Le ministre a insisté sur les principales missions confiées par les pouvoirs publics à Sonatrach, expliquant qu’il s’agissait notamment d’«augmenter la production nationale».
Le Comité ministériel de suivi OPEP et non OPEP (JMMC), dont l’Algérie est membre, se réunira le 4 octobre, par visioconférence, pour examiner le respect des engagements de réduction de la production des pays OPEP+ et évaluer la situation du marché pétrolier mondial.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué que «l’Accord historique d’Alger a posé les fondations d’un cadre de coopération exceptionnel entre les principaux producteurs de pétrole OPEP et non OPEP…»
Les prix du pétrole ont augmenté de plus d’un dollar le baril dès le début de la journée de cotation hier, alors que les marchés étaient impactés par le resserrement de l’offre, à l’approche de l’hiver.
Combinée à la hausse des prix du pétrole, la capacité croissante de la Russie à éviter le plafonnement des prix devrait permettre à ses recettes d’exportation de pétrole d’augmenter de 15 milliards de dollars cette année, selon des données du Financial Times, après une baisse significative, au lendemain du déclenchement de la guerre en Ukraine.
Les nouveaux projets d’hydrogène sont confrontés à de fortes augmentations de coûts dues à la crise énergétique mondiale, à une inflation élevée et à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, qui, «au moins temporairement, menacent la rentabilité à long terme», souligne la même source, citée par Platts, notant une augmentation des coûts de 50% depuis 2021. «L’inflation et les coûts d’emprunt plus élevés affectent l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène, renchérissant les coûts de financement pour les développeurs et réduisant l’impact du soutien gouvernemental, qui tarde à se déployer», ajoute l’agence. «Cette confluence de facteurs est particulièrement préjudiciable pour une industrie qui fait face à des coûts initiaux élevés liés à la fabrication, à la construction et à l’installation des équipements.» «Sur la base des projets qui ont atteint leur décision finale d’investissement ou qui sont en cours de construction, la capacité totale pourrait plus que tripler pour atteindre 2 GW d’ici fin 2023, la Chine représentant la moitié de cette production», a indiqué cependant l’AIE. Pour contrer les obstacles, les gouvernements devraient «mettre en œuvre de toute urgence» des programmes de soutien à l’hydrogène propre, prendre des mesures plus audacieuses pour stimuler la demande, travailler à aligner la certification de l’hydrogène et éliminer rapidement les obstacles réglementaires, en particulier en matière de licences et de permis, a déclaré l’AIE. Celle-ci souligne que la production d’hydrogène à faible teneur en carbone pourrait augmenter considérablement d’ici 2030, pour atteindre jusqu’à 38 millions de tonnes/an, si tous les projets annoncés sont réalisés et si des efforts politiques plus importants sont mis en œuvre pour stimuler la demande. L’AIE a noté en outre, dans son rapport intitulé «Global Hydrogen Review», que la dynamique du secteur a toutefois continué à se renforcer malgré les vents contraires, avec une augmentation significative du nombre d’annonces de projets depuis 2022. La demande mondiale d’hydrogène a augmenté de 3% sur l’année 2022 pour atteindre 95 millions de tonnes, a indiqué l’AIE, qui précise que la Chine a devancé d’autres régions en matière de déploiement de projets. «Cependant, les longs délais entre l’annonce des projets et le moment où les fonds sont mis à la disposition des développeurs de projets retardent l’exécution des projets, voire mettent les projets en danger», selon l’AIE, qui souligne que les efforts visant à stimuler la demande d’hydrogène propre étaient en retard par rapport aux objectifs climatiques.
Les prix du pétrole ont augmenté, hier, impactés par les craintes d’un resserrement de l’offre mondiale, suite à la décision inattendue de la Russie d’interdire les exportations de diesel et d’essence, et la réduction de la production pétrolière de l’Arabie Saoudite, au plus bas depuis deux ans.
Le secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), l’Algérien Mohamed Hamel, a mis en exergue, lors de sa participation au «China EnergySummit», «le rôle central du gaz naturel pour un avenir énergétique sûr, abordable et durable».
Les pavillons du Palais des expositions aux Pins maritimes, à Alger, abritent plusieurs manifestations économiques.
La construction d’un complexe pétrochimique destiné à la production de matières premières essentielles, telles que le butène et le polybutène, a été évoquée lors des discussions qui ont réuni le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et l’ambassadeur du Qatar, Abdelaziz Ali Al Nuaima, reçu en audience, jeudi dernier, au siège du ministère.
Les prix du pétrole se sont stabilisés hier, le Brent se négociant aux alentours de 86 dollars le baril, alors que le brut américain West Texas Intermediate s’affichait à plus de 82 dollars le baril.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) imprime un ton optimiste à ses prévisions pétrolières pour les mois à venir, en relevant notamment, dans son rapport mensuel du mois d’août, les fondamentaux plus sains du marché tout, en tablant sur des prévisions d’une demande de pétrole robuste en 2024 et de bonnes perspectives de croissance de l’économie mondiale.
Le mix énergétique mondial en 2023 a montré la prédominance continue des combustibles fossiles à 82% de consommation d’énergie primaire, selon un rapport de la revue statistique annuelle de l’énergie mondiale de l’Energy Institute (EI) précédemment publié par British Petroleum (BP).
Les prix du pétrole continuent leur progression cette semaine atteignant de nouveaux sommets, dans le sillage de resserrement de l’offre en raison des réductions de la production Opep+ et des coupes volontaires saoudienne et russe.
De nombreux défis se posent actuellement au secteur énergétique mondial, car depuis 2014, il y a eu une réduction de près de moitié des investissements annuels dans le secteur du pétrole et du gaz, avertit Octavio Simoes, PDG de la société américaine de gaz naturel Tellurian INC.
L'Algérie consolide sa position en tant que principal fournisseur de gaz naturel à l'Espagne en 2023, après avoir été à nouveau en tête des exportateurs de gaz en juillet , avec un total de 9106 gigawattheures (GWh), pour couvrir 28,7% de la demande mensuelle espagnole, selon les données du dernier bulletin de l'opérateur espagnol de gestion des infrastructures énergétiques «Enagás», repris par la presse locale.
La réunion du Comité ministériel de suivi Opep et non-Opep (JMMC), qui s’est tenue hier par visioconférence, n’a apporté aucun changement à la feuille de route de l’alliance. Le rendez-vous virtuel auquel a pris part le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, n’a pas recommandé de modification de la production actuelle de l’alliance, dont les décisions lors des précédents rendez-vous, ainsi que les réductions additionnelles décidées par des pays membres ont contribué à équilibrer le marché et pousser les prix du brut à la hausse.
La crise énergétique en Europe est loin d'être terminée, et les risques de rupture d’approvisionnement et de prix élevés persisteront au cours des quatre prochains hivers, a notamment déclaré le vice-président du groupe français Engie et président de l'association Eurogas.
Les prix du pétrole ont achevé les derniers les échanges du mois de juillet avec le plus grand gain mensuel depuis janvier 2022, soutenus notamment par les baisses de production de l'OPEP+ qui resserrent l'offre, et les attentes d'une demande record dans le sillage d’une économie mondiale plus résiliente.
Le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) du groupe OPEP+ tiendra une réunion en ligne le 4 août prochain pour évaluer la situation du marché pétrolier.