Les entretiens ont notamment porté sur les contrats liant les deux compagnies dans le domaine «des hydrocarbures, de l’hydrogène et des énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que sur les opportunités d’investissement pour l’augmentation de la production et des exportations».
Les projets énergétiques en cours entre l’Algérie et l’Italie, dont notamment le développement de la production de gaz, ainsi que l’exportation de gaz et de GNL vers l’Europe, ont été passés en revue jeudi, lors d’une entrevue accordée par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, au PDG du groupe ENI, Claudio Descalzi, en visite en Algérie, en présence du nouveau PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi.
Les entretiens ont notamment porté sur les contrats liant les deux compagnies dans le domaine «des hydrocarbures, de l’hydrogène et des énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que sur les opportunités d’investissement pour l’augmentation de la production et des exportations», indique un communiqué du ministère de l’Energie. «L’état actuel du marché international du gaz naturel et son évolution ainsi que les opportunités d’affaires et les perspectives futures d’investissement entre les deux compagnies énergétiques à l’international, et dans le domaine de l’interconnexion électrique, entre l’Algérie et l’Europe, via l’Italie, ont été aussi au menu de la rencontre», souligne la même source.
Le PDG du groupe italien s’est dit très satisfait du partenariat entre Sonatrach et Eni, en exprimant son «très vif intérêt pour l’intensification de ses investissements en Algérie et la poursuite du développement du partenariat en prévision du lancement de nouveaux projets en Algérie et à l’international». Le groupe Eni a également publié, de son côté, un communiqué portant sur les entretiens qui se sont déroulés à Alger, insistant notamment sur les projets de «production et d’exportation de gaz, les investissements en Algérie et les initiatives de transition énergétique», souligne le groupe italien.
«Eni et Sonatrach sont liés par des programmes communs pour le développement de la production de gaz opérée par Eni, ainsi que l’exportation de gaz et de GNL vers l’Europe», souligne la même source. «M. Descalzi a également informé le ministre de l’état d’avancement des protocoles d’intention signés par Eni et Sonatrach, en janvier dernier», souligne la même source.
«L’accord sur la décarbonisation en amont a propulsé plusieurs activités, notamment la détection des émissions fugitives de gaz dans les pipelines et les usines, et l’identification des opportunités de torchage dans les champs de Sonatrach. Dans le cadre de la coopération existante, les parties ont également discuté d’autres initiatives de transition énergétique, notamment les énergies renouvelables, l’hydrogène et l’interconnexion électrique entre l’Algérie et l’Europe», précise le groupe italien.
Pour rappel, le groupe Sonatrach et le groupe italien Eni ont signé, fin janvier 2023 à Alger, deux accords stratégiques portant sur l’augmentation des approvisionnements en gaz et la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de leurs projets communs. Le premier protocole d’intention stratégique portait sur l’identification des meilleures options «pour accroître les exportations d’énergie de l’Algérie vers l’Europe, afin de garantir la sécurité énergétique tout en soutenant une transition énergétique durable».
Le protocole portait également sur «l’évaluation de plusieurs axes, dont l’extension de la capacité de transport de gaz existante, la pose d’un nouveau gazoduc pour transporter du gaz naturel et alternativement de l’hydrogène et de l’ammoniac bleu et vert, la pose d’un câble électrique sous-marin et l’extension de l’actuelle capacité de liquéfaction du gaz naturel». Le second protocole d’intention stratégique, signé en début d’année, vise à «identifier les opportunités de réduction des émissions de gaz à effet de serre en Algérie et les meilleures technologies pour mettre en œuvre une telle réduction».