Saoudite va vouloir continuer à faire monter les prix. Ils se sont engagés dans ces réductions de production qui n’ont pas tellement marché jusqu’ici, ils vont donc être tenté de les poursuivre».
En parallèle des réductions observées par l’Opep+ à raison de 1,6 million de barils par jour depuis le mois de mai, le royaume a opté pour une nouvelle coupe de production d’un million de barils/jour pour juillet, prolongée deux fois jusqu’à août, puis jusqu’à septembre. Les dernières déclarations du vice-Premier ministre russe Novak confirment ces projections.
Selon des médias internationaux, la Russie et les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+) sont tombés d’accord sur de nouvelles réductions de production. «Nous annoncerons publiquement les principaux paramètres la semaine prochaine», a-t-il précisé face au président russe, Vladimir Poutine, jeudi dernier.
Sur le marché américain, les prix du pétrole ont également réagi positivement aux chiffres du marché de l’emploi. Les exportations de pétrole saoudien ont baissé le mois écoulé à leur plus bas niveau depuis plus de deux ans. Les exportations du plus grand exportateur mondial de pétrole brut, a rapporté Bloomberg, sont tombées à environ 5,6 millions de barils par jour en août dernier, le plus bas depuis mars 2021.
Les exportations de pétrole du mois d’août sont en baisse par rapport aux 6,3 millions de barils par jour de juillet. La réduction de l’offre vise à «renforcer les efforts de précaution déployés par les pays de l’OPEP+ dans le but de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers», a déclaré l’agence de presse saoudienne citant une source du ministère de l’Energie.