Moudjahid de la première heure, Hamid Dali, le brave, le téméraire, a la particularité d’avoir joué sa peau dans la guérilla urbaine et dans les rigueurs du maquis. Très jeune, il a bataillé dans les venelles étroites de sa Casbah natale puis, «vendu», par des traîtres, il n’avait d’autres choix que de quitter illico les lieux et aller crapahuter dans les monts de Palestro (Lakhdaria), où il a failli, à plusieurs reprises, passer de vie à trépas, survivant miraculeusement comme un chat à sept vies. Aujourd’hui, très affecté, il lutte avec un courage exemplaire contre la maladie qui souvent ne joue pas franc jeu. Nous lui avons rendu visite, hier chez lui, et son état inspire beaucoup d’inquiétude. Au-delà de l’hommage qu’il mérite à travers ce portrait, nous lui souhaitons de résister du mieux qu’il peut, sachant ses qualités intrinsèques de courage et de patience qui, comme chacun sait, font partie intégrante de la foi. «Non seulement la vie est horrible, mais en plus elle est courte.» Woody Allen
Naissance 29 février 1956 Alger. A entamé son parcours pugilistique dans la mythique salle Algeria Sports de Bab El Oued, son quartier, en 1967, sous la houlette du légendaire coach Mohamed Meftah, que Brahim considère comme son père spirituel et celui qui lui a montré le chemin et lui a appris le «métier», en lui inculquant les valeurs et les techniques propres à ce sport si dur si contraignant, mais combien passionnant.
De nos jours, on peut survivre à tout, sauf à la mort, et on peut tout faire oublier, sauf une bonne réputation. Oscar Wilde
En hommage à ce grand monsieur ,qui vient de nous quitter (Allah yerhmou) à l’âge de 86 ans, avec le sentiment du devoir accompli, ce portrait que je lui ai consacré il y a six ans est toujours d’actualité.
A 89 ans, raide, grand et élégant avec un regard, qui en impose à la fois détaché mais attentif, Si Nouredine garde toujours sa verve d’antan, en dépit des ennuis de santé, propres à l’âge, qu’il essaie, tant bien que mal, de surmonter.
Née le 30 juin 1936, à Cherchell, l’écrivaine Assia Djebar, de son vrai nom, Fatma Zohra Imalhayene, a connu un parcours dense et varié qui la place parmi les pionnières dans le domaine de l’écriture en langue française à s’imposer sur la scène internationale en décrochant un fauteuil à l’Académie française, le 16 juin 2005, ce qui constitue pour elle le Graal et la récompense suprême.
Dans le monde des saveurs, Chef Lamine, issu d’une famille riche d’une longue tradition culinaire, a bien mérité son nom de Chef, un titre gratifié de tous les honneurs auprès des goleadores du Santiago Bernabeu de Madrid, un roi chez le Real.
Issue d’une noble famille de Aïn El Hammam, les Toudert, Zahra Fetta est une brave femme âgée aujourd’hui de 87 ans. C’est l’épouse du moudjahid Khider Mohamed, l’un des leaders de la Révolution, assassiné le 3 janvier 1967, à Madrid. Opposant, il paie son refus de la dictature sur fond de dissensions politiques et de manœuvres occultes autour du trésor du FLN. Zahra, qui est la belle-sœur de Hocine Aït Ahmed, a bien voulu répondre à nos questions.
«Art is subjective, each person percieves and interpret the artwork in a personal intimate manner and what it represents depends on what the viewer can feel think and see.»
Hollywood avait inventé l’industrie du rêve. Aujourd’hui, les médias inventent l’industrie du mensonge pour imposer une normalisation des idées et des comportements. Joel Labruyère
Nassim Akrour, vous vous souvenez de cet avant-centre racé de l’équipe nationale, qui se distinguait autant par sa conduite exemplaire que par son talent et son sens du but. Actuellement, il a ajouté une autre facette à son riche palmarès.
Le 20 janvier 2018, il nous quittait , après une longue maladie, non sans avoir à l’article de la mort terminé son dernier livre Parcours d’un militant où il a résumé son itinéraire, parsemé d’actions et d’attitudes qui l’honorent. Militant pour la cause nationale, journaliste, académicien, écrivain, historien, professeur... Autant de casquettes qui dévoilent un homme d’envergure au service de son pays . Jusqu’à son dernier souffle.
De son balcon sur le boulevard du Front de mer au cœur de Bab El Oued, Mahiedine laisse son esprit voyager au-delà des horizons.
Il y a 12 ans, le 13 janvier 2010, nous quittait l’artiste peintre Ali Ali-Khodja. En ce triste souvenir, je rends hommage à ce grand humaniste à travers le portrait que je lui ai consacré dans El Watan du 14 avril 2005.
Il déteste la complaisance, n’aime pas le bricolage et se revendique comme un auteur libre, qui se délecte de la saveur des mots qu’il a choisis et ciselés, pour les faire danser, depuis 1956 dans une quarantaine d’ouvrages qui reflètent son parcours.
Il y a 7 ans, le 3 janvier 2016, nous quittait, notre ami, l’écrivain Tahar Benaicha, à l’âge de 90 ans, après une vie bien remplie. Mon hommage à Tahar, mon ami et confrère, à travers ce portrait que je lui ai consacré dans les colonnes d’El Watan , le 26 juin 2008 Allah yerahmou.
Qui aurait parié le moindre réal brésilien, et imaginé, il ya quelques mois, que Lula, condamné à une peine de 12 ans de prison pour corruption, réussirait cet extraordinaire retour, en renvoyant dimanche, au second tour de la présidentielle, Jair Bolsareno, le président conservateur sortant, qui lui souhaitait, « de pourrir, le reste de sa vie dans une cellule? »
Etudiante en médecine et secouriste volontaire au Croissant-Rouge de Constantine, Nesrine Boubendir, vient de confirmer encore une fois l’étendue de son talent en s’adjugeant le titre arabe au mois de mars dernier en Irak.
Kheireddine Belkadi appartient à la nouvelle génération qui s’investit dans le quatrième art. Tout plaide en sa faveur, lui qui a choisi dès le départ de suivre des études en arts dramatiques à l’université d’Oran, cinq années durant, pour se spécialiser dans la mise en scène théâtrale, afin de réussir et réaliser son rêve de toujours. Mais son choix n’est pas fortuit.
C’est une sorte de ménagerie mécanique, un bateau ivre, un radeau de la méduse, à ciel ouvert, que nous exhibe le plasticien Mustapha Boucetta. C’est une «Arche de Noé» artistique, métallique, forgée et conçue telle une fresque vivante. Mais pas en grande nature «morte». Ce bestiaire marqué au fer rouge est une véritable œuvre d’art. Il se trouve dans le jardin «désenchanté» de Boucetta, le sculpteur, à Kouba.