Le revirement du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental suscite nombre de remous en Espagne, selon les échos répercutés par la presse espagnole qui évoque des craintes de voir l’approvisionnement en gaz du pays perturbé, dans un contexte de forte tension sur les approvisionnements et les prix énergétiques en Europe, suite à la guerre en Ukraine.
Le pétrole Brent s’échangeait, hier, aux alentours de 116 dollars le baril, après une hausse de 7% la veille, soutenu par les risques d’approvisionnement liés à un éventuel embargo pétrolier de l’Union européenne sur la Russie, et les inquiétudes concernant les attaques des Houthis contre les installations pétrolières saoudiennes.
Les pays de l'UE dépendent largement du pétrole et du gaz russes pour leur approvisionnement en énergie et ne peuvent tout simplement pas se passer, à court terme, de l’approvisionnement russe, a déclaré le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
Le groupe Sonatrach a réalisé, avec son partenaire italien ENI, une importante découverte en hydrocarbures, estimée à environ 140 millions de barils de pétrole en place.
Les prix du pétrole ont prolongé leurs gains hier, à l’issue d’une troisième semaine de forte volatilité sur les marchés pétroliers.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n’a pas changé ses prévisions de croissance de la demande mondiale de brut pour le mois de mars, les maintenant intactes par rapport au mois dernier.
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine vont impacter différemment les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon la Banque mondiale, dans le sillage des chocs liés à la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de ceux du pétrole et du gaz, et le risque qui pourrait affecter les flux de capitaux privés vers les marchés émergents, les transferts de fonds et le tourisme.
Le marché pétrolier a été en proie, cette semaine, à une forte volatilité après une hausse record enregistrée en début de cotation lundi, lorsque les Etats-Unis ont annoncé leur intention de sanctionner le pétrole russe.
Les prix du pétrole se maintenaient à la hausse hier, dans un contexte de fébrilité, autour des valeurs énergétiques qui risquent de connaître de nouveaux pics inédits, dans le sillage de la crise ukrainienne.
Si des sanctions contre les exportations de pétrole de la Russie sont mises en œuvre, le pétrole pourrait grimper à 185 dollars le baril cette année, selon les analystes de JP Morgan, tandis que les analystes de Bank of America estiment que les prix du pétrole pourraient doubler, passant de 100 dollars le baril à 200 dollars le baril.
Les prix alimentaires mondiaux ont atteint un record et les indices des prix à la consommation dans les principales économies sont en hausse. «C’est une mauvaise nouvelle pour les ménages du monde entier, car la croissance des salaires est largement inférieure à l’inflation», signale un analyste cité par Bloomberg.
L a courbe des prix du pétrole continuait hier sa progression, lors de la séance de clôture de la semaine qui a connu la plus forte hausse en une décennie dans le sillage de la crise ukrainienne.
Les pays membres de l’OPEP+ ont convenu hier, lors de leur réunion mensuelle, de s’en tenir à leur plan d’augmentation de la production en avril, malgré la pression et les appels incessants des pays consommateurs – menés par les Etats -Unis – pour amener l’alliance à mettre plus de brut sur le marché, dans un contexte de flambée, jamais égalée depuis 2013, des prix de l’or noir.
Alors que les prix du gaz sont au plus haut sur les marchés de référence, les pays européens craignent de plus en plus pour leurs approvisionnements futurs en gaz, et entament une véritable course contre la montre pour tenter de compenser une éventuelle rupture de l’approvisionnement en provenance de la Russie, qui fournit plus de 40% de gaz au Vieux Continent.
Les pressions occidentales, notamment américaines, se font de plus en plus plus insistantes sur l’Organisation des exportateurs de pétrole (Opep) pour l’amener à mettre plus de brut sur le marché afin d’inverser la courbe des cours de l’or noir sur les marchés mondiaux.
Les prix du pétrole et du gaz sont au plus haut suite aux opérations militaires russes en Ukraine. Hier, les cours du pétrole évoluaient aux alentours de 100 dollars, après le bond spectaculaire enregistré jeudi, à plus de 105 dollars pour le Brent, un seuil jamais égalé depuis 2014, suite aux attaques russes contre l’Ukraine.
Bien que controversé, le recours au potentiel non conventionnel, au même titre que l’offshore, est désormais inclus dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures, dont le texte insiste sur les potentiels prometteurs en Algérie.
Les pays exportateurs de gaz ont indiqué, en marge des travaux du 6e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) qui s’est achevé hier à Doha, au Qatar, qu’ils n’ont pas les capacités supplémentaires nécessaires, en dehors de leurs contrats en cours, pour répondre à la demande européenne, dans le sillage de la crise ukrainienne, tout en indiquant qu’ils n’ont «aucune visibilité sur les prix», dont l’envolée est due notamment au manque d’investissements.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés devraient s’en tenir à leur plan de production actuel, lors de leur prochaine réunion début mars, selon les déclarations de plusieurs pays producteurs du Golfe, réunis lors d’une conférence sur l’énergie organisée dimanche à Riyad, en Arabie Saoudite. Les ministres de l’Energie des Emirats arabes unis, du Koweït et de l’Irak ont déclaré que le groupe devait s’en tenir à son accord actuel «pour maintenir l’équilibre du marché et éviter tout excédent».
Dans ce contexte, tous les regards se tournent vers Doha où se tient le sommet du GECF, alors que la crise énergétique mondiale s’aggrave et que les marchés enregistrent une flambée jamais égalée des prix du gaz.