Sonelgaz envisage de renforcer ses exportations d’électricité en dirigeant ses excédents de production vers les pays voisins et le sud de l’Europe, selon les déclarations du premier responsable du groupe énergétique national.
Dans un marché pétrolier fortement perturbé par les conséquences de la guerre en Ukraine, l’OPEP est à nouveau la force la plus influente en termes ‘approvisionnement mondial en pétrole, et le sera encore dans un avenir proche. Les perturbations de la production en Russie -après le Venezuela et l’Iran- compromettent 20 % de l’approvisionnement mondial de pétrole. A cela s’ajoute le recul de la production de schiste aux États-Unis, premier producteur mondial.
Après avoir longuement commenté, ces derniers mois, le rapprochement entre l’Italie et l’Algérie, estimant qu’il interférait avec les relations algéro-espagnoles, la presse et les analystes espagnols pointent du doigt actuellement la redynamisation des relations algéro-portugaises. On estime ainsi en Espagne que «le Portugal profite de la rupture diplomatique espagnole pour gagner du terrain économique en Algérie».
L’Algérie redevient le principal fournisseur de gaz naturel de l’Espagne en 2023, avec un total de 16 026 gigawattheures (GWh), soit 13% de moins qu’à la même période de l’année précédente.
Les inquiétudes concernant les pénuries d’approvisionnement à l’orée de la saison hivernale et le resserrement des stocks aux Etats-Unis ont soutenu la courbe des prix du pétrole qui a compensé les pertes subies ces derniers jours, suite à la baisse de la demande en Chine, premier importateur mondial de brut qui continue d’imposer des restrictions Covid-19.
La compagnie gazière espagnole Naturgy aurait finalement cédé sur la question de l’augmentation des prix du gaz que fournira Sonatrach à l’Espagne, via le Medgaz, pour les années à venir avec effet rétroactif, à compter d’octobre 2021.
Les ministres de l’Energie de l’Union européenne étaient divisés hier sur l’opportunité de plafonner les prix du gaz russe, alors qu’ils se réunissaient pour élaborer des mesures visant à protéger les citoyens et les entreprises des factures énergétiques exorbitantes.
Alors que les ministres européens de l’énergie doivent tenir une réunion d’urgence pour discuter de la crise énergétique et que l’Union européenne propose un plafonnement des prix du gaz russe, le président Vladimir Poutine riposte en menaçant d’arrêter tous les approvisionnements.
L’OPEP + a décidé de réduire de 100 000 barils par jour sa production pour le mois d’octobre, en vue de stabiliser le marché pétrolier qui subit depuis des semaines les contrecoups d’un contexte économique tendu ayant causé la plus longue déroute des prix en deux ans.
Les négociations autour du renouvellement du méga contrat gazier entre le groupe espagnol Naturgy et le groupe national Sonatrach s’avèrent de plus en plus tendues, selon la presse espagnole qui met en évidence le contexte peu favorable au groupe Naturgy qui aura probablement besoin de débourser près de 1,5 milliard de dollars pour s’acquitter d’un prix plus élevé du gaz, avec effet rétroactif. Le contrat gazier à long terme entre Naturgy et Sonatrach – qui expire en 2032 – prévoit un bilan d’étape et une renégociation des prix pour la période 2022-2024.
Les prix du pétrole se sont à nouveau raffermis, à quelques jours de la réunion de l’OPEP+ qui pourrait décider lundi prochain de nouvelles réductions de production. Le rebond des prix intervient alors que les pourparlers nucléaires entre l’Iran et les Etats-Unis semblent au point mort et que la Russie menace de priver certains pays de pétrole, en cas d’une décision du G7 en faveur d’un plafonnement de prix.
Compte tenu de l’importance de la sécurité alimentaire, indique le communiqué de la BAD, «le Japon et la Banque africaine de développement feront également de l’agriculture et de la nutrition des domaines prioritaires de la cinquième phase de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5)».
Grâce aux nouvelles infrastructures, l’offre totale de GNL devrait presque doubler dans les années à venir, passant d’environ 380 millions de tonnes par an (Mtpa) en 2021 à environ 636 Mtpa en 2030, avec plusieurs grands projets GNL déjà en cours ou en cours de réalisation. La production de GNL devrait culminer à 705 Mtpa en 2034.
L’indice de référence du pétrole Brent se négocie à nouveau au-dessus de 100 dollars le baril. Après avoir connu une forte volatilité il y a quelques semaines, baissant aux alentours de 90 dollars, le cours du baril rétablit sa courbe haussière dans la perspective de nouvelles réductions de quotas de l’alliance Opep, le mois prochain.
Analysant les causes de l’instabilité récente du marché pétrolier, le ministre saoudien de l’Energie, le prince Abdelaziz Ben Salman déclare que les prix à terme de l’or noir, actuellement en vigueur, ne reflètent pas les fondamentaux sous-jacents de l’offre et de la demande, ce qui pourrait obliger l’Opep et ses alliés à resserrer leur production lorsqu’ils se réuniront le mois prochain pour examiner les objectifs de production de l’Opep+.
Le site Oil Price rapporte que la volatilité des prix du pétrole devient excessive, de l’avis y compris des traders dont la volatilité est pourtant le pain quotidien. La situation actuelle rend également la vie plus difficile à de nombreuses entreprises utilisant normalement des couvertures pétrolières pour assurer une certaine stabilité des prix, qui est vitale pour leurs opérations.
Alors que la production stagne en Amérique, les grands acheteurs asiatiques sont de retour sur le marché du GNL pour s’approvisionner pour l’hiver, ce qui réduit l’offre et impacte lourdement les cours du gaz.
La récente baisse des prix du pétrole reflète les craintes d’un ralentissement économique et masque les fondamentaux du marché physique, selon le nouveau secrétaire général de l’OPEP qui affiche une vision plutôt optimiste concernant les perspectives du marché de l’or noir pour 2023.
Les prix du gaz en Europe enregistrent cette semaine de nouveaux records de cotation, dans un contexte de hausse de la demande estivale d’énergie en raison de températures caniculaires, et de baisse des approvisionnements, ce qui exacerbe la crise énergétique et pousse les principales économies du Vieux Continent vers la récession.
Les cours du pétrole sont influencés par la remontée de la production de schiste aux Etats-Unis, où la production dans les principaux bassins de pétrole atteindra, en septembre, le plus haut niveau jamais égalé depuis mars 2020, a annoncé lundi l’Energy Information Administration (EIA) dans un rapport.