Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué que «l’Accord historique d’Alger a posé les fondations d’un cadre de coopération exceptionnel entre les principaux producteurs de pétrole OPEP et non OPEP…»
Il y a sept ans, le 28 septembre, l’OPEP a conclu un accord historique à Alger, après plusieurs années de mésentente et de tâtonnements, permettant au groupe d’exportateurs de revenir à sa fonction de monitoring du marché, de gager en cohésion et d’atténuer de lourds désaccords entre les principaux producteurs.
En célébrant hier cet anniversaire, l’Opep a rappelé, dans un communiqué publié sur son site internet, que les décisions historiques prises à Alger ont finalement conduit à la signature de «l’Accord de Vienne» lors de la 171e réunion de la Conférence de l’OPEP le 30 novembre 2016 et à la «Déclaration de coopération» (DoC) historique entre l’OPEP et les pays producteurs de pétrole non membres de l’OPEP le 10 décembre de la même année à Vienne, en Autriche.
«En réfléchissant à cet anniversaire, Haitham Al Ghais, secrétaire général de l’OPEP, a déclaré que les pays membres de l’OPEP et les pays producteurs de pétrole non membres de l’OPEP, participant au processus ‘‘DoC’’ ont fait bien plus que ce qu’ils pouvaient pour soutenir la stabilité du marché pétrolier mondial dans l’intérêt de tous les producteurs et consommateurs, et l’Accord historique d’Alger a jeté les bases nécessaires à ces efforts extraordinaires», indique l’Opep.
Le ministère de l’Energie et des Mines rappelle, pour sa part dans un communiqué, qu’en marge de la 15e réunion ministérielle du Forum international de l’énergie, qui s’est tenue le 28 septembre 2016 à Alger, la Conférence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’est réunie pour tenir sa 170e réunion (extraordinaire) de la Conférence afin de discuter de la situation du marché pétrolier international et d’explorer les moyens de remédier durablement aux déséquilibres et à l’instabilité persistante du marché.
Restauration de l’équilibre du marché
«La tenue de cette réunion historique est l’aboutissement des efforts menés inlassablement par l’Algérie au cours des dix-huit mois précédents pour amener les membres de l’OPEP et les principaux producteurs de pétrole non-membres de l’Organisation à agir collectivement de manière coordonnée et solidaire afin de restaurer la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international.»
«L’Accord historique d’Alger du 28 septembre 2016 marque un acte fondateur dans la consolidation des relations entre les pays membres de l’OPEP et les producteurs de pétrole non membres de l’Organisation qui a permis deux mois plus tard à Vienne la signature, sur la base d’une proposition algérienne, de la Déclaration de coopération plus commue sous le nom de OPEP+», souligne la même source.
Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie et des Mines, a indiqué : «L’Accord historique d’Alger a posé les fondations d’un cadre de coopération exceptionnel entre les principaux producteurs de pétrole, OPEP et non OPEP, qui a permis au cours de ces 7 dernières années à œuvrer collectivement et solidairement à la restauration de l’équilibre et de la stabilité du marché pétrolier international dans l’intérêt des pays producteurs et de l’industrie pétrolière mais également pour le bénéficie des consommateurs de l’économie mondiale.»