L’OPEP et ses alliés se réunissent aujourd’hui dans le cadre de leurs réunions mensuelles, pour examiner leur stratégie de production, et décider des quotas des pays membres, pour le mois de mai.
Les prix du pétrole ont reculé hier, dans le sillage d’informations faisant état d’avancées dans les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine, entamés en Turquie. Les cours de l’or noir étaient déjà en proie à une forte volatilité, suite aux nouveaux verrouillages en Chine pour freiner la propagation du coronavirus, ce qui a nui à la demande de carburant.
La déclaration des Emirats arabes unis, qui intervient à quelques jours de la réunion de l’Opep+, prévue le 31 mars, sonne comme un refus de «casser» l’alliance avec la Russie, et de laisser le marché dériver au gré des tensions géopolitiques.
L’Algérie demeure le premier fournisseur de l’Espagne en gaz, avec 41,4% des importations espagnoles entre le 1er janvier 2021 et fin janvier 2022, révèlent les statistiques de l’organise public espagnol Strategic Reserves of Petroleum Products Corporation (Cores), sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, qui a mis à jour vendredi les statistiques des importations de pétrole et de gaz au 31 janvier 2022.
Le marché pétrolier restait très volatil hier, alors que l’Union européenne (UE) demeure divisée sur l’opportunité d’imposer un embargo pétrolier à la Russie. Les dirigeants de l’UE n’ont pris aucune décision pour limiter les importations russes de pétrole et de gaz, à la suite des réunions d’urgence consécutives de l’OTAN, du G7 et du Conseil européen de Bruxelles, en présence du président américain, Joe Biden.
Le revirement du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental suscite nombre de remous en Espagne, selon les échos répercutés par la presse espagnole qui évoque des craintes de voir l’approvisionnement en gaz du pays perturbé, dans un contexte de forte tension sur les approvisionnements et les prix énergétiques en Europe, suite à la guerre en Ukraine.
Le pétrole Brent s’échangeait, hier, aux alentours de 116 dollars le baril, après une hausse de 7% la veille, soutenu par les risques d’approvisionnement liés à un éventuel embargo pétrolier de l’Union européenne sur la Russie, et les inquiétudes concernant les attaques des Houthis contre les installations pétrolières saoudiennes.
Les pays de l'UE dépendent largement du pétrole et du gaz russes pour leur approvisionnement en énergie et ne peuvent tout simplement pas se passer, à court terme, de l’approvisionnement russe, a déclaré le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
Le groupe Sonatrach a réalisé, avec son partenaire italien ENI, une importante découverte en hydrocarbures, estimée à environ 140 millions de barils de pétrole en place.
Les prix du pétrole ont prolongé leurs gains hier, à l’issue d’une troisième semaine de forte volatilité sur les marchés pétroliers.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n’a pas changé ses prévisions de croissance de la demande mondiale de brut pour le mois de mars, les maintenant intactes par rapport au mois dernier.
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine vont impacter différemment les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon la Banque mondiale, dans le sillage des chocs liés à la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de ceux du pétrole et du gaz, et le risque qui pourrait affecter les flux de capitaux privés vers les marchés émergents, les transferts de fonds et le tourisme.
Le marché pétrolier a été en proie, cette semaine, à une forte volatilité après une hausse record enregistrée en début de cotation lundi, lorsque les Etats-Unis ont annoncé leur intention de sanctionner le pétrole russe.
Les prix du pétrole se maintenaient à la hausse hier, dans un contexte de fébrilité, autour des valeurs énergétiques qui risquent de connaître de nouveaux pics inédits, dans le sillage de la crise ukrainienne.
Si des sanctions contre les exportations de pétrole de la Russie sont mises en œuvre, le pétrole pourrait grimper à 185 dollars le baril cette année, selon les analystes de JP Morgan, tandis que les analystes de Bank of America estiment que les prix du pétrole pourraient doubler, passant de 100 dollars le baril à 200 dollars le baril.
Les prix alimentaires mondiaux ont atteint un record et les indices des prix à la consommation dans les principales économies sont en hausse. «C’est une mauvaise nouvelle pour les ménages du monde entier, car la croissance des salaires est largement inférieure à l’inflation», signale un analyste cité par Bloomberg.
L a courbe des prix du pétrole continuait hier sa progression, lors de la séance de clôture de la semaine qui a connu la plus forte hausse en une décennie dans le sillage de la crise ukrainienne.
Les pays membres de l’OPEP+ ont convenu hier, lors de leur réunion mensuelle, de s’en tenir à leur plan d’augmentation de la production en avril, malgré la pression et les appels incessants des pays consommateurs – menés par les Etats -Unis – pour amener l’alliance à mettre plus de brut sur le marché, dans un contexte de flambée, jamais égalée depuis 2013, des prix de l’or noir.
Alors que les prix du gaz sont au plus haut sur les marchés de référence, les pays européens craignent de plus en plus pour leurs approvisionnements futurs en gaz, et entament une véritable course contre la montre pour tenter de compenser une éventuelle rupture de l’approvisionnement en provenance de la Russie, qui fournit plus de 40% de gaz au Vieux Continent.
Les pressions occidentales, notamment américaines, se font de plus en plus plus insistantes sur l’Organisation des exportateurs de pétrole (Opep) pour l’amener à mettre plus de brut sur le marché afin d’inverser la courbe des cours de l’or noir sur les marchés mondiaux.