C’est officiel ! Réunis hier au siège de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef), les membres de la Confédération des syndicats autonomes (CSA) ont décidé d’aller vers une grève générale les 26 et 27 de ce mois. Le motif : la chute du pouvoir d’achat et les décisions gouvernementales qui n’apportent, selon les syndicats, aucun réel changement dans la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires.
Des syndicats de l’éducation annoncent leur entrée en grève à partir de la fin du mois en cours. Regroupées en Intersyndicale, ces organisations, réunies en fin de semaine dernière, appellent à une journée de contestation dont elles n’ont pas précisé la date exacte pour protester contre la chute du pouvoir d’achat.
Des retraités ont tenté, hier, premier jour de versement des pensions au niveau des bureaux de poste, de vérifier si la revalorisation décidée le 10 avril en Conseil des ministres était entrée en vigueur ou non, notamment pour celle de l’année 2021.
Coup de théâtre au tribunal correctionnel du gouvernorat d’El Kef (Tunisie). Les familles algériennes qui se sont rendues jeudi en Tunisie pour assister le lendemain au procès de leurs enfants (harraga), détenus depuis plusieurs années dans les prisons tunisiennes, ont été choquées.
La nouvelle de la présence supposée de harraga algériens dans les prisons tunisiennes a redonné de l’espoir à beaucoup de familles algériennes ayant un proche disparu en mer. Mais leur espoir a vite cédé la place à la déception à cause de la légèreté ayant caractérisé la gestion de ce dossier hautement sensible.
La militante de la cause algérienne Juliette Acampora, décédée jeudi à l’âge de 92 ans, a été inhumée hier au cimetière chrétien de Bologhine (Alger), en présence du conseiller du président de la République chargé des Relations extérieures, Abdelhafid Allahoum, du ministre des Moudjahidine et Ayants droit, Laïd Reguiba, du wali d’Alger, Ahmed Mabed, ainsi que des proches et compagnons de la défunte.
La route continue de tuer et rien ne semble pouvoir stopper un véritable terrorisme routier. Ni les campagnes de sensibilisation ni les menaces de durcissement des sanctions prévues dans le cadre de la révision de la loi sur la sécurité routière n’ont d’effet sur des chiffres affolants.
Les villageois d’Amizour et de Tala Hamza ont organisé, avant-hier, un rassemblement au village Ibezghichen (Merdj Ouaman), à 18 km à l’est de Béjaïa, pour réaffirmer leur rejet du projet de l’exploitation de la mine de zinc et de plomb, localisée sur leur territoire. A l’issue de cette action, une réunion a été tenue sur place. C’est la deuxième depuis l’annonce de la relance du projet par le ministère de l’Energie et des Mines.
Finalement, la vérité a fini par éclater. Une trentaine de familles de harraga algériens disparus depuis 2008, dont 20 originaires de Annaba, ont été convoquées par les autorités judiciaires tunisiennes et leurs homologues algériennes pour assister au procès de leurs enfants qui s’est ouvert, hier, au tribunal correctionnel d’El Kef (Tunisie). Elles ont été notifiées officiellement par l’intermédiaire du représentant d’Interpol en Algérie.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, était mercredi dernier à Alger où il a effectué une visite éclair qui n’a pas été annoncée officiellement. Il a été reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Retour à la protestation chez les robes noires. L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) a appelé ses adhérents à boycotter les tribunaux criminel et des mineurs, à compter de lundi 18 avril et jusqu’à nouvel ordre, pour dénoncer le maintien du nouveau régime fiscal. «Le conseil a décidé d’appliquer la décision de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 8 janvier 2022 portant non-application du régime fiscal instauré par la loi de finances 2022.
C ’est le retour de la pluie dans plusieurs wilayas du pays. Avec des précipitations qui dépassent les 50 mm, l’espoir d’une augmentation du taux de remplissage des barrages renaît. En effet, ce sont plusieurs wilayas, notamment du nord du pays, qui sont touchées par les fortes pluies de cette fin de semaine.
Les précipitations enregistrées ces dernières semaines pourraient ramener le taux de remplissage des barrages à environ 42%. Avec ce volume, c’est encore le scénario des perturbations récurrentes dans la distribution d’eau potable de l’année dernière qui pourra se reproduire cet été, selon Mekki Messahel, professeur à l’ENSH de Blida et expert en ressources en eau. Dans cet entretien, il explique que la solution demeure dans la réalisation, dans les plus brefs délais, des Stations de dessalement d’eau de mer (SDEM), notamment au Centre et à Oran.
Le nombre des magistrates sorties de l’Ecole supérieure de la magistrature (ESM) s’est élevé, depuis sa création en 1990 jusqu’à ce jour, à 2700 magistrates, a fait savoir jeudi le directeur général de l’ESM de Koléa (Tipasa), Abdelkarim Djadi.
Le militant anti-gaz de schiste, Mohad Gasmi, a été condamné jeudi par le tribunal criminel d’Adrar à trois ans de prison ferme. Selon des avocats, il est poursuivi dans ce dossier pour des chefs d’accusation relatifs à «des informations secrètes» et «outrage au Président et à un corps constitué». C’est sa deuxième affaire. Dans la première, il avait écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme.
Face aux effets de la double crise économique et sanitaire, les médias sont carrément abandonnés. Ceux qui comptent sur leurs propres moyens d’impression et de distribution, en achetant au prix fort le papier sur la marché international, ne bénéficient d’aucune aide publique.
Deux journalistes, un chauffeur et un autre employé du journal ont payé le prix le plus cher, celui de la vie dans ce combat pour une Algérie démocratique. «Leur sacrifice ne sera jamais vain. Nous n’avons pas le droit au désespoir, même si ce journal disparaît dans des conditions incompréhensibles et injustifiables».
La question des détenus d’opinion, la nouvelle grille des salaires, la pension des retraités et la disparition du quotidien Liberté étaient, entre autres, les sujets abordés hier par le secrétariat provisoire du Parti des travailleurs (PT).
L’assassinat de trois civils commis par l’armée marocaine est, selon les termes choisis par le ministère des Affaires étrangères, un «terrorisme d’Etat». L’acte d’agression constitue un risque sérieux d’escalade dans la crise profonde qui oppose Alger à Rabat.
Alors que le propriétaire du duplex dévasté par l’explosion s’est vu attribuer un nouvel appartement comme mesure d’urgence, les autres familles victimes attendent toujours la concrétisation des promesses du wali.