Vingt-six accords de coopération bilatérale, dans différents domaines, ont été signé, hier, à l’occasion de la 19e session de la Grande Commission mixte de coopération algéro-mauritanienne, qui s’est tenue à Nouakchott, sous la présidence des Premiers ministres, Aïmene Benabderrahmane et Mohamed Ould Bilal Messaoud.
La 19e session de la grande Commission mixte de coopération algéro-mauritanienne se tiendra aujourd’hui à Nouakchott.
La récupération des fonds et biens confisqués semble être une priorité pour les autorités. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, dimanche, lors d’une réunion du Conseil des ministres, la «création d’une Agence nationale chargée de la récupération des biens et fonds confisqués, en tant que nouveau mécanisme à placer sous la tutelle des ministères des Finances et de la Justice», comme rapporté dans le communiqué de la Présidence.
L’hécatombe se poursuit sur les routes algériennes. L’accident survenu vendredi dans une localité de la wilaya de Djelfa a fait onze morts, dont l’âge varie entre 3 et 80 ans, et une vingtaine de blessés. La direction de la santé de la wilaya a indiqué que l’accident a eu lieu suite au dérapage d’un véhicule utilitaire qui transportait 24 personnes.
L’Union européenne est apparemment prête à «revoir» l’accord d’association la liant à Algérie, comme le réclament les autorités algériennes depuis un moment déjà. «Nous avons considéré que l’accord d’association est un cadre devant donner lieu à des améliorations avec la volonté, de part et d’autre, d’identifier les priorités conjointes dans l’intérêt mutuel», a déclaré, lundi en fin de journée, le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite d’une journée en Algérie.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est déplacé, hier à Alger, pour une visite de quelques heures. Il a été reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. il est clair que les questions énergétique et commerciale étaient à l’ordre du jour, surtout que l’Europe vit une importante crise énergétique. D’ailleurs, en plus du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ont pris part aux discussions élargies entre les deux parties le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et celui du Commerce, Kamel Rezig. Le responsable européen a signifié qu’il était venu à Alger pour demander aux autorités algériennes d’aider l’Europe à surmonter la crise actuelle. Après l’Algérie, le président du Conseil européen doit par ailleurs se rendre aujourd’hui au Qatar, où il rencontrera, selon l’agence Reuters, le patron du groupe public Qatar Energy, les pays européens étant à la recherche d’une alternative au gaz russe. Bien entendu, la situation des deux pays diffère. L’Algérie alimente déjà deux pays européens via des gazoducs, en l’occurrence l’Espagne et l’Italie. Et avec cette dernière, il a été convenu d’augmenter le volume des livraisons. La présence du ministre du Commerce suppose également que les discussions ont porté sur les aspects commerciaux. Il est utile de rappeler qu’au mois d’octobre dernier, le chef de l’Etat avait donné instruction, lors d’une réunion du Conseil des ministres, «à l’effet de revoir les dispositions de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE), clause par clause, en fonction d’une vision souveraine et d’une approche gagnant-gagnant, en tenant compte de l’intérêt du produit national en vue de créer un tissu industriel et des emplois». «Déclarations hâtives» Aujourd’hui, et dix-sept ans après son entrée en vigueur, l’Algérie juge que cet accord est désavantageux. Par ailleurs, la visite en Algérie de Charles Michel, qui s’est déjà déplacé au pays en 2016 en tant que Premier ministre belge, intervient quelques mois après la déclaration d’un responsable de l’Union européenne, au sujet de la crise entre l’Algérie et l’Espagne, des propos qui n’avaient pas été appréciés par Alger. Ainsi, trois jours après l’annonce, par l’Algérie, le 8 juin dernier, de la suspension du traité d’amitié algéro-espagnol, mais surtout après que des informations ont fait état de l’arrêt des transactions financières entre les deux pays, deux responsables de l’Union européenne, en l’occurrence le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et le vice-président exécutif de la Commission européenne et commissaire en charge du commerce de l’UE, Valdis Dombrovskis, ont réagi en qualifiant la décision algérienne d’«extrêmement préoccupante». Des déclarations jugées «hâtives» et «infondées» par le ministère algérien des Affaires étrangères, qui a ajouté : «La précipitation et le parti pris de ces déclarations mettent en évidence le caractère inapproprié de leur contenu, s’agissant d’un désaccord politique avec un pays européen de nature bilatérale n’ayant aucune incidence sur les engagements de l’Algérie à l’égard de l’UE et ne nécessitant, par voie de conséquence, nullement le déclenchement d’une quelconque consultation européenne aux fins de réaction collective.» Bien entendu, les choses se sont aussitôt tassées. Néanmoins, cette visite du président du Conseil européen, Charles Michel, qui intervient également après celles d’un nombre de responsables européens, parmi lesquels le Premier ministre italien, Mario Draghi, en juillet dernier, ou du président français, Emmanuel Macron, tout récemment, pourrait être une occasion aussi pour aplanir d’éventuels différends. Abdelghani Aïchoun
La session parlementaire ordinaire pour l’exercice 2022-2023 a été ouverte, hier, respectivement à l’Assemblée populaire nationale (APN) et au Conseil de la nation, en présence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et des membres du gouvernement.
C’est aujourd’hui que s’ouvrira la session ordinaire 2022/2023 du Parlement, en application des articles 138 de la Constitution et de l’article 05 de la loi organique 16-12 fixant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le gouvernement, comme l’a rappelé l’APN dans un communiqué diffusé mercredi dernier.
C’est officiel, le système «par groupes», instauré depuis trois ans, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, ne sera pas reconduit cette année dans l’école algérienne. Le ministère de l’Education nationale a annoncé, jeudi, dans un communiqué, «le retour, dès cette année scolaire, au système d’enseignement habituel dans tous les cycles d’enseignement selon les normes établies à cet effet, et l’abandon du système exceptionnel».
Malgré certaines appréhensions liées à la problématique de la surcharge des classes, il n’en demeure pas moins qu’il y a un large consensus sur la nécessité d’un retour au système habituel, celui par groupes ayant montré quelques lacunes.
Il s’agit d’un texte «technique» censé régler les cas de quelques terroristes qui se sont rendus aux autorités après la fin du délai fixé dans la loi du 13 juillet 1999 relative au rétablissement de la concorde civile.
Une réunion regroupant les responsables des services de sécurité algériens et français, présidée par les deux chefs d’Etat, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, a eu lieu vendredi, à Alger. Selon un communiqué de la présidence de la République, ont pris part à cette réunion, du côté algérien, le général d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le directeur général de la lutte contre la subversion, le général-major M’henna Djebbar, le Directeur général de la Sécurité intérieure (DGSI), le général-major Djamel Kehal Medjdoub et le Directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE), le général-major Abdelghani Rachedi.
L’Algérie et la France ont convenu, à la faveur de la visite jeudi du président français, Emmanuel Macron, de «consolider» les relations bilatérales. Les deux chefs d’Etat ont évoqué le «renforcement» de la coopération bilatérale dans de nombreux domaines. Il est question aussi de poursuivre le travail autour des questions mémorielles, d’intensifier la concertation autour des questions internationales et de «conjuguer» les efforts pour garantir la stabilité dans la région.
La visite d’Emmanuel Macron en Algérie a été largement commentée dans les médias français. Si certains se sont contentés de donner les détails communiqués par la Présidence française concernant le programme du voyage de trois jours, d’autres par contre ont analysé les enjeux et objectifs de la visite.
La prochaine rentrée scolaire, dont la date n’a pas été encore fixée pour les élèves, pourrait être mouvementée.
Épisodiquement des médicaments disparaissent, totalement ou partiellement, des officines. Parfois, ce sont carrément les hôpitaux qui sont touchés.
La coopération bilatérale sera au menu des discussions qui seront menées entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue français, Emmanuel Macron, en marge de la visite qu’effectuera ce dernier en Algérie les 25, 26 et 27 août.
Outre les relations bilatérales, les enjeux régionaux ou internationaux vont certainement être au centre des discussions entre les deux chefs d’Etat. A ce titre, étant à la recherche, comme plusieurs autres pays européens, d’alternatives au gaz russe, la France pourrait également «prospecter» du côté de l’Algérie en espérant un renforcement de la coopération dans ce domaine.
Les propos tenus par le président de l’Union internationale des savants musulmans, le Marocain Ahmed Raissouni, à l’égard de l’Algérie ont fait réagir plusieurs partis politiques qui en ont dénoncé la teneur.
Le gouvernement a examiné, jeudi, lors d’une réunion présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, un avant-projet de loi «portant mesures particulières de rassemblement pour le renforcement de l’unité nationale», comme indiqué dans un communiqué.