Ils n’étaient pas nombreux, mais tous déterminés, guidés par leur volonté de faire triompher la justice. Ils étaient jeunes mais résolus, et prêts aux sacrifices.
Ils n’étaient pas nombreux, mais tous déterminés, guidés par leur volonté de faire triompher la justice. Ils étaient jeunes mais résolus et prêts aux sacrifices.
«Quand le vainqueur a quitté ses armes, le vaincu a le devoir de quitter sa haine.» Sénèque Par Hamid Tahri
C’est avec affliction que j’ai appris, dimanche matin, le décès du moudjahid Dali Hamid, l’enfant terrible de la Casbah, qui nous a quittés après une vie pleine et entière. Ses engagements et ses convictions bien ancrés, il reste l’un des rares à avoir mené un combat aussi bien dans la guérilla urbaine qu’au cœur des rigueurs du maquis.
Tout d’abord, je tiens à remercier mon ami et confrère Youssef Zerarka à l’origine de notre rencontre conviviale et fraternelle, avec d’autres amis, autour de Si Abderrahmane, chez lui, à l’ouest d’Alger. Un rendez-vous pas seulement nostalgique, à ne pas manquer, d’autant que je l’ai perdu de vue depuis belle lurette.
Il incarne la vie dans ce qu’elle a de merveilleux, qu’il a su apprivoiser, aussi bien dans un mistral de vent tourmenté que dans le rire. Cette incroyable alchimie, il la doit à sa modestie, à son éducation, à sa culture, à sa foi, à la science. Puisque, il est docteur d’Etat en physique depuis 1967 et père de l’informatique en Algérie, qu’il a lancée, avec bonheur, à la fin des années 1960 exactement au mois d’octobre 1969 comme nous l’a précisé un de ses fidèles disciples et digne continuateur, le professeur Younes Grar.
«Un chemin étroit ne peut jamais avoir de proportions avec une conscience large.» Bourdaloue
«Nous aurons le destin que nous aurons mérité.» (Albert Einstein)
Il y a 30 ans, jour pour jour, était assassiné à Alger le médecin-poète Laadi Flici. Il avait 56 ans. C’est mon confrère et ami Kamel Laggoun qui m’a rappelé ce fait macabre. C’était un 17 mars.
«Nous sommes dans un siècle où l’obscurité protège mieux que la loi et rassure plus que l’innocence.» Rivarol
«Ce n’est pas parce que c’est un succès qu’un film est bon, et ce n’est pas parce qu’un film est bon, que c’est un succès.»William Goldmann
Moudjahid de la première heure, Hamid Dali, le brave, le téméraire, a la particularité d’avoir joué sa peau dans la guérilla urbaine et dans les rigueurs du maquis. Très jeune, il a bataillé dans les venelles étroites de sa Casbah natale puis, «vendu», par des traîtres, il n’avait d’autres choix que de quitter illico les lieux et aller crapahuter dans les monts de Palestro (Lakhdaria), où il a failli, à plusieurs reprises, passer de vie à trépas, survivant miraculeusement comme un chat à sept vies. Aujourd’hui, très affecté, il lutte avec un courage exemplaire contre la maladie qui souvent ne joue pas franc jeu. Nous lui avons rendu visite, hier chez lui, et son état inspire beaucoup d’inquiétude. Au-delà de l’hommage qu’il mérite à travers ce portrait, nous lui souhaitons de résister du mieux qu’il peut, sachant ses qualités intrinsèques de courage et de patience qui, comme chacun sait, font partie intégrante de la foi. «Non seulement la vie est horrible, mais en plus elle est courte.» Woody Allen
Naissance 29 février 1956 Alger. A entamé son parcours pugilistique dans la mythique salle Algeria Sports de Bab El Oued, son quartier, en 1967, sous la houlette du légendaire coach Mohamed Meftah, que Brahim considère comme son père spirituel et celui qui lui a montré le chemin et lui a appris le «métier», en lui inculquant les valeurs et les techniques propres à ce sport si dur si contraignant, mais combien passionnant.
De nos jours, on peut survivre à tout, sauf à la mort, et on peut tout faire oublier, sauf une bonne réputation. Oscar Wilde
En hommage à ce grand monsieur ,qui vient de nous quitter (Allah yerhmou) à l’âge de 86 ans, avec le sentiment du devoir accompli, ce portrait que je lui ai consacré il y a six ans est toujours d’actualité.
A 89 ans, raide, grand et élégant avec un regard, qui en impose à la fois détaché mais attentif, Si Nouredine garde toujours sa verve d’antan, en dépit des ennuis de santé, propres à l’âge, qu’il essaie, tant bien que mal, de surmonter.
Née le 30 juin 1936, à Cherchell, l’écrivaine Assia Djebar, de son vrai nom, Fatma Zohra Imalhayene, a connu un parcours dense et varié qui la place parmi les pionnières dans le domaine de l’écriture en langue française à s’imposer sur la scène internationale en décrochant un fauteuil à l’Académie française, le 16 juin 2005, ce qui constitue pour elle le Graal et la récompense suprême.
Dans le monde des saveurs, Chef Lamine, issu d’une famille riche d’une longue tradition culinaire, a bien mérité son nom de Chef, un titre gratifié de tous les honneurs auprès des goleadores du Santiago Bernabeu de Madrid, un roi chez le Real.
Issue d’une noble famille de Aïn El Hammam, les Toudert, Zahra Fetta est une brave femme âgée aujourd’hui de 87 ans. C’est l’épouse du moudjahid Khider Mohamed, l’un des leaders de la Révolution, assassiné le 3 janvier 1967, à Madrid. Opposant, il paie son refus de la dictature sur fond de dissensions politiques et de manœuvres occultes autour du trésor du FLN. Zahra, qui est la belle-sœur de Hocine Aït Ahmed, a bien voulu répondre à nos questions.
«Art is subjective, each person percieves and interpret the artwork in a personal intimate manner and what it represents depends on what the viewer can feel think and see.»