Les projets avaient été annoncés lors de la tenue, le 25 juillet 2021, du Conseil des ministres. Le président de la République avait alors ordonné «le lancement, dans les plus brefs délais, de projets de dessalement d’eau de mer dans l’est, l’ouest et le centre du pays».
Un total de cinq grandes stations d’une capacité de production de plus de 300 000 m3/jour chacune, précisait le communiqué du Conseil des ministres.
L’avancement des projets de dessalement de l’eau de mer à travers le territoire national, en vue de réduire le stress hydrique, a été examiné lundi par les ministres de l’Energie et des Mines, et des Ressources en eau, ainsi que le PDG de Sonatrach en charge des projets à travers plusieurs wilayas du pays.
Plusieurs projets avaient été annoncés et des contrats de réalisation dûment signés en juillet 2021, mais l’élaboration effective des entités de production ne semble pas très avancée sur le terrain.
La rencontre fait suite, selon un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines, aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a insisté, lors de la réunion du Conseil des ministres tenue dimanche, sur la nécessité d’«œuvrer le plus rapidement possible pour fournir toutes les capacités foncières et les conditions appropriées afin d’achever les projets des cinq stations de dessalement d’eau de mer, dont la réalisation avait été programmée lors des précédentes réunions du Conseil des ministres».
Les projets avaient été annoncés lors de la tenue, le 25 juillet 2021, du Conseil des ministres. Le président de la République avait alors ordonné «le lancement, dans les plus brefs délais, de projets de dessalement d’eau de mer dans l’est, l’ouest et le centre du pays».
Un total de cinq grandes stations d’une capacité de production de plus de 300 000 m3/jour chacune, avait précisé le communiqué du Conseil des ministres.
Implication de sonatrach
Dans ce sillage, le groupe Sonatrach a annoncé son implication effective dans le programme urgent de réalisation d’unités de dessalement d’eau de mer à travers le lancement de plusieurs projets.
En juillet 2021, des lettres d’engagement ont ainsi été signées entre les deux filiales de Sonatrach, Algerian Energy Company (AEC) et la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), avec la société Cosider canalisation, pour la réalisation de trois stations de dessalement d’eau de mer à Bordj El Kiffan, El Marsa (Alger) et Corso (Boumerdès) afin d’alimenter la région Est de la capitale en vue de «réduire de 72% le recours aux eaux superficielles dans la capitale», selon les estimations du ministère des Ressources en eau.
Intervenant en marge de la cérémonie de signature de lettres d’engagement entre deux filiales de Sonatrach (AEC et GCB) avec la société Cosider canalisation pour la réalisation de trois SDEM à l’est d’Alger d’une capacité globale de 150 000 m3/j, dans le cadre d’un premier plan d’urgence, M. Arkab avait annoncé qu’un nouveau plan d’urgence est «en préparation».
Ce plan prévoit, dans sa première phase, la réalisation d’une SDEM d’une capacité de 250 000 m3/j dans la capitale (Alger-Ouest), une autre à Cap Djenat (400 000 m3/j) et une troisième station à El Tarf (250 000 m3/j), a précisé le ministre.
D’autres projets «sont en phase d’étude» et concerneront les wilayas d’Oran, Mostaganem, Jijel, Skikda, Béjaïa et Tizi Ouzou, dans le cadre de ce plan, avait également souligné M. Arkab, affirmant que «l’objectif est d’implanter une station de dessalement dans chaque wilaya du littoral algérien».