L’investissement global en vertu du premier contrat paraphé en 2005 portait sur 29,5 millions de dollars, dont 6 millions pour la première période ferme de quatre ans, 15 millions pour la deuxième et 8,5 millions pour la troisième période.
Dans le cadre de ses activités au Niger, le groupe Sonatrach a renouvelé et actualisé le contrat de partage de production du bloc Kafra, en vue de permettre une meilleure évaluation du potentiel hydrocarbure du périmètre concerné, annonce le groupe dans un communiqué. «Le précédent contrat avait été signé entre les parties algérienne et nigérienne en 2015, en vue de permettre une meilleure évaluation du potentiel hydrocarbure du bloc Kafra, suite à la découverte d’huile, à l’issue des travaux de forage d’exploration», précise Sonatrach.
Selon le communiqué du groupe, le renouvellement du contrat a été paraphé par la filiale Sonatrach International (Sipex BVI), le 4 février 2022, à Niamey (Niger), avec le ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables de la République du Niger.
Le premier puits d’exploration KFR-1 – dont le forage a démarré le 28 décembre 2017 – a montré, en 2018, «en sus de la découverte d’huile, l’existence de réservoirs à huile lourde (densité 0,99), pour un volume en place en P2 de 168 millions de barils. Le second puits KFRN-1, foré en 2019, a permis, souligne Sonatrach, la mise en évidence de 400 millions de barils d’huile très riche en paraffine (Waxy Oil) pour une densité de 0,88 à 15,56°. Les volumes d’huile actualisés à l’issue du deuxième forage sont de l’ordre de 100 millions de barils en place en 2P», indique Sonatrach.
Le bloc Kafra est situé à la frontière algéro-nigérienne et est mitoyen au permis de prospection Tafassasset détenu par Sonatrach, en territoire algérien. Le permis de Kafra au Niger a une superficie de 23 737 km2 et bénéficiait, lors de la signature du premier contrat de prospection et de recherche des hydrocarbures dès 2005, d’un environnement pétrolier favorable suite à la découverte d’huile, plus au sud, dans le bloc Agadem.
L’investissement global en vertu du premier contrat paraphé en 2005 portait sur 29,5 millions de dollars, dont 6 millions pour la première période ferme de quatre ans, 15 millions pour la deuxième et 8,5 millions pour la troisième période.
Il est à savoir, selon Sonatrach, que Sipex BVI intervient dans l’activité amont en Algérie et dans plusieurs pays en Afrique – Tunisie, Libye, Mali, Niger – et en Amérique latine (Pérou), où elle détient des participations dans des projets pétroliers et gaziers en tant qu’investisseur et/ou opérateur.